et de cabinet, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire près la Cour de Vienne. ÉLECTORAT DE HESSE. 1° Dorothé-Louis, comte de Keller, ministre d'État; 2o George-Ferdinand, baron de Turckheim de Altdorf, conseiller intime et ministre d'État. GRAND DUCHÉ DE HESSE. Jean, baron de Turckheim de Altdorf, conseiller intime et ministre d'État. HOHENZOLLERN-HECHINGEN. François-Antoine, baron de Franck, conseiller intime. HOHENZOLLERN-SIGMARINGEN. François-Aloys de Kirchbauer, conseiller intime de légation. HOLSTEIN-OLDENBOURG. Albert, baron de Maltzahn, président de la régence de la principauté de Lubeck. LICHSTENSTEIN. George-Walther-Vincent de Wiese, vice-chancelier de la régence du prince de Reuss à Géra. LIPPE. Frédéric-Guillaume Helwing, conseiller de gouvernement. LUBECK (VILLE). Jean-Frédéric Hach, docteur en droit, sénateur. MECKLEMBOURG-STRELITZ. Auguste-Otto-Ernest, baron de Oertzen, ministre d'État. MECKLEMBOURG-SCHWERIN. Léopold, baron de Plessen, ministre d'État. NASSAU (DUC ET PRINCE). 1° Jean-Christophe-Ernest, baron de Gagern. (Voir plus haut PaysBas); 2o Ernest-François-Louis, baron Marschall de Biberstein, ministre d'État. REUSS (BRANCHE AINÉE ET CADETTE). George Walther-Vincent de Wiese. (Voir ci-dessus Lichstentein). REUSS-EBERSDORF. De Bilderbeck, conseiller intime. REUSS-SCHLEITZ. Mayer, conseiller de légation. SAXE (ROYAUME DE). 1° Frédéric-Albert, comte de Schulenbourg, chambellan; 2o Jean-Auguste Fürchtegott de Globig, chambellan, référendaire intime de cour et de justice. SAXE-COBOURG-SAALFELD. François-Xavier, baron Fischler de Treuberg, colonel. SAXE-GOTHA. Frédéric-Auguste, baron de Minkwitz, conseiller intime. SAXE-HELDBARGHAUSEN. Charles-Louis-Frédéric, baron de Baumbach, conseiller intime et président de régence. SAXE-MEININGEN. Baron de Erffa, conseiller intime. (Après son départ le plénipotentiaire de Saxe-Gotha.) SAXE-WEIMAR. Ernest-Auguste, baron de Gersdorf, conseiller intime. (Après son départ le plénipotentiaire de Saxe-Gotha.) SCHAUMBOURG. Günther Henri de Berg, docteur en droit, président de régence. SCHWARZBOURG-RUDOLSTADT. Frédéric-Guillaume, baron de Ketelhodt, chancelier et président du comté de Henneberg. SCHWARZBOURG-SENDERSHAUSEN. Adolphe de Weise, conseiller intime et chancelier. WALDECK. Günther Henri de Berg. (Voir Schaumbourg.) WURTEMBERG. 1° Levin, comte de Winzingerode, ministre d'État; 2° François-Joseph-Ignace, baron de Linden, ministre d'Etat. Note du prince de Talleyrand aux Plénipotentiaires des huit Puissances signataires du traité de Paris contre l'ajournement du Congrès. (Extrait.) Vienne, le 3 octobre 1814. Les commissions ne peuvent être établies et composées que du consentement du Congrès, à la sanction duquel leurs travaux doivent être soumis. S'il a le droit de sanctionner, il a aussi celui de déléguer le pouvoir. Reconnaître au Congrès le droit de sanctionner, c'est reconnaître que les puissances réunies ne le forment pas seules, et qu'elles font seulement partie de la puissance de l'Europe. L'embarras qu'on trouve à la formation actuelle du Congrès ne le sera pas moins plus tard qu'aujourd'hui en l'ajournant, on s'ôterait le moyen de rien faire de régulier et de légitime. L'article IX regarde les puissances qui ont signé le Traité du 30 mai, comme pleinement qualifiées pour former une commission, non pas qui décide, mais qui prépare les questions préliminaires pour la décision du Congrès, relativement à sa composition, aux objets à régler, à la manière dont on procédera, à l'ordre dans lequel ils doivent être réglés. L'art. veut que les huit puissances s'occupent sans délai de ces questions, pour qu'on les soumette aux Congrès réunis au même temps où l'on procédera à la formation du comité. |