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Histoire géographique.

GAULE ROMAINE. Le pays compris entre les Pyrénées, les Alpes, le Rhin, l'Océan et la Méditerranée, reçut des Romains le nom de Gaule (Gallia). Ce pays était habité par des peuples qui entre eux, dit César, s'appelaient Celtes. Qui ipsorum lingua Celta nostra vero Galli vocantur. » (Comment. L. 1.)

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C. Mediomatricorum, Metz.
C. Leucorum, Toul. — C. Verodunensium, Verdun.
IIe Belgique. — 12 cités. - Métropole, Reims.
C. Remorum, Reims. - C. Suessionum, Soissons.

Ire Lyonnaise.
C. Lugdunensium, Lyon.
gonum, Langres.

C. Catel

C. AEduorum, Autun. — C. Lin

Avant la conquête par César, ce pays porta long-launorum, Châlons-sur-Marne, C. Veromanduorum, Vermand. temps, chez les Romains, le nom de Gaule transalpine, -C. Atrabatum, Arras. - C. Camaracensium, Cambrai.-C. Turà cause de sa position au-delà des Alpes. — A la même nacensium, Tournai. C. Sylvanectum, Seulis. — C. Bellovaépoque, les Gaulois, peuples guerriers, avaient fait corum, Beauvais.-C. Ambianensium, Amiens.-C. Morinorum, des établissements en Italie, et y occupaient, sur le Terovanue. C. Bononensium, Boulogne. versant oriental des Alpes et dans les Apennins supéGRANDE SÉQUANAISE. - 4 cités. Métropole, Besançon. rieurs, plusieurs provinces qui, à cause de leurs C. Vesontiensium, Besançon. C. Equestrium, Noviodunus, habitants, étaient nommées Gaule cisalpine. Les Nyon.-C. Elvitiorum, Aventicus, Avranche. C. Basiliensium, Bâle. auteurs latins contemporains de César, ayant égard à fa diversité des habits des Gaulois, et à la manière dont LYONNAISE (4 Subdivisions. - 26 cités). ces peuples portaient leurs cheveux, divisaient les 8 cités. Métropole, Lyon. deux Gaules en trois parties. Ils'appelaient la Gaule cisalpine Gallia togata, parce que ses habitants avaient adopté la robe longue des Romains, toga romana. La partie de la Gaule transalpine située dans le bassin du thone, depuis le lac de Genève jusqu'à la Méditer-catum, ranée, et sur la Méditerranée, entre l'Italie et l'Espagne, était nommée Gallia braccata, à cause des braies ou bragues, sorte de jaquette courte, retenue à micuisses par des cordons, en usage chez les peuples de ce pays, qui portaient en outre la saye (sagum), espèce de manteau, ou plutôt de blouse grossière. On nommait Gallia comata (Gaule chevelue), le reste de la Gaule, dont les habitants se distinguaient par une longue chevelure flottant sur leurs épaules.

Seez.

II® Lyonnaise.

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C. Rotomagensium, Rouen.-C Baiocassium, Bayeux.-C. Abrin-
Avranches. C. Ebroicorum, Evreux. - C. Sagiorum,
C. Lexoviorum, Lisieux. C. Constantia, Coutance.
IIIe Lyonnaise. 9 cités. Métropole, Tours.
C. Turonum, Tours. - C. Cenomannorum, le Mans.-C. Re-
-C. Namnetum,

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donum, Rennes. C. Audecavorum, Angers.
Nantes.-C. Coriosopitum, Cornouailles.-C. Venetum, Vannes.
- C. Osismorum, Ossimor. C. Diablintum, Jublins.
Ive Lyonnaise ou Senonaise. — 7 cités. Métropole, Sens.
C. Senonum, Sens. — C. Carnutum, Chartres. — C. Autissiodu-
Auxerre. C. Tricassinum, Troyes. - C. Aurelianorum

rum,

Du temps de César, la Gallia braccata était désignée Orleans.-C. Parisiorum, Paris. — C. Meldorum, Meaux.

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indifféremment sous le nom de Provincia, Provincia Romanorum, Provincia ulterior; ce dernier nom lui avait C. Viennensium, Vienne. C. Genavensium, Genève.— C. Alété donné pour la distinguer de la Gaule cisalpine, bensium, Aps.-C. Gratianopolitana, Grenoble. — C. Diensium, Die. - C. Valentinorum, Valence. C. Tricastinorum, Saintqu'on appelait à Rome Gallia citerior. César les nomma Pol-Trois-Châteaux.-C. Vasiensium, Vaison.-C. Arausicorum, Tune et l'autre Provincia, parce qu'elles avaient été Orange. C. Cabellicorum, Cavaillon. C. Avennicorum, réduites en provinces romaines avant qu'il vint dans Avignon.-C. Arelatensium, Arles.-C. Massiliensium, Marseille. les Gaules. Le reste de la Gaule transalpine, habité ALPINES (2 subdivisions. 10 cités). par trois grands peuples différents, les Belges, les Pennines et Grates. 2 cités. Métropole, Moutier. Celtes et les Aquitains, se nommait simplement la Gaule; C. Centronum-Darantasia, Moutier-en-Tarentaise. c'est celle qui, pendant dix années, fut le théâtre des combats et des victoires de César; celle qu'il dompta et qu'il réunit à l'empire romain.

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vers côtés, la Gaule se trouva partagée en trois grands Le royaume des Francs qui comprit les deux Germanies, les deux Belgiques, les deuxième, troisième et quatrième Lyonnaises.

Le royaume des Bourguignons qui fut formé de la première Lyonnaise, de la grande Séquanaise, des Alpes Pennines, partie des Alpes maritimes et de la

presque totalité de la Viennoise.

Le royaume des Visigoths que composaient les deux Aquitaines, la Novempopulanie, la première et la seconde Narbonnaises et une partie des Alpes Pennines. Cette division existait encore en partie à la fin de la première race des rois français. Les pays occupés par les Francs formaient alors les royaumes d'Austrasie et de Neustrie. Le royaume des Bourguignons avait en outre été conquis par eux. Celui des Visigoths avait été démembré. La Novempopulanie prise par les Vascons était devenue la Gascogne. La Narbonnaise, tombée au pouvoir des Sarrasins, formait la Septimanie, et le littoral de la Méditerranée, connu du temps des Romains sous le nom de Provincia, et naguère encore sous celui de Provence, occupé par les Östrogoths et par les Visigoths était devenu momentanément le duche de Gothie. L'empire des Francs s'était accru aussi vers le nord. Mais nous n'avons pas à parler ici des conquêtes que ce peuple guerrier avait faites au-delà du Rhin.

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EMPIRE DE CHarlemagne, Les Etats légués par Pépin - le - Bref à Charlemagne comprenaient, sur la gauche du Rhin, l'ancienne Gaule moins l'Aquitaine et la Gascogne, et sur la droite de ce fleuve la France orientale, la Thuringe, le pays des Allemands et celui des Bavarois. L'empire de Charlemagne, augmenté par les conquêtes de ce grand homme, s'étendit en Espagne jusqu'à l'Ebre, en Italie jusqu'à Gaële et Bénévent; en Dalmatie, jusqu'aux bouches du Cattaro; en Esclavonie et en Pannonie, jusqu'au Danube; en Germanie, jusqu'à la Saal, et dans le pays des Saxons jusqu'à l'Elbe et son embouchure dans la mer du Nord. L'empire de Charlemagne était plus grand de moitié que celui de Napoléon. Eginhard en a tracé le tableau suivant :

Charlemagne, par des guerres mémorables, acquit PAquitaine et la Gascogne, toute la chaine des monts Pyrénées et jusqu'au fleuve de l'Ebre qui, sortant de chez les Navarois, et baignant les champs les plus fertiles de l'Hispanie, vient se jeter dans la mer Baléare sous les murs de Tortose; ensuite toute l'Italie qui, depuis Aoste jusque dans la Calabre inférieure, où l'on sait que se trouvent les limites des Grecs et des Bénéventins, s'étend en longueur plus de mille fois mille pas; puis la Saxe, qui n'est pas une petite partie de la Germanie, et qu'on regarde comme double en largeur du pays qu'habitent les Francs, tout en l'égalant en longueur; de plus, les deux Pannonies et la Dacie, situées sur l'autre rive du Danube, et l'Istrie, et la Liburnie, ainsi que la Dalmatie, excepté les villes maritimes, dont, par amitié, et à cause du traité conclu, il laissa jouir l'empire de Constantinople. Enfin, il dompta tellement toutes ces nations barbares et féroces situées en Germanie, entre le Rhin et la Vistule, l'Océan et le Danube, presque semblables par le langage, mais bien différentes par les mœurs et les manières, qu'il les rendit tributaires. Parmi ces nations, les principales sont les Welebati, les Sarabes, les Abodrites, les Boemani, celles-là furent chatiées par la guerre; d'autres en

nombre beaucoup plus grand furent reçues à soumission. » (Vita. Karol. Mag., cap. 15.)

DÉMEMBREMENT DE L'EMPIRE DE CHARLEMAGNE. ROYAUME DE CHARLES-LE-CHAUVE. Cet empire imDébonnaire, les Sarrasins avaient repris une partie du mense se démembra peu à peu. Déjà sous Louis-leavait été reportée de l'Ebre sur le Llobregat. Deux ans territoire situé au-delà des Pyrénées, et la frontière après la mort de ce prince, en 843, ses trois fils se partagèrent ses Etats. Lothaire eut le titre d'empereur, avec l'Italie et toutes les provinces de la Gaule comprises entre les Alpes, le Rhin, l'Escaut, la Meuse, la Saône et le Rhône. Louis, qui fut surnommé le Germanique, eut gauche de ce fleuve, seulement les territoires de Worms, tous les pays situés au-delà du Rhin et sur la rive de Spire et de Mayence; enfin, Charles-le-Chauve qui compta parmi les rois de France, eut en partage le reste de la Gaule situé à l'occident du Rhône, de la Saône, de la Meuse et de l'Escaut. — En 855, un nouveau partage démembra l'empire de Lothaire ; ce prince se fit moine; son fils Louis eut l'Italie avec le titre d'empereur; Charles fut roi de Provence et de Bourgogne; Lothaire eut l'Austrasie comprise entre l'Escaut, la Meuse et le Rhin. Ce pays désigné alors sous le nom d'où est venu le nom de Lorraine. de Lotharii regnum, fut appelé plus tard la Lotharingie, Lothaire, qui avait hérité, en 863, des Etats de son frère Charles mort sans enfants, mourut lui-même sans laisser de postérité, et au mépris des droits de leur neveu Louis, empereur d'Italie, Charles-le-Chauve et Louis-le Germanique se partagèrent ses Etats en 870. Le royaume. de Charles-le-Chauve comprit alors, la Neustrie, la Bretagne, l'Aquitaine, la Gascogne, la Septimanie, toute la partie de la Bourgogne située sur la rive droite du Rhône et de la Saône, et quelques provinces sur la rive gauche du Rhône, telles que le Lyonnais, le Viennois, et au-delà de la Saône et de la Meuse, Besançon, Tongres, Malines, Liers, le comté de Toxandrie, Meuse-Inférieure, une partie du pays de Liége et enfin une partie du Brabant et du Hasbaigne, le pays de la Meuse. les Ardennes depuis la source de l'Ourthe jusqu'à la

FRANCE FÉODale.

- La faiblesse des descendants de

Charlemagne laissa morceler le royaume, et quand la couronne passa à une autre race, la Gaule démembrée se trouvait partagée en huit grandes souverainetés indépendantes, qui formaient ce qu'on peut réellement appeler la France féodale.

Le duché de France,
Le duché de Normandie,
Le duché de Bretagne,
Le duché d'Aquitaine,
Le duché de Gascogne,
Le duché de Bourgogne,
Le comté de Toulouse,
Enfin le comté de Flandre.

Tous ces Etats principaux se subdivisaient en diverses provinces.

ROYAUME DE FRANCE.

Lorsque Hugues-le-Grand, chef de la race des Capétiens, fut, en 987, élu roi des Français, le duché de France comprenait seulement lá Picardie, l'Ile-de-France proprement dite et l'Orléanais.

Ge duché devint alors le royaume de France, et le nom de France fut employé à la place de celui de Gaule, pour désigner la totalité des pays tant ceux d'abord soumis aux rois des Français que ceux qui reconnaissaient dès lors leur suzeraineté et qui furent réunis par la suite au domaine royal.

Le royaume s'agrandit de siècle en siècle, les rois de France ne négligèrent aucune occasion légitime ou opportune d'agrandir leurs Etats,

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1829 Comté de Chartres. en 1284.

1884 Lyonnais. 1355 Dauphiné. 1861 Languedoc. 1865 Limousin.

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Déjà réuni une fois à la couronne,

- Déjà réuni à la couronne en 1307 et 1810.
Cédé en 1849 à Philippe de Valois.

Appartint dès 1270 au roi Philippe-le-Hardi,

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Plusieurs fois conquise. — Cédée à la France par la paix de Munster en 1648, confirmée par le traité de Nimègue en 1678.

1707 Comté de Dunois.
1712 Vendomois.

Par reversion.

Par reversion.

1762 Principauté de Dombes. - Echangée avec le comte d'Eu 1766 Lorraine. ¡ Réunis à la France, d'après le traité de 1736, à Barrois. la mort du roi Stanislas.

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DIVISION PAR DÉPARTEMENTS. RÉPUBLIQUE. - EMPIRE. - En 1790, un décret de l'Assemblée nationale divisa le territoire français en 83 départements qui (à l'exception de Vaucluse) sont les mêmes qui existent aujour

Déjà conquis par Philippe-Auguste, en 1205.d'hui, car les deux départements qui, avec Vaucluse,
Conquis sur les Anglais.
complètent le nombre actuel de 86 ne sont que des dé-
membrements d'anciens départements.

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1465 Berri. —Acheté en 1094, par Philippe ler, aliéné en 1860,

en 1406 et en 1453.

1468 Normandie. - Déjà réunie à la couronne par Philippe-Auguste, en 1205.

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1472 Guyenne.Apportées en 1137 en dot à Louis-le-Jeune, par
Gascogne. Eléonore. Passées ensuite au pouvoir des
Anglais. Reconquises en 1453,
1477 Bourgogne. Aliénée par les rois de France en 1032 et en

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1863. Comté de Ponthieu. Partie de la Picardie démembrée du domaine royal en 1360. Engagé en 1485 au duc de Bourgogne.

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Cédé en 1185 à Philippe-Auguste. Engagé en 1485.

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Dénomination des départements, Vaucluse.

Mont-Blanc.
Alpes-Maritimes.

Dyle.-Escaut.-Forêts.-Jemmapes.
-Lys.-Meuse-Infér.- Deux-Nèthes.
Ourthe. Sambre-et-Meuse.
Rhin-et-Moselle.

Roer. Sarre.
Mont-Tonnerre.

Léman |

bien que

Doire. Pô.-Marengo.-Sésia.-Stura. Le nombre des anciens départements ne changea point pendant le gouvernement de Napoléon; les deux départements de la Corse fussent de nouveau réunis en un seul qui reprit sou nom de Corse. Il fut créé un département de Tarn-et-Garonne formé de parties détachées des départements du Lot, de Lot-etGaronne, du Gers, de la Haute-Garonne et de l'Aveyron. Les victoires et les conquêtes de l'Empereur créèrent 23 nouveaux départements qui portèrent à 130 le nombre des départements de l'Empire;

De ces 23, dix furent formés en Italie et en Suisse. 1 Duché de Parme et

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1547 Bretagne.

Appartenant aux rois de France par les mariages successifs d'Anne de Bretagne avec Charles VIII et Louis XII, et de la princesse Claude avec François Ier.

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Taro.
Arno.

1548 Comminges.

Réuni à la couronne par l'extinction de la famille des comtes de Comminges.

1552 Lorraine française ou Trois-Evêchés.-Réunie par conquête en 1552, et cédé à la France en 1648 par le traité de Munster.

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Méditerranée. — Ombrone,
Rome. - Trasymène.
Gênes

Simplon.

Montenotte.- Apennins.

Les treize autres se formèrent dans la partie septentrionale de l'empire.

9 La Hollande.

1 Partie du cercle de
Westphalie.

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3 Villes anséatiques. Bouches-de-l'Elbe.-Bouches-du-Weser.

-Ems-Supérieur.

FRANCE EN 1834. Les traités de 1815 ont fait rentrer la France dans les limites de 1790; on lui a laissé le département de Vaucluse; mais les places et territoires de Philippeville, de Marienbourg, le duché de Bouillon,

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Perche. Chartres. Basse-Bretagne. Quimper. B.-Languedoc, diocèse de Nimes. Nimes. Garonne (Haute-) H.-Langued., dioc. de Toulouse,

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etc., Gascogne, Comminge. Toulouse. Gascogne, Armagnac, etc. . Auch. Guyen., Bordelais, Médoc, Baza

dois. (Ce dép, est le plus grand.) Bordeaux. B.-Langued., dioc. de Montpell. Montpellier. Ille-et-Vilaine. H.-Bretagne, diocèse de Rennes. Rennes. Indre. Bas-Berri, Touraine, etc. Châteauroux.

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Indre-et-Loire. . Touraine, Anjou, Orléanais,

Isère.

Jura.

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Landes,

....

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Poitou.

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Tours.

H-Dauphiné, Graisivaudan, etc., Bas-Dauphiné, Viennois, etc.. Grenoble. Franche-Comté, bailliage d'Aval. Lons-le-Sauln'. Gascogne, pays des Landes, Chalosse. Mont-de-Marsan. Loir-et-Cher... Orléanais, Blaisois, Beauce, etc. Blois. Lyonnais, Forez, Beaujolais, etc. Montbrison. Loire (Haute-). . Languedoc, Velay, H.-Auvergne. Le Puy. Loire-Inférieure. H.-Bretagne, diocèse de Nantes. Nantes. Loiret.. Orléan., Sologne, Gatinais, etc. Orléans. Guyenne, Quercy. Cahors.

Loire.

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Lot-et-Garonne. Guyenne, Agénois, etc., Gascog. Agen.

Perthois, Rhémois, etc. Champagne, Bassigny, Vallage. Chaumont. Haut-Maine, Haut-Anjou. Laval.

Lot.

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Languedoc, Gévaudan..

Mende.

Maine-et-Loire.. Haut et Bas-Anjou,

Angers.

Manche..

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Châlons.

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Meuse.

Lorraine, duché de Bar, Verdu

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Moselle......

Basse Bretagne, diocèse de

Vannes, etc. . Lorraine, Messin, pays Allemands, etc.

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pagne, Sénonais, etc. . . . . Auxerre. COLONIES FRANÇAISES. Quant à ses possessions coloniales, la France a fait des pertes nombreuses. La Louisiane a été cédée à l'Espagne; Saint-Domingue est devenu la république de Haïti; dans les petites Antilles, Sainte-Lucie et Tabago ont été gardées par les Anglais qui se sont aussi emparés dans l'Océan indien de l'Ile-deFrance à laquelle ils ont imposé le nom oublié depuis long-temps d'ile Maurice. Madagascar, grâce aux secours que les gouverneurs de l'ile Maurice ont fourni au nouveau royaume des Ovas, est aujourd'hui un pays indépendant et ennemi.-La France a perdu dans l'Inde ses comptoirs de Mahé, et de Surate, et enfin dans l'Amérique méridionale elle a eu à subir le morcellement de la Guyane par les Portugais.

Les Colonies françaises actuelles sont :

Dans l'océan septentrional, les deux petites îles SaintPierre et Miquelon.

Dans l'archipel des Antilles, la Martinique, la Guadeloupe et quelques iles qui en dépendent.

Dans l'Amérique méridionale, la Guyane française. En Afrique, le Sénégal et l'ile de Gorée.

Dans l'Océan indien, l'ile Bourbon et l'ile SainteMarie de Madagascar.

Dans l'Inde, quelques établissements peu importants, Pondichery, Chandernagor, etc.

Il convient d'ajouter à cette liste Alger, conquête française en Afrique, et qui, par sa position, sa fertilité et son voisinage, peut, sous une administration éclairéc et voulant le bien, devenir de la plus haute importance.

Topographie générale.

SITUATION ET POSITION ASTRONOMIQUE. La France est située dans la partie occidentale de l'Europe elle appartient à la zone tempérée (1) Elle est comprise entre 12° 54', et 25° 57′ de longitude Est, méridien de l'Ile-de-Fer (ou 7° 6' longit. Ouest, et 5° 57' longit. Est du méridien de Paris), et entre 42° 20' et 51° 10′ de latitude Nord.

FRONTIÈRES NATURELLES ET POLITIQUES. Les frontières que la nature a destinées à la France ne sont pas celles que la politique lui a imposées.

La Méditerranée au sud-est, les Pyrénées au sud, l'Océan au nord et au nord-ouest, sont des limites naturelles; la France les a conservées; le cours du Rhin depuis son embouchure dans la mer du Nord jusqu'à Bale, la chaine du Jura, celle des Alpes, depuis la source du Rhône jusqu'à la Méditerranée, sont les limites que la France devrait avoir au nord-est et à l'est. Ces frontières, qui sont de nature à assurer la légitime défense du pays, la République les a possédées. En 1802, elles étaient reconnues de toutes les puissances européennes; le traité d'Amiens les avait solennellement consacrées. Agrandies par les victoires de l'Empire, elles ont été resserrées par ses désastres. Le congrès de Vienne fit rentrer la France dans ses limites de 1790. On disait, en 1815, qu'il fallait couper les ongles du lion; ces ongles repousseront sans doute un jour.

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La France continentale actuelle a la forme d'un hexagone irrégulier.

Deux de ses côtés, à l'ouest et au nord-ouest, sont baignés par l'Océan; le côté du nord-est est borné par la Belgique, le duché du Luxembourg, le grand duché du Rhin, faisant partie de la Prusse, le cercle du Rhin, appartenant à la Bavière, et le grand duché de Bade (séparé de la France par le Rhin); le côté de l'est a pour limites, la Suisse (cantons de Båle, de

(1) Depuis trois siècles, les températures extrêmes, en France, ont éprouvé des changements sensibles sans que pour cela les températures moyennes aient changé.. M. Arago a établi (4nnuaire du Bureau des longitudes pour 1834), dans une de ses dissertations si admirablement lucides, où les difficultés de la science sont rendues accessibles à toutes les intelligences, que les étés sont aujourd'hui moins chauds et les hivert moins rudes qu'ils ne l'étaient anciennement. Dans le Vivarais, la limite de la culture de la vigue a baissé, depuis 1561, et l'époque de la vendange a été reculée; en 1553 on faisait du vin Muscat près de Mâcon, aujourd'hui le raisin de cette espèce n'y atteint pas une maturité complète-De ces faits et d'autres analogues, l'illustre secrétaire de l'Académie des Sciences conclut qu'en Bourgogne et en Vivarais les chaleurs étaient autrefois plus fortes qu'elles ne le sont aujour ́d'hui; d'un autre côté, les observations qu'il a recueillies prouvent, que depuis le 1x siècle, le Rhône (en Provence) a gelé au moins 14 fois, de façon à ce que les plus grosses voitures pussent passer sur la glace; la Seine 18 fois; le Rhin 4 fois, et tous les fleuves de la France deux fois; ce qui suppose un froid soutenu de 18 à 20 degrés centigrades au-dessous de zéro. — Eufin, M. Arago a constaté lui-même que la température moyenne de Paris (qui est de + 11° 8 centigr.) n'avait pas, en un demi-siècle, présenté de changements qui, en mille ans, pussent s'élever à plus d'un degré. - M. Arago signale facilement la cause de ces variations du climat : « L'ancienne France, dit-il, comparée à la France actuelle, offrirait une étendue de forêts incomparablement plus grande; des montagnes presque toutes boisées, des lacs intérieurs, des étangs, des marécages sans nombre; des rivières dont aucune digue artificielle n'empêchait le débordement; d'immenses terrains que les instruments aratoires ne sillonnaient jamais, etc., etc. Ainsi, le déboisement, la formation de larges clairières dans les forêts conservées; la disparition à peu près complète des eaux stagnantes; le défrichement de vastes plaines qui devaient pen différer des steppes de l'Asie ou de l'Amérique, telles sont les principales modificatious que la surface de la France a subies dans l'intervalle de quelques centaines d'années, »

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La plus grande longueur de la France, de l'extrémité occidentale du Finistère à la pointe d'Antibes, dans le Var, est d'environ 1,064 kilomètres, ou 266 lieues de poste, et sa plus grande largeur, de Givet (Ardennes) à Saint-Jean-Pied-de-Port (Basses-Pyrénées), est d'enOn évalue sa viron 924 kilomètres, ou 231 lieues. circonférence à 4,696 kilomètres, ou 1,174 lieues, dont 2,456 kil. (614 lieues) de côtes, et 2,240 kil. (560 lieues) de frontières terrestres.

-

La superficie de la France est évaluée : Par M. de Prony, ancien directeur général du cadastre, membre de l'Académie des Sciences, à.

hectares.

540,085 kilomètres carrés, 60054,008,500 Par M. Bottin, dans l'Almanach du Commerce de Paris et de la France, excellent recueil statistique, à..

542,000 kilomètres carrés. 54,200,000 Par M. Huerne de Pommeuse, dans les Memoires de la Société royale d'Agriculture et d'après les documents existant en 1830 au ministère des finances et au cadastre, à.

Par le comte Chaptal, ancien ministre de l'intérieur,
sans la Corse, à.
52,000,000 hect.
La superficie de la Corse est de 980,510
Par le Mémorial des Forets, à,

à.

= 52,874,614

= 52,980,610 = = 53,602,871 Par MM. Bailleul et Vivien, auteurs du Bibliomappe, 85,172 licues de 2,000 toisés. 53,452,600 Par M. Balbi, dans son Abrégé de Géographie, à.. 154,000 milles carrés, = 52,763,500 id. 64,410,379 hectares.

Et avec ses colonies, à. . 188,000

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16,000

27,000

7,000

9,000 (4)

780,000

3,841,000 (5)

213,000 (6)

6,555,000 (7)

Jardins, bosquets, pares.
Pépinières.
Tourbières.

Canaux de navigation et d'irrigation,
Cultures particulières...
Terres vagues, landes, bruyères.
Propriétés bâties et imposées..
Routes, rivières, montagn., rochers, etc.

Total (sans la Corse). . . $2,000,000 hectares. (1) MM. Bailleul et Vivien ne les évaluent, en 1831, qu'à 6,521,000 hog. tares; en 1833, le Mémorial des Forêts les porte à 6,8 10,48 hectares. (2) M Jullien, dans sa Topographie des Vignobles, ne les évalue en 18225 qu'à.905,6 hectares; le Pignicole, journal spécial, en compte 2,010,000 hectares en 1833.

(3) Ce nombre a diminué par les desséchements. (4) Evalués à 10,000 hectares en 1831.

(5) D'après M. Huerue de Polomeuse, le nombre des landes, terres vỡ. gues etc., susceptibles d'être mises en culiare, était, en 1829, de 7.185,745 hectares.

(6) Evaluées á 215,000 hectares en 1831.

(7) MM. Baillent et Vivien en comptent, en 1831, 8,137,600 hectares.

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