Page images
PDF
EPUB
[blocks in formation]

1,358,535 558.555 h., total des export. en vins.—Il a été exporté en outre: 20,507 hect, vinaigre de vins, eaux-de-vie de vin.

251,648 Total 1,630,690 hect., total des export. des produits des vignobles. Les exportations en boissons, eaux-de-vie, vinaigres, etc., provenant d'autres principes que le vin, ont été de : 5,120 heet: liqueurs.

178 kirch (eau-de-vie de cerises).

? 10,505 671 2Fhum et tätia (eau-de-vie de mêlasse).
6,534 eau-de-vie de grains et pommes de terre,
99 hect. vinaigres de biere, cidres, etc.
19,050 cidres, poirés et verjús.
5,096 bière.

"

Total 34,748 hectolitres.

ANIMAUX DOMESTIQUES.

BETES A CORNES. — RACE BOVINE. — On distingue en France 12 à 15 races de bœufs; ceux de la Haute-Vienne, de la Charente et de la Charente - Inférieure, peuvent être considérés comme appartenant à la même race. Leur couleur est d'u blond roux; leurs cornes sont longues, grosses et pointues; leur poids est d'environ 600 à 850 livres; ceux de la Creuse, de l'indre et du Cher, ordinairement d'un blond pâle, pèsent de 500 à 700 livres; ceux de la Gironde, d'un blanc sale, sur passent en poids les deux races précédentes, Dans le Cantal et le Puy-de-Dôme, ils sont rouges, ont les cornes courtes et blan Saône-et-Loire, ils égalent en poids ceux de la Haute-Vienne; ches, et pèsent de 550 à 850 livres; dans le département de bruns, marrois, et pésent jusqu'à 900 livres; dans le Morbihan ceux de la Loire-Inférieure et de Maine-et-Loire sont gris, noirs, ils sont petits, variés dans leurs couleurs et pèsent rarement aua delà de 350 à 500 livres; la Sarthe nourrit une ràcë peu élevéej mais qui donne une grande quantité de suif. Les autres races of espèces different peu de celles que nous venons de désigner. Tous ces animaux ne sont point élevés dans le pays où ils naissent ainsi la Basse-Normandie en voit naître très peu; mais ses riches pâturages en engraissent un grand nombre. Selon Chaptal, la France possédait en 1812:

GA

214,131 taureaux,

1,701,740 bœufs.
3,909,959 vaches.

856,122 génisses.

Total: 6,681,952 bêtes bovines,

[ocr errors]

**

Ce nombre s'est beaucoup accru depuis cette époque, et ne peut que s'angmenter de plus en plus par la propagation des prairies artificielles et l'amélioration de la culture. On évalue aujour

Les animaux domestiques élevés, en France sont: le chien et le chat, le cheval, l'aue et le mulet, le chameau, qu'on essaie essaie d'acelimater, le bœuf, le mouton, la chèvre et le porc. Parmi les oiseaux figurent en première ligne le coq et la poule, le dindon, l'oie, le canard, le pigeon. On voit dans quelques basses-cours des paons et des pintades. Dans les départements de l'Alsace, il n'est pas rare de rencontrer quelques cicogues domesti-d'hui à 8,000,000 le nombre des bêtes à cornes existant en France. ques. On évalue à 60,000,000 le nombre des volailles de toute espèce existant én France.

BÊTES A LAINE:- RACE OVINE. Les races dé bêtes à laine continuent à s'améhörer. L'introduction des merinos et des moutons anglais à longue laine a donné lieu à des croisements dont nos cultivateurs commencent à apprécier tous les avantages, Il existu déjà en France un grand nombre de métis. Parmi les races indigenes, ou cite des moutons du Berri, ceux des environs de Beauváis ét dé quélqués éhfitons de la Normandie, qui sont les plus chargés en suif. Les mbulous du Roussillon se rapprochent des merinos par la fuessé de leur laine. On estime, pour leur chair, les moutons de la Bourgogne et des Ardennes, mais on accorde la préférence hús moutons des prés salés et des côtes sablonneuses de nos providees maritimes.

En 1818, Chaptál sẽ reportánt aux documents recueillis en 1812,
pendant qu'il était ministré de l'intérieur, évaluait le nombre de
nos bêtes à laine existant en Franée à 35,189,116; savoir:
a
Merinos.

Medis de merinos avec les races indigenes.
Races anciennes.

Total.

766,516 ! 5,578,748 30,845,832

55,189,116 Selon M. Chr. Dupin, la France possédait, en 1826, 5,000,000 de bêtes à laine de plus qu'en 1814, ce qui en porte le nombre a plus de 40,000,000, nombre que la détresse des cultivateurs français ne leur a sans doute guère permis d'accroitre depuis

1820 jusqu'en 1834.

Voici comment la quantité et la valeur de leur laine étaient estimées par Chaptal dans son livre sur l'industrie française. D'après lui, nos récoltes en laine ne nous fournissaient encore, en 1818, que 57,928,545 kilogr, de laine en suint, dont : 790,175 k. merinos estimés à 4 f, 3,160,700 fr 3,901,881 35,256,487 commune

métisse

37,928,543 K. en tout

11,705,643

ǎ 3 å 2

66,472,974
81,369,517 ₤.

Chaptal porte la valeur des lainages ouvrages de toute naturé à 258,155,932 f.

Sur lesquels l'agriculture française fournit de la

laine en suint pour.

81,359,517

Et les importations de l'étranger. 12,000,000 L'industrie en accroît donc la valeur de.

L'exportation en draperies est de

L'importation en draperies de..

93,559,317

141,794,615
23,695,700
2,291,533

La balance en faveur des exportations est donc.. 21,402,367 Et la consommation intérieure de. 216,731,565 238,155,952

Total égal au prix des objets fabriqués.

D'après M. Ch. Dupin les fabriques françaises, qui, en 1812, ne mettaient en auvre que 35,000,000 kilogrammes de laine, en employaient, en 1826, au moins 50,000,000 kilogrammes. Cette quantité a dû s'accroître depuis.

CHEVAUX ET MULETS. — Les soins que l'administration des ha ras prend pour améliorer l'espèce chevaline ont besoin d'être appuyés par les propriétaires pour qu'on obtienne les résultats qu'on est en droit d'en attendre. Les départements de la Somme, du Pas-de-Calais, des Ardennes et du Bas-Rhin fournissent d'excellents chevaux pour l'agriculture, la guerre et le service des postes ; d'autres, tels que ceux de Seine-et-Oise, de l'Aisne et de Seine-et-Marne, en produisent d'assez estimés pour l'artillerie et les charrois ; ceux de l'Orne et du Calvados sont connus par leurs chevaux de selle et de carrosse; ils appartiennent à cette race que l'on dit avoir été introduite par les peuples das nois, qui, sous le nom de Normands, s'établirent sur notre territoire; ceux de Maine-et-Loire, de la Sarthe, d'Eure-et-Loire, de la Drôme, de l'Isère, des Hautes-Alpes, de la Haute-Saône, du Doubs et du Jura, élèvent une race propre à la cavalerie légère; le Morbihan et la Corse en fournissent une qui ù'a point d'éle gance, mais qui passe pour être infatigable. Les chevaux dès dé, partements de l'Ain, de la Côte-d'Or, de Saône-et-Loire de l'Allier et de la Nièvre, jouissent des mêmes qualités; mais les plus estimés pour leur vigueur et leur légèreté sont ceux dë quelques parties, de la France méridionale; La race limousině se tire des départements de la Corrèze, de la Haute-Vienne, dy Cantal, du Puy-de-Dôme et de la Dordogne; les chevaux qu'on appelle navarrins s'élèvent dans l'Aveyron, le Lot, le Gers; l'Ariége, et principalement les Pyrénées-Orient, et les B.-Pyrénées, travail agricole des chevaux, en France, est, relativement à celui Il résulte des calculs statistiques de M. Charles Dupin, que le des boufs, comme 11,200,000 est à 17,432,500. On croit qu'il existe en France;

1,800,000 chevaux, juments et mulets.

500,000 poulains et pouliches au-dessous de 4 ans. Total 2,500, 00 chevaux et mulets.

Sur le nombre de 1,800,000 chevaux, etc., 275,000 au plus sont employés a la selle, au trait sur les grandes routes, au train d'artillerie, au hallage sur les rivières on au service des postes. E reste, 1,525,000, est consacré aux différents travaux de l'agricult. On calcule que la proportion de's juments est à celle des chevauk dans le rapport de 12 à 13.

Le nombre des chevaux, juments, mules et mälets importés en 1835 a été de 11,528.

Le nombre des exportations pendant la même année a été de 20/568; parmi lesquels 16,605 mules et mulets, dont 14,227 pour l'Espagne seulement.

ANEST Les ânes de nos contrées sont d'une espèce dégéné❤ rée, si on les compare à celle de l'Espagne et de l'Italie; ceux du département de la Vienne font cependant exception par leurk longs poils et par leur taille, qui atteint presque celle du mulet. On évalue à environ 2,500,000 leur nombre en France. CHÈVRES. On avait espéré que l'introduction des chèvres du Thibet apporterait de grandes améliorations à l'espèce caprine, procuré un petit nombre de métis. Il existe dans les Hautes-Alpes, Jusqu'à présent tout s'est borné à quelques croisements, qui ont une espèce de chèvres indigènes qui se croisent avec le chamois, et

[merged small][graphic][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors]
[ocr errors]
[merged small][graphic][ocr errors][subsumed][subsumed][ocr errors][subsumed][subsumed][subsumed][subsumed][ocr errors]
« PreviousContinue »