qui, sous leurs longs poils, ont un duvet offrant de l'analogie avec celui des chèvres de Cachemire. Les éléments nous manquent pour évaluer avec quelque exactitude le nombre des chèvres existant en France. Il ne paraît pas qu'on puisse le porter à moins de 2,500,000. Sous l'administration impériale, on comptait environ de la Creus chèvres dans les départements de la Côte-d'Or, du Haut-Rhin, du Cher, de l'Ain, du Mont-Blanc et de la Meuse. Le seul département du Mont-Blanc en avait 45,000; en six ans, le nombre s'était accru dans ce département d'environ 22,000, PORCS,-Les pores qui vivent sur le sol de la France présentent trois races distinctes : la race pure, qui existait dans nos contrées du temps des Celtes, et qui se conserve encore en Normandie, a les oreilles étroites, la tête petite, le poil blane, et acquiert le poids de 300 à 400 livres. Celle du Poitou ne devient jamais aussi forte; elle a le poil rude et blanc, la tête grosse, l'oreille large et pendante; celle du Périgord a le poil noir et rude et le corps ramassé, Ces races produisent par leur croisement plusieurs variétés qui participent plus ou moins de l'une ou de l'autre, mais qui different principalement par la couleur; la variété noire est très répandue dans le Midi; la blanche, vers le Nord, et la noire et blanche, dans la France centrale. On évalue à 4,500,000 le nombre des porcs, COMMERCE AVEC LES PAYS ÉTRANGERS. On a importé en France, en 1833: 1,800,000 chevaux et mulets à 275 500,000 poulains, à 110. 800,000 mérinos purs, à 40. 4,200,000 moutons métis, à 15. 35,000,000 indigènes, à 10. 2,500,000 ânes, à 30.. 2,500,000 chèvres, à 5. 4,500,000 porcs, à 45. 60,000,000 volailles, à 1. Valeur des bestiaux et animaux. 2,284,000 40,822,000 48,000,000 légumes secs, à 20 f. id. 45,60,000 avoine, à 9 f. id 367,398,000 144,000,000 2,100,000 1,197 ju -447 ânes 12,977 611 bouvillous 489 chevaux entiers; -4,525 chevaux hongres ; — ments; - 4,404 poulains; 913 mules et mulets; et ånesses;- 83,096 beliers, brebis et moutons; agneaux ; -7,498 bœufs; -2,341 taureaux ; et taurillons,→ 6,970 vaches; 988 génisses; 9,703 veaux ; -4,768 bones et chèvres; -708 chevreaux; 6,940 pores; →→ 152,275 cochons de lait; 180 chiens de chasse, et 673 ruches à miel, renfermant des essaims vivants La valeur du gibier et des volailles importés a été de 67,696 fr. La valeur totale des animaux vivants importés a été de 9,763,260 f, On a exporté de France, en 1833: 16 chevaux entiers; - 1,415 chevaux hongres ; →→→ ments ; — 682 poulains; 16,605 mules et mulets; ânes et ânessses; - 24,601 beliers, brebis et moutons; — 3,797 agneaux; 5,494 bœufs; 166 taureaux; 280 bouvillops et taurillons; -2,395 vaches; -521 génisses; 1,755 boucs et chèvres; .22 chevreaux; -13,748 porcs; - 14,275 cochons de lait; 8 ruches à miel, renfermant des essaims vivants. La valeur du gibier et des volailles exportés a été de 323,226 fr. La valeur totale des animaux vivants exportés a été de 9,080,062 f. REVENU TERRITORIAL. pommes de terre, à 3 f. id. 1,300,000 châtaignes, à 10 f. id. 400,000 bœufs (vendus pour la bouch.), à 380f. 550,000 vaches (id.), à 110 f.. 2,500 000 veaux (id.), à 18 f. 6,000,000 moutons (id.), à 12 f 4,000,000 porcs (id.), á 60 f. 12,000,000 volailles, à 1-f. Oies, canards, dindons, pigeons, ete. Produit des vaches laitières à 20 f. par vache. 1,156 veaux ; Pr. du lait des brebis à 75 c. par tête, sur 10,000,000 Bénéfices du croit sur l'élève des poulains. 7,500,000 15,500,000 Id. sur l'élève des taureaux. 15,600,000 Id. sur l'élève des génisses. 15,500,000 sur l'élève des bêtes à laine. 16,500,000 20,000,000 6,000,000 65,000,000 200,000,000 700,000,000 Pour donner une évaluation précise du revenu territorial, il faut connaître le capital employé à l'exploitation des terres, les dépenses de cette exploitation et le produit qui en résultent. — La valeur do sol, des bestiaux, des instruments, des outils, du bilier, des bâtiments, etc., composent le capital, Les salaires, la nourriture des hommes et des animaux, l'entretien du mobilier de la ferme et de la maison d'habitation, la diminution de valeur sur les chevaux, la mortalité des animaux, etc., forment les depenses. Le produit territorial brut embrasse toutes les productions qui proviennent de la terre et des animaux; le produit net est celui qui reste au propriétaire après avoir déduit toutes les dépenses ce dernier représente l'intérêt du capital, et cet intérêt varie sur la même nature de sol en raison de l'économie et de l'industrie du propriétaire exploitant. -lin, 20,000,000. Id. des légumes frais récoltés. 140,000,000 quint, métr, de fourrages secs à 5 fr. Valeur des peaux des chevaux qui meurent. Vins (38,000,000 hectolitres). Laines (40,000,000 kilogrammes). Soie (cocons. 8,000,000 kil.). Chanvre, 34,000,000; Bois et forêts. Huiles de toute espèce. Tabacs, Petites cultures, telles que garance (4,000.000), pastel, gaude, houblon, réglisse, safran, etc. Total des produits. DÉPENSES OU FRAIS D'EXPLOITATION. Semences évaluées du 5o au 10°. 400,000.000 Salaires et journées des ouvriers à l'année, 200,000,000 Trav. Réparation et entretien des bâtiments et mobilier. 552,500,000 v. temporaires (fanage, moisson, vendanges). · 409,500, 0) Mortalité et dépérissement des animaux et bestiaux. 110,000,000 Nourr. (homm., 1,200,000,000; anim., 900,000,000) 2,100,000,000 1,050,400,000 Total des frais d'expl, à prélever sur le produit brut. #,552,000,000 25,559,000 hect. terres labourables, à 660 f. l'hect. 16,868,940,000 10,637,000,000 4,697,000,000 3,265,680,000 2,135,000 7,422,000 644,000 64,000 209,000 400,000 952,000 vignes, à 2,200 f. l'hect, bois, à 440 f. l'hect.. 12,800,000 20,900,000 PRODUIT NET. 80,000,000 Le capital employé à l'exploit, des terres s'élève à 47,028,370,000 f., 1,142,400,000 Savoir: Terres et bâtiments. 380,000,000 Mobilier. Bestiaux et animaux, vergers, jardins, à 1,600 f. l'hect. oseraies, aupaies, etc., à 200 f. l'h. étangs, etc., à 100 f. Phect.. landes propres au pâtur., à 200 f. cultures diverses, à 1,200 f. l'h. 5,800,000 landes et bruyères, à 100 f. l'h. Fermes et maisons d'habit. 3,325,000, à 1,000 f. 3,325,000,000 Valeur de la propriété rurale et immobilière... 41,460,120,000 Mobilier. Ee mobilier de la ferme et de la maison d'habitation se compose des instruments aratoires, des tombereaux, charrettes, harnois, outils de jardin, linge, batterie de cuisine, etc.; et, en supposant 3,325,000 fermes dont l'exploitation moyenne serait de 15 hectares chacune, et en estimant leur mobilier à 1,000 fr., on trouve que cet objet représente. .-. 3,325,000,000 fr. Total, Le produit brut de l'agriculture est de. A déduire : Frais d'exploitation de tout genre. Produit net ou revenu territorial, 41,460,120,000 3,325,000,000 2,243,250,000 En 1815, d'après le travail des commissaires spéciaux envoyés dans les départements par le ministre des finances, ce revenu y compris les maisons) était de... 1,626,000,000 ÉCOLES VÉTÉRINAIRES. Les trois écoles vétérinaires existant en France sont établics à Alfort, à Lyon et à Toulouse. — L'enseignement y a pour objet de former des maréchaux vétérinaires et des médecins vétérinaires. La durée des études est de 4 ans. On y fait des cours d'anatomie et d'hygiène, de physique, chimie, pharmacie, botanique et zoologie, de maréchallerie, d'opérations et de pathologie, de dessin. Les trois écoles, en 1831, renfermaient 472 élèves, savoir: Alfort, 255; - Lyon, 97; Toulouse, 120. Ces écoles dépensaient alors. Leurs produits éventuels étaient de.. - Elles coûtaient à l'Etat, en 1851. . . . 406,324f, 97 c. 166,224 89 240,100 08 Ce qui fait 352 f, 38 c. par élève, ou 2,000 f. 50 c. par bourse. HARAS. Le service des haras est placé dans les attributions du ministre du commerce et sous la surveillance du Conseil des haras, composé des 5 inspecteurs généraux. Il existe en outre une Commission permanente du registre matricule pour l'inscription des chevaux de race pure. Cette commission est composée de 9 propriétaires qui s'occupent de l'élève des chevaux on directeurs de haras particuliers. En 1835, on compte eu France 21 établissements royaux, savoir: 3 Haras au Pin, à Rozières, à Pompadour. CONSEIL D'AGRICULTURE. Ce Conseil, créé en 1819, est composé de 30 propriétaires ou membres des Sociétés d'agriculture, appelés par le ministre du commerce; il donne son avis sur les questions de législation et d'administration et sur les projets et mémoires relatifs à l'agriculture. Il se réunit sous la présidence du ministre. - Le ministre, sur l'avis du Conseil et la proposition des préfets, nomme dans les dép. des membres correspondants. SOCIÉTÉ ROYALE ET CENTRALE D'AGRICULTURE.-Séant à Paris, Hôtel-de-Ville.-Cette société, créée en 1788 et rétablie en 1814, est le centre commun et le lien de correspondance des différentes Sociétés d'agriculture du royaume. Elle se compose de 40 associés ordinaires, de 9 associés libres, de 20 associés étrangers, et de correspondants régnicoles et étrangers en nombre indéter 5 Dépôts d'étalons et poulains : à Pau, à Tarbes, à Langonnet, 14 Dépôts d'étalons : à Abbeville, à Angers, à Arles, à Aurillac, à Besançon, à Blois, à Braisne, à Cluny, à Libourne, à Moutier-miné. — Elle se réunit deux fois par mois et tient chaque année, en-Der, à Rhodez, à Saint-Lô, à Saint-Maixent,à Strasbourg. 1 Dépôt (civil) de remontes, à Paris. En 1831 on comptait dans les 30 établissements royaux (haras et dépôts) existant à cette époque:-1,752 chevaux, savoir : 1,251 étalons; - 64 juments; 317 jeunes chevaux et poulaius; 56 pouliches; 44 chevaux de service. Il y avait en outre 300 étalons approuvés ayant reçu la prime. Dans la même année, les dépenses totales, en personnel, entretien, achats de chevaux, constructions, courses, primes d'encouragement et autres, etc., avaient été de. 2,055,098 f. 30 c. Les produits avaient été de. 520,635 88 ... Les haras coûtaient donc à l'état, en 1831. . 1,734,462 42 au mois d'avril, une séance publique où elle distribue des prix. SOCIÉTÉ DES PROGRÈS AGRICOLES (à Paris). Cette société décerne des prix et publie un journal intitulé le Cultivateur. SOCIÉTÉ D'AMÉLIORATION DES LAINES (à Paris). Cette société se livre aux recherches relatives au perfectionnem, de la race ovine. SOCIÉTÉ D'HORTICULTURE (à Paris). Cette société propose des prix et publie, sous le titre d'Annales, un recueil de ses travaux. Il existe dans les départements: 148 Sociétés d'Agriculture (sous des titres divers); - 10 Comices agricoles ;-1 Société d'Economie rurale ;-2 Sociétés d'Horticulture;- 1 Institution royale agronomique (à Grignan); — 1 Institut agricole (à Coëtbo); -1 Conser vatoire d'instr. d'Agricult. (à Alby);—1 Cours d'Agriculture (à Dôle.) Statistique Industrielle et Commerciale. 479 294 ETABLISSEMENTS INDUSTRIELS. — On compte en France 38,050 fabriques, manufactures et usines; 4,412 forges et fourneaux. Total des établissements industriels, 42,442. Il y existe en outre 82,575 moulins à vent et à cau. FABRICATION DU FER. Eu 1831, l'extraction du minerai brut s'est élevée à 1,800,000,000 kil, qui ont été traités dans 1,246 établissements, par 24,000 ouvriers, et qui ont consommé en combustible 500,854,400 kil. de charbon de bois et 324,019,025 kil, de houille et coke.-Il en est résulté une fabrication d'une valeur de 58,835,909 f. de fonte; 90,651,628 f. de fer; 6,224,978 f. d'acier; 6,762,650 f. de fil de fer; 225,210 f. d'ancres; 658,308 f. de fanlx et faucilles; 1,597,746 f. de limes. MÉTAUX DIVERS.- Nous avons fait connaître les produits principaux du travail de nos forges en 1851. Voici, quant à la production et à la consommation des autres métaux en 1832, des renseignements extraits tant des rapports des ingénieurs des mines que des états de douanes, Argent indigène, 590,111 f.; fonte de fer étrang., 1,019,984 f. fer étranger, 1,067,203 f.; acier étranger, 534,096 f.; cuivré indigène, 590,000 f.; cuivre étranger, 10,643,987 f.; plomb indigène, 226,000 f.; plomb étranger, 5,498,487 f.; étain étrang., 2,012,363 f. zinc étranger, 1,187,885 f. BRONZES. La fabrication du bronze occupe environ 5,000 ouvriers. La valeur des productions annuelles est de 20,000,000 £. Celle des exportations de 7 à 8,000,000 f. PLAQUÉ. - Ce genre d'industrie est concentré à Paris; il y existe 20 fabriques, dont 9 principales, qui produisent annuellement 6,000,000 f. de plaqué. L'export. est d'environ 2,000,000 f. MACHINES A VAPEUR.-Au 1er janvier 1834, il existait en France 947 machines à vapeur d'une force totale de 14,746 chevaux, Sur ce nombre 759 étaient d'origine française, 144 d'origine étrangère et 44 de source non constatée. - Sur les 903 machines d'origine connue, 334 étaient à basse pression, 569 à haute pression. Ces résultats prouvent que la construction des machines a fait en France des progrès très rapides. Le premier pont suspendu, établi de Tain à Tournon, date de 1824.-En 1834, il en existait en France plus de 80. SOIERIES.Il existe en France 84,640 métiers produisant annuellement une valeur en soieries de 211,550,000 f.-Ces métiers occupent 169,280 ouvriers et emploient 139,623,530 f. de soie.-La main-d'œuvre est de 70,926,670, ou environ 500 f. par ouvrier; -Le bénéfice et intérêt du capital employé, de 21,000,000.- La fabrique de Lyon seule, en temps ordinaire, occupe 40,000 métiers, emploie 80,000 ouvriers et produit 100,000,000 f.- La consommation intérieure en soieries françaises est de 75,000,000 f. L'exportation est de 138,550,000 f. On calcule qu'une once de graine (œufs) produit 39,000 vers à soie, qui consomment 1,000 kil. de feuilles de mûriers et donnent 60 kil. de cocons, dont on extrait 6 kil, de soie à 44 f. le kil · Produit brut : 264 f f.; ETOFFES DE LAINE.-La totalité des étoffes de laine fabriquées annuellement en France a une valeur de 420,000,000 f. Dans cette évaluation sont compris : les draps, pour 250,000,000 ·les tissus (mérinos et bombazines), pour 20,000,000 f.; chales de laine pour 20,000,000 f.;-les tissus inférieurs, les serges, etc., pour 130,000,000 f. - les Cette importante fabrication emploie pour 210,000,000 f. de laines françaises et pour 20,000,000 f, de laines étrangères. — La main-d'œuvre, le bénéfice du fabricant et l'intérêt des capitaux employés à la fabrication représentent 190,000,000 fr.-On évalue la consommation intérieure des étoffes de laine à 392,000,000 f.; à raison de 12 f. par indiv.-L'export, est d'environ 28,000,000 f. CHALES,Nous venons de voir que la fabrication des châles de laine a une valeur de 20,000,000; celle des châles en poil de chèvre du Thibet, dits cachemires français, s'élève à 6,000,000 f. - La matière première arrive au commerce par la voie de Moscou.-L'exportation annuelle est de 1,000,000 f. ETOFFES ET FILATURE DE COTON. Le produit total des fabriques qui emploient le coton est évalué annuellement à 600,000,000 f. Ces fabriques consomment 110,000,000 f. de matières premières, paient 400,000,000 f. de salaires et transp. et donnent 30,000,000 de bénéfices au fabricant, déduction faite de 60,000,000, qui représentent l'intérêt des capitaux employés. On évalue le produit annuel de la filat. de coton à 170,000,000 f. Cette industrie emploie 270,000 métiers qui occupent 325,000 ouvriers et filent 37,000,000 kil de coton. La consommation intérieure en cotonnades françaises est de 543,000,000 f.-L'exportation est de 57,000,000. TULIE.La France renferme 1,500 métiers, qui produisent annuellement pour 7,500,000 f. de tulles, auxquels la broderie Cette industrie paraît être donne une valeur de 32,725,000 f. dans un état de souffrance assez prononcé. COMMERCE ET FABRICATION DEs cuirs, etc.-SOULIERS, SELLERIE- On calcule qu'il entre chaque année dans les tanneries françaises 750,000 peaux de bœufs, 250,000 peaux de vaches, 400,000 peaux de veaux, 125,000 peaux de chevaux provenant des troupeaux français, et non compris celles qui sont importées. On évalue à 100,000,000 paires le nombre des souliers fabriqués annuellement en France, et le salaires des ouvriers cordonniers à 300,000,000 f. - La sellerie française est très estimée dans les pays étrangers. Ses exportations annuelles s'élèvent à plus de 2,000,000 f. - 1 POTERIE FINE. PORCELAINE, ETC.-Il existe en France 12 fabriques de poterie et faience fine, dont les produits annuels sont d'environ 5,000,000 f. Les produits des fabriques de porcelaine sont de 5 à 6,000,000 f. L'exportation des porcelaines est de 3 à 4,000,000 fr. VERRERIES, CRISTALLERIES, ETC.—Il existe en France environ 200 fours en activité, dont 8 pour le cristal et 4 pour les glaces. Leurs produits annuels sont évalués à 29,000,000 f., savoir: 3,000,000 cristal, 2,000,000 glaces, 3,500,000 verre à vitres, 6,000,000 gobeletterie et verroterie, 14,500,000 bouteilles. Cette industrie occupe EBÉNISTERIE, FABR. DE MEUBLES. — Paris 4,000 ouvriers.-Ses produits annuels sont de 12,500,000 f. Ses exportations de 1,000,000 f. La fabrication des sucres de betteSUCRE DE BETTERAVE. — rave, conquête de l'industrie française, occupe 72,000 hectares de terrain, emploie un capital de 60,000,000 f. et procure du travail à 150,000 ouvriers. — M. Payen, chimiste habile et industriel distingué, pense qu'alors même que la consommation s'élèverait, comme en 1826, à 72,000,000 kil de sucre, le sol de la France peut suffire à cette production sans entraver ni rendre plus rares les produits des autres cultures. COMMERCE. COMMERCE AVEC LES ETATS EUROPÉENS.-Ce commerce présente pour 1833 les résult, suiv. (exclusiv, au numéraire et aux lingots): 332,506,547 Exportations. Commerce spécial. 818,779,390 Commerce général. . 486,273,013 305,405,879 752,604,493 Importations. Commerce spécial. Commerce général. 447,198,614 66,174,897 Balance en faveur de la France. Les colonies françaises et les pays situés hors d'Europe, avec l'ile Maurice; les Antilles hollanlesquels la balance du commerce est en faveur de la France, sont: Alger; - le Sénégal; daises et anglaises; — les Antilles danoises; - les Antilles espales Etats-Unis; - le gnoles; - Haïti; la Guyane française ; - le Chili; le Pérou. Mexique; le Brésil; COMMERCE SPÉCIAL, La valeur des importations du commerce spécial, ou de consommation intérieure, s'est élevée, de 1820 à 1833, à 5,825,581,607 fr., savoir: Matières nécessaires à l'industrie. MARINE MARCHANDE. — Navires. 86,126 84,163 Tonnage. Equipages. 2,960,949 364,890 2,847,311 357,843 Voici le classement d'après leur ton. nage, des 15,025 navires qui au 1er janvier 1834, composaient la marine marchande française. - 1 navire de 1,000 tonneaux; 2 de 7 à 800; - 1 de 6 à 700,-11 de 5 à 600;- 44 de 4 à 500; 187 de 3 à 400; - 559 de 2 à 500; - 1,200 de 1 à 200; 1,485 de 60 à 100;-1,037 de 30 à 60;-10,518 de 50 et au-dessous. · Total 15,025 navires, jaugeant ensemble 647,107 tonneaux. INSTITUTIONS RELATIVES A L'INDUSTRIE ET AU COMMERCE. Il y a auprès du ministre du commerce (à Paris): Un Conseil Un Conseil général du Commerce. - Un supérieur du Commerce. Conseil général des Manufactures.-Un Comité consultatif des arts et des manufactures. Un Conseil de perfectionnement du Conservatoire Un Jury assermenté pour l'examen des marchandises prohibées. Des Commissaires experts royal et des Ecoles des arts et métiers. pour la vérification des marchandises présentées aux douanes, Le Conservatoire royal des Arts et Métiers est établi à Paris, Les Ecoles royales des Arts et Métiers existent à Châlons-surMarne et à Angers. Les Chambres de commerce sont au nombre de 32. Elles présentent leurs vues sur les moyens d'accroître la prospérité, de détruire les causes qui arrêtent les progrès du commerce, Elles sont établies à Paris, Amiens, Avignon, Bayonne, Besançon, Bordeaux, Boulogne, Caen, Carcassonne, Dieppe, Dunkerque, Grauville, La Rochelle, Laval, Le Havre, Lille, Lorient, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nantes, Nimes, Orléans, Reims, Rouen, SaintBrieuc, Saint-Malo, Strasbourg, Toulouse, Tours et Troyes. Paris possède la Société d'Encouragement pour l'industrie natiomanufactu nale. L'Académie de l'industrie française (agricole, turière et commerciale). Les Etats européens avec lesquels la balance du commerce est en faveur de la France, sont : l'Angleterre ; - la Hollande; — les villes Anséatiques; - l'Allemagne; la Grèce ;-le Portugal; l'Espagne; la Toscane et les Etats Romains; - la Suisse. COMMERCE AVEC LES PAYS HORS D'EUROPE. Ce commerce présente pour 1833 les résultats suivants (excl. au numér. et aux ling.): 1 Société d'Encouragement des Arts et Métiers, à Metz. 3 Musées IndusExportations, Commerce spécial.... 226,918,707) 506,961,976 Conservatoire des Arts et Métiers, à Metz, Commerce général. 185,731,592 Importations. Commerce spécial. :. Commerce général. 246,077,138 1 Société pour le progrès du commerce et de l'industrie, à Rouen. →→ Statistique Médicale. • › Nul ne peut exercer en France la profession de médecin, de | chirurgien ou d'officier de santé sans avoir été préalablement ezaminé et reçu, conformément à une loi rendue en 1805. Cette Joi reconnaît des officiers de santé (degré inférieur), et des docteurs en røddeçine qu en-chirurgie (degré supérieur). L'exercice de la profession de sage-femme doit être aussi précédé d'un examen et d'une réception. Les sages-femmes ne peuvent employer les instruments dans les cas d'accouchements laborieux sans appeler un médecin ou un chirurgien. L'exercice de la profession de pharmacien n'est également autorisée qu'après des études, un examen et réception préalables. Les pharmaciens ne peuvent délivrer de préparations médicinales ou de drogues composées que d'après la prescription d'un médecin ou d'un chirurg. Ils conservent sous clef les substances vénéneuses. Les remèdes dont la préparation est secrète ne peuvent être aumoncés ni vendus qu'avec l'autorisation du gouvernement, qui a le droit d'en acheter la propriété et d'en publier la préparation. ENSEIGNEMENT. FACULTÉS ECOLES DE MÉDECINE, ECOLES DE PHARMACIE (Voir ci-dessus, Statistique de l'Instruction publique, p. 69 et 70). La Faculté de Médecine de Paris possède une bibliothèque, un muséum et un laboratoire pour les manipulations chimiques, Il existe à Paris, outre les 16 cours de cette faculté (qui, en 1832, comptait 6,790 élèves): ves. T - VIER-D'ANGERS, D. M. Traité de la moelle épinière et de ses IIe Section. M. honoraires. ABRAHAM, D. M. ANDBAL père, D. C. AULAGNIER, D. M.-Rech, sur l'emploi du feu dans les maladies réputées incurables.-Cousid, sur l'âge critique des femmes. Traité de la fièvre jaune.- MESTIVIER, prof. en méd. – HOREAU, D. M. M. titulaires. ALLARD, méd. en chef de St-Denis. Essai sur siége et de la nature des maladies.- Art, sc. et de bibliogr, méd. le catarrhe de l'oreille. Hist. de l'éléphantiasis des Arabes.-Du - BROUSSAIS, méd, en chef de l'hôp. du Val-de-Grâce (voir Acad. des Sc. morales) - BOURDOIS, D. MITARD, med. de l'instit, des Sourds-Muets.-Mém, sur le pnémo-thorax.-Traité des maladies de l'oreille, Rapport et notice sur le sauvage de l'Aveyron. Art, de sc. méd,—LANDRÉ-BEAUVAIS, prof. de clinique à la Fac. de Méd. Séméiotique ou traité des signes des maladies. Art, de sc. méd, RÉCAMIER, méd. de l'Hôtel-Dieu.- LHERMINIER, méd. de la Charité. Not. et art. sur les sc, méd.—JADELOT, méd. de Une Ecole pratique (de sciences médicales) contenant 120 élè- l'hop des enfants. Mém, sur des sujets de méd.- ANDRAL fls, Précis d'anatomie Une Ecole de dissection. - 8 Cliniques, dont 4 médicales, prof. à la Fac de Méd. - Clinique médic. 3 chirurgicales et une d'accouchement. Un Cours de botanique pathologique, etc.- CHERVIN, D. M.- Ecrits sur la fièvre jaune, avec herborisations. Une Ecole d'accouchement destinée à former-FERRUS, méd. de la Salpêtrière, Consid, sur les alienês, etc. des sages-femmes et pouvant contenir de 0 à 80 élèves. Enfin M. associés. BIETT, méd. de l'hôp. Saint-Louis.- Articles et 42 Cours particuliers de diverses sciences médicales mémoires sur les sc, médic. HONORÉ, méd. de l'hôpit. Necker. M. adjoints. BOISSEAU, D. M.- Notice historique sur la vie, les écrits et la doctrine d'Hippocrate. Sur la nature et le traîtement de la goutte.- Nosographie organique, etc, — DE KERGARADEC, agrégé à la Fac. de Méd.—HAMEL, D. M.- COLLINEAU, médecin, de Saint-Lazare.-Mémoire sur l'absorption par les vaisseaux capillaires, sanguins et lymphatiques, Rapport sur la diphtérite, etc. - ROCHE, D. M. Dissertat, sur les phlegmasies du système fibreux des articulations.→ Nouveaux éléments de pa thologie medico-chirurgicale. — De la nouvelle doctrine médicale, etc.-Articles de critique médicale, BOUILLAUD, prof. à la Faculté de Méd. - Traité clinique et physiologique de l'encéphalite. Traité clinique et expérim, des fièvres prétendues essentielles. -Traité prat., théor, et stat, du choléra-morbus.—Art. de méde cine, etc. ·BRICHETEAU, méd, de l'hôp. Necker Dictionn, de Méd.- Traité de l'hydrocéphale aiguë.→ Traité du croup.— Art. de méd. ROSTAN, méd de l'Hôtel-Dieu. Cours de béd, clis ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE. Cette académię, créée en 1820 et organisée en 1829, est ins tituée spécialement pour répondre aux demandes du gouvernement sur tout ce qui intéresse la santé publique, et principalement sur les épidémies, les épizooties, les différents cas de médecine, la propagation de la vaccine, l'examen des remèdes nouveaux et des remèdes secrets, les eaux minérales naturelles ou factices. Elle est en outre chargée de continuer les travaux de la Société royale de Médecine et de l'Académie royale de Chirurgie. | | L'Académie royale de Médecine est divisée en 11 sectious. Telle qu'elle est actuellement organisée, elle comprend des membres honoraires, associés, titulaires et adjoints ; mais elle doit être, par les extinctions, réduite à 100 membres, savoir: 60 titulaires et 40 adjoints; il y aura en outre 40 associés non résidants, 20 ass. étrangers et 10 ass, libres. —Voici la composition actuelle de l'Académie et l'indicat, des principaux ouvrages des académiciens.nique (couronné par l'Acad. des Sc.), etc. FAIRьt, D. M.; a Tre Section. obtenu un grand prix de statistique à l'Acad. des Sc,, pour des Membres honoraires. rech, sur l'aliénation mentale. - MANRY, méd, de l'hôp. St-Louis, MACARTAN, D. M. — Jourdan, D. M.- Exposition de la doctrine médicale homeopatique. Articles de sciences médicales. sur l'anthropogenesie, etc. - CASTEL, D. M.-Analyse de la No-JADIOUX, agrégé à la Faculté de Médecine. etc. M. honoraires. LACOURNÈRE, D. M. – BARBIER, ancien chirurgien en chef du Val-de-Grâce. Observations chirurgicales, GUERBOIS, chirurg, de l'hôp, de la Charité, — GRATEREAU, D. C. M. titulaires. BOUGON, D. C. CLOQUET (Jules), profess. chirurg. de l'hôpital Saint-Louis,--Anatomie de l'homme. - Anatomie des vers intestinaux. - Pathologie chirurgicale, etc. DUVAL, membre de l'ancienne Académie royale de Chirurgie. Le baron YVAN, D. M., ancien chirurg. de l'empereur Napoléon. LALLEMENT, D. C., profess. de médecine opératoire, chirurg. en chef de la Salpêtrière. BAFFOS, chirurgien de l'hôpital des Membres titulaires. -CLOQUET (Hipp.), agrégé près de la Faculté de Médecine.- Traité des odeurs.-Faune des médecins. Traité d'anatomie descriptive.-Traité de l'anatomie de l'homme, DUMERIL, Prof, à la Fac. de Méd. (voir Acad. des Sc.). GASC, prof-med de l'hôp. militaire du Val-de-Grâce.- Mém. sur le typhus et les épidémies. Dissert, sur la science des accouchements et sur divers points de doctrine médic.—Art, de médecine. VIREY, ancien pharm des hóp. militaires, D. M.- Hist. naturelle du genre humain. Hist. Daturelle des médicaments, des ali-enfants, Le baron DUBOIS, prof, how, à la Fac, de Méd.— MAR ments et des poisons.-Hist. des mœurs et de l'iust, des animaux. JOLIN, chirurg. en chef de Beaujon.- Manuel d'anat. Art, de -Traité de pharmacie théorique et pratique.-Articles sur les sc. sc, méd. et chirurg. —RÉVELLLÉ-PARISE, D. M.- Mém, sur l'exismédicales.—MAGENDIE (voir Acad, des Sc.), méd, de l'Hôtel-Dieu. de la cause organique du tempérament mélancolique.- Recb, sur -PARISET, méd. de la Salpêtrière, seer. perpét. de l'Acad.-Rap- les causes de la mélancolie dont sont atteints la plupart des hommes port sur la fièvre jaune.—Trad. d'Hippocrate. - Ouvrages sur les célèbres, etc. DUBOIS (Paul), chirurgien adjoint de la maison sciences méd. Eloges de Corvisart, de Cuvier et autres grands royale de santé.— Mémoire sur la gestation, etc. — SANSON, chimédecins. — RIDES, D. M. — De l'anatomie pathologique consi-rurgien de l'Hôtel-Dieu. Ecrits sur la taille. Auteur avec dérée dans ses rapports avec la science des maladies — Mémoires M. Roche des nouveaux élém, de pathologie médico-chirurgicale. sur les maladies des artères. Articles de chirurgie et d'anatomie. M. associé. LAURENT, chirurgien principal d'armée. Membres associés. →→→ EDWARDS, D. M. (voir Acad. des Sciences M. adjoints. BEGIN, chirurg. en chef de l'hôpital militaire de morales) SERRES, méd. à l'hôp, de la Pitié (voir Acad. der Se.). Strasbourg.-Ecrits sur la physiologie pathologique, la médecine Membres adjoints. → BOURDON, méd, du dispensaire de la Soc. opératoire, la thérapeutique, etc. — ESPIAUD, D. M. — OUDET, Philanthropique. - Physiologie médic. - Physiologie comparée. dentiste. - Mémoires sur l'anatomie, la physiologie et les altéra-Lettre à Camille sur la physiologie.- HELLER, D. M.- OLLI- tions des dents. JOURDA, D. M, VELPEAU, chirurgien de la |