Mémoires de la Société bourguignonne de geographie et d'histoire, Volume 17

Front Cover

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 333 - Vous êtes les organes naturels de ce trône : c'est à vous de donner l'exemple d'une énergie qui recommande notre génération aux générations futures ; qu'elles ne disent pas de nous : « Ils ont sacrifié les premiers intérêts du pays ! ils ont reconnu les lois que l'Angleterre a cherché en vain , pendant quatre siècles, à imposer à la France ! « Mes peuples ne peuvent pas craindre que la politique de leur empereur trahisse jamais la gloire nationale.
Page 355 - Ceux de nosdits commissaires extraordinaires qui seront envoyés dans des pays que menacerait l'ennemi ordonneront des levées en masse et toutes autres mesures quelconques nécessaires à la défense du territoire , et commandées par le devoir de s'opposer aux progrès de l'ennemi.
Page 336 - C'est à moi qui me suis trompe, c'est à moi à souffrir, ce n'est point à la France. Elle n'a pas commis d'erreur, elle m'a prodigué son sang, elle ne m'a refusé aucun sacrifice!... Qu'elle ait donc la gloire de mes entreprises, qu'elle l'ait tout entière, je la lui laisse..'.
Page 357 - D'autres principes et d'autres « vues » que celles qui ont conduit vos armées chez nous président aux conseils des monarques alliés. Leur gloire sera celle d'avoir amené la fin la plus prompte des malheurs de l'Europe. La seule conquête qu'ils ambitionnent est celle de la paix, mais d'une paix qui assure à leurs pays, à la France, à l'Europe un véritable état de repos.
Page 356 - ... 4. Nos commissaires extraordinaires sont autorisés à ordonner toutes les mesures de haute police qu'exigeraient les circonstances et le maintien de l'ordre public. 5. Ils sont pareillement autorisés à former des commissions militaires, et à traduire devant elles, ou devant les cours spéciales, toutes personnes prévenues de favoriser l'ennemi, d'être d'intelligence avec lui ou d'attenter à la tranquillité publique.
Page 355 - Napoléon, empereur des Français, roi d'Italie, protecteur de la Confédération du Rhin, médiateur de la Confédération suisse, « Nous avons décrété et décrétons ce qui suit : ARTICLE PREMIER.
Page 336 - ... donc la gloire de mes entreprises, qu'elle l'ait tout entière, je la lui laisse... Quant à moi, je ne me réserve que l'honneur de montrer un courage bien difficile, celui de renoncer à la plus grande ambition qui fut jamais, et de sacrifier au bonheur de mon peuple des vues de grandeur qui ne pourraient s'accomplir que par des efforts que je ne veux plus demander. Partez donc, messieurs, annoncez à vos départements que je vais conclure la paix, que je ne réclame plus le sang des Français...
Page 335 - Je ne crains pas de l'avouer, leur dit-il, j'ai trop fait la guerre; j'avais formé d'immenses projets, je voulais assurer à la France l'empire du monde! Je me trompais, ces projets n'étaient pas proportionnés à la force numérique de notre population.
Page 239 - Le mercredi 28 novembre, nous débouquâmes du détroit pour entrer dans la grande mer, à laquelle nous donnâmes ensuite le nom de mer Pacifique, dans laquelle nous naviguâmes pendant le cours de trois mois et vingt jours, sans goûter d'aucune nourriture fraîche. Le biscuit que nous mangions n'était plus du pain, mais une poussière mêlée de vers qui en avaient dévoré toute la substance, et qui, déplus W"1 Environs de Port-Famine.
Page 244 - ... permirent plus à nos chaloupes d'approcher de l'île, parce que le commandement de l'escadre leur appartenait par la mort des deux gouverneurs. Jean Serrano continuait à implorer la pitié de son compère, en disant qu'il serait massacré au moment où nous mettrions à la voile. Et, voyant enfin que ses plaintes étaient inutiles, il se livra aux imprécations, et pria Dieu qu'au jour du jugement universel il fît rendre compte de son âme à Jean Carvalho, son compère. Mais on ne l'écouta...

Bibliographic information