SOMMAIRE. Aperçu rapide depuis 89 jusqu'en 1830. sur les causes de cette révolution. ministres. Jugemens en référé. Fatales ordonnances. droit sur les ordonnances. Détails des événemens des 26, 27, 28 et 29 juillet. Gouvernement provisoire; ses actes. d'Orléans lieutenant-général du royaume. Le duc Cham bre des députés. Charles X déchu du trône de France. Louis XIX et Henri V. Nouvelle Charte. - Serment du lieutenant-général. - Louis-Philippe d'Orléans roi des Français. Serment des chambres." toutes les personnes qui ont bien mérité de la patrie. Avant-propos. Deux cent vingt-neuf traits de courage et de patriotisme. ERRATA. PAGES 5, ligne 3. Cepeuple d'une GRAVE ville, lisez grande ville. 7, ligne 24. AMIs une espèce d'amour propre, lisez a mis. 30, ligne 23. Parce qu'il y a trop à SERVIR, lisez à sévir. 53, ligne 7. Nous n'avons pas à tracer ces devoirs, lisez ses devoirs. 55, ligne 3. Déjà INSCRIT Sans doute, lisez déjà ins crits. 58, ligne 21. Les tribunaux ne protègent que les ordonnances, lisez ne protègent pas les ordonnances, etc. 66, ligne 4. Sous lesquelles APPARAISSENT, lisez apparaissaient. 81, ligne 10. Avait Du comprendre, lisez avait fait comprendre. 110, ligne 13. LA formidable artillerie, lisez sa for midable. 132, ligne 2. Président LE conseil, lisez président du conseil. Note. 152, ligne 13. Que l'on vorr jusqu'à quel degré, lisez 152, Note. 155, 177, ligne 2. 192, ligne 14. que l'on vit. Au lieu de SECOURAIJE, lisez secouerai-je. Au lieu de une monarchie de QUATRE siècles, lisez de quatorze siècles. Rámena TOUT-A-FAIT, lisez à peu près. La profonde instruction, lisez sa profonde instruction. 192, ligne 18. SA superbe protection, lisez la superbe protection. 199, ligne 9. Qu'on PROMETTAIT, lisez qu'on promet trait. 233, ligne 5. M. Jacquinot Pamplune, lisez Pam pelune. PRÉFACE. Venit summa dies et ineluctabile tempus. UNE révolution achevée en quatre jours par le peuple d'une grande cité, commencée sans chefs, sans ordres, sans autre impulsion que celle d'une vertueuse indignation en voyant le mépris des lois et des sermens les plus sacrés soutenu par l'abus le plus odieux de la force voilà le spectacle dont Paris a été témoin pendant les mémorables journées dont nous allons essayer de tracer l'esquisse, pour les faire connaître à la France et à l'Europe. La foudre populaire a brisé dans la main de Charles X un des plus beaux sceptres de la terre. Cette catastrophe imprévue, incalculable dans ses effets, étonne encore à présent ceux qui en ont été témoins : résultat prodigieux de l'action instantanée d'une nombreuse population, animée du même esprit, pleine de courage et de raison, et pour qui l'héroïsme semble être un sentiment naturel. PRÉFACE. Nous n'ambitionnons pas le titre d'historiens, nous n'en avons eu ni le temps ni le talent; loin de nous aussi les prétentions littéraires. Nous avons voulu seulement payer à nos braves et généreux concitoyens un juste tribut d'admiration, et fournir à l'histoire quelques matériaux. Témoins actifs d'une partie des faits que nous rapportons, nous avons écrit sous l'influence du moment: c'est au bruit de la fusillade qui d'heure en heure devenait plus vive, c'est au bruit du canon qui tonnait, sans les épouvanter, contre nos braves Parisiens, que nous avons recueilli nos renseignemens. Nous adressons ici nos remerciemens aux personnes qui ont bien voulu nous communiquer les notes dont nous avons fait usage, et qu'on retrouvera sans doute avec plaisir; tout ce qui a trait à ces mémorables journées, dignes d'être comparées aux plus brillantes de la révolution de 1789, soit par la rapidité des résultats, soit par leur importance, est désormais en possession d'exciter au plus haut point l'intérêt et d'émouvoir fortement les ames. |