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Études et leçons sur la Révolution française.

PREMIÈRE SÉRIE, 4e édition, 1905, 1 vol. in-16 de la Bibliothèque d'histoire contemporaine, 3 fr. 50. (Félix Alcan, éditeur.)

DEUXIÈME SÉRIE, 2e édition, 1902, 1 vol. in-16 de la Bibliothèque d'histoire contemporaine, 3 fr. 50. (Félix

Alcan, éditeur.)

TROISIÈME SÉRIE, 2e édition, 1906, i vol. in-16 de la Bibliothèque d'histoire contemporaine, 3 fr. 50 Félix Alcan, éditeur).

QUATRIÈME SÉRIE, 1904, 1 vol. in-16 de la Bibliothèque d'histoire contemporaine, 3 fr. 50. (Félix Alcan, éditeur.) Le Culte de la Raison et le Culte de l'Être Suprême, 17931794. Essai historique, 2e édition, 1904, 1 vol. in-16 de la Bibliothèque d'histoire contemporaine, 3 fr. 50 (Félix Alcan, éditeur).

Histoire politique de la Révolution française, 3e édition, 1905, 1 vol. in-8 raisin. (Armand Colin, éditeur.) La Société des Jacobins, 1889-1897, 6 vol. in-8 (L. Cerf, éditeur.)

Paris pendant la réaction thermidorienne et sous le Directoire, 1898-1902, 5 vol. in-8. (L. Cerf, éditeur.) Paris sous le Consulat, 1903-1905, 3 vol. in-8. (L. Cerf, éditeur.)

Recueil des actes du Comité de salut public, 1889-1906, 17 vol. in-8. (E. Leroux, éditeur.)

La Révolution française et les Congrégations, 1903, 1 vol. in-12. (E. Cornély, éditeur.)

Polémique et Histoire, 1904, 1 vol. in-12 (E. Cornély, éditeur.)

Les Orateurs de la Révolution : l'Assemblée constituante, nouvelle édition, 1905, in-8, (E. Cornély, éditeur.) Les Orateurs de la Révolution la Législative et la Convention, tome Ier, nouvelle édition, 1906, in-8 (E. Cornély, éditeur.)

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LA CONSTITUANTE, LA LÉGISLATIVE, LA CONVENTION
NOTES SUR L'HISTOIRE DU CONCORDAT

LE TEXTE DES DISCOURS DE DANTON

DANTON ET L'AVOCAT LAVAUX

PARIS

FÉLIX ALCAN, ÉDITEUR Y

LIBRAIRIES FELIX ALCAN ET GUILLAUMIN REUNIES

108, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 108

1907

Tous droits de traduction et de reproduction réservés.

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SUR LA

RÉVOLUTION FRANÇAISE

I

LA RÉACTION THERMIDORIENNE A PARIS

On a souvent esquissé, et avec agrément, le tableau de l'esprit public à Paris pendant la réaction thermidorienne, c'est-à-dire depuis la chute de Robespierre jusqu'à la fin de la Convention, et il y a sur cette époque une quantité d'anecdotes amusantes ou émouvantes, toute une littérature élégante, comme dans le livre de M. de Barante sur la Convention, ou tragique, comme dans les deux derniers volumes, d'ailleurs si estimables et sérieux, de Louis Blanc. Mais il ne semble pas que la physionomie de Paris, à ces moments de réaction politique et sociale, ait été encore marquée de traits assez nets, assez vrais, assez authentiques pour qu'un historien se la puisse représenter utilement, et cela vient à coup sûr de ce que tous les récits de AULARD, Études. — V.

1

la réaction thermidorienne à Paris ont eu pour principale source des mémoires rédigés longtemps après les événements, sur des souvenirs forcément inexacts, surtout quant à la chronologie des impressions successives, et non pas sous le coup des sensations du jour.

Ces sensations quotidiennes, dont la notation est indispensable pour décrire véridiquement les vicissitudes de l'esprit public dans cette ville de Paris, qui était alors vraiment une ville et une capitale. il n'est guère possible d'en trouver une image authentique que dans deux sortes de témoignages, trop peu consultés par les historiens jusqu'ici, à savoir les journaux quotidiens et les rapports de police ou administratifs. Sans doute les journaux sont autant de pamphlets, et le fait divers y est rare, surtout au lendemain du 9 thermidor; mais, peu à peu, la liberté de la presse devenant enfin une réalité, les gazetiers, sans se faire déjà reporters, mêlent plus de récits et de descriptions à leurs diatribes, et, si l'on est patient, on arrive à entrevoir, dans les articles trop belliqueux et dans les narrations trop académiques des « papiers-nouvelles », la figure, le costume et les gestes des Parisiens de 1794 et de 1795, l'aspect de la rue, le Palais-Royal, les cafés, les salons, les faubourgs. Les rapports de police n'ont presque rien de policier, en ce sens qu'ils n'ont pas pour objet de moucharder bêtement et calomnieusement des ennemis du gouvernement, et aussi ne sont-ils pas l'œuvre de mouchards. D'hon

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