la

qui s'empressèrent de l'attacher à l'état-major. Aussi son avancement fut d'une rapidité sans exemple: Hoche le fait adjudant-général le 9 janvier 1794; le 5 juin suivant, le représentant Hentz, en mission aux armées du Rhin et de la Moselle, le nomme général de brigade, et huit jours après, général de division. En cette qualité, Saint-Cyr refoula l'armée prussienne vers Mayence et concourut au blocus de cette place. Pendant campagne de 1796, il eut le commandement de la gauche, et ensuite celui du centre de l'armée du Rhin, sous les ordres de Moreau. Au rapport du général de Vaudoncourt, le passage du Kunbis, les combats de Rothenzol, de Stutgard, de Freysing et de Neubourg, firent connaître la haute capacité du général Gouvion-Saint-Cyr, et la bataille de Biberach, qu'il gagna seul, couronna cette belle campagne. Pendant l'hiver de la même année, il partagea avec le général Desaix le soin et la gloire de la défense de Kehl. Après une foule d'autres glorieux faits d'armes, Saint-Cyr fut chargé du commandement de l'armée de Rome; mais sa haute probité ne lui permit pas de le conserver long-tems. Le vol d'un ostensoir de la valeur de quatre cent mille francs qui fut commis par les commissaires du Directoire au préjudice d'une famille romaine, vol que Saint-Cyr voulait faire restituer, amena sa destitution.