1 college royal de 2o classe (à Nancy). bourg, Coutances, Mortain, Saint-Hilaire-du-Harcouet, Saint-Lô, Valogues, Alençon, Argentau, Domfront, Séez). 3 institutions. 24 pensions. 15 colleges (à Dieuze, Lunéville, Phalsbourg, Pont-à-Mousson, Toul, Bar-le-Duc, Commercy, Etain, Saint-Mihiel, Verdun, 25 pensions. "Instruction primaire : 3 écoles normales (à Caen, St-Lô, Alençon). Epinal, Mirecourt, Neufchâteau, Remiremont, Saint-Dié). CAHORS. 3 départ.: Lot, Lot-et-Garonne, Gers. 1 college royal de 3o classe (à Cahors). 11 colleges (à Figeac, Martel, Auch, Condom, Gimont, Lectoure, Agen, Aiguillon, Marmande, Mezin, Villeneuve-d'Agen). 43 pensions. 1 institution. Instruction primaire : 2 écoles normales (à Cahors, Auch). CLERMONT. - 4 dép : Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme. 1 école secondaire de mé·lecine (à Clermont). 2 colleges roy ur de 3o classe (à Clermont, Moulins). 12 colleges (à Ambert, Billom, Issoire, Riom, Thiers, MontLuçon, Gannat, Aurillac, Mauriac, Saint-Flour, Brioude, Le Puy). 29 pensions. Instruction primaire : 4 écoles normales (à Clermont, Moulins, Salers, Le Puy). DIJON. -- 3 départ. : Côte-d'Or, Haute-Marne, Saône-et-Loire, 3 facultés: droit, sciences, lettres. 1 école secondaire de médecine (à Dijon). 1 college royal de 2o classe (à Dijon). 20 colleges (à Arnay-le-Duc, Auxonne, Beaune, Châtillon, Saulieu, Semur, Senre, Bourmont, Chaumont, Langres, SaintDizier, Vassy, Autun, Châlons-sur-Saône, Charolles, Cluny, Louhans, Mâcon, Paray, Tournus). 36 pensions. Instruction primaire : 2 écoles normales (à Dijon, Mâcon). 21 colleges (à Armentières, Avesnes, Bailleul, Bergues, Cambrai, Cassel, Le Cateau, Dunkerque, Estaires, Hazebrouck, Lille, Maubeuge, Le Quesnoy, Saint-Amand, Turcoing, Valenciennes, Aire, Arras, Bapaume, Béthune, Saint-Omer). 3 départ.: Corrèze, Creuse, Haute-Vienne. 1 college royal de 3o classe (à Limoges). 9 rolleges (à Eymoutiers, Magnac-Laval, Saint-Junien, Brive, Treignac, Tulle, Ussel, Uzerche, Guéret). 1 école commerciale (à Limoges). 5 institutions, Instruction primaire : 4 écoles normales (à Nancy, Toul, Bar-leDuc, Mirecourt); 10 écoles modèles ( à Nancy, Lunéville, Pontteau, Mirecourt, Epinal). a-Mousson, Bar-le-Duc, Verdun, Varennes, Beauzée, Neufchâ NIMES. - 4 départ. : Ardèche, Gard, Lozère, Vaucluse, 3e classe (à Tournon). 3 colleges royaux : 2 de 2o classe (à Nimes, Avignon;; — 1 de 10 colleges (à Alais, Bagnols, Uzès, au Vigan, Aubenas, Mende, Apt, Carpentras, Orange, Valréas). 3 institutions. 3 départ, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret. 2 colleges royaux:- 1 de 2o el, (à Orléans); 2 de 3o cl. (à Tours). 5 colleges (à Montargis, Chinon, Loches, Blois, Romorantin). 3 institutions. — 29 pensions. Instruction primaire : 2écoles normales (à Orléans, Châtillon-surLoire). (1) PARIS.7 dép. : Aube, Eure-et-Loir, Marne, Seine, Seine-etMarne, Seine-et-Õise, Yonne, 5 facultés: théologie, droit, médecine, sciences, lettres (à Paris). 1 école secondaire de médecine (à Reims). 7 colleges royaux. 5 de 1re classe à Paris; 2 coléges particuliers de plein exercice ( à Paris). 1 college de l'industrie (en organisation à Paris). 20 colleges (à Troyes, Chartres, Châteaudun, Nogent-le-Rotrou, Châlons-sur-Marne, Epernay, Sainte-Menehould, Vitry-le-Fran çais, Meaux, Melun, Nemours, Provins, Etampes, Pontoise, Auxerre, Avalon, Joigny, Noyers, Sens, Tonnerre). 45 institutions. — 185 pensions. - Instruction primaire: 4 écoles normales ( 2 à Versailles, — 1 à Chartres, 1 à Châlons); 2 cours norm. pour les ins ituteurs et pour les institutrices (à Paris); 11 écoles modèles (à Dreux, Melun, Meaux, Montereau, Etampes, Pontoise, Auxerre, Avalon, Joigny, Noyers, Sens, Tonnerre) PAU. 3 départ.: Basses-Pyrénées, Hautes-Pyrénées, Landes, 1 college royal de 3e classe (à Pau). 10 colleges (à Orthez, Saint-Palais, Argelez, Bagnières, Tarbes, Vic-Bigorre, Aire, Dax, Mont-de-Marsan, Saint-Sever). 1 institution. 39 pensions. Instruction primaire 2 écoles norm. (à Pau, 1 école modèle (à Garlin). POITIERS. - Mont-de-Marsan); -4 dép. Charente-Inf., Deux-Sèvres, Vendée, Vienne. 1 faculté de droit. 1 école secondaire de médecine (à Poitiers). 1 college royal de 3 classe (à Poitiers). 14 colleges (à Châtellerault, Civray, Loudun, La Rochelle, Rochefort, Saintes, Saint-Jean-d'Angely, Melle, Niort, Saint Instruction primaire : 3 écoles norm. (à Limoges, Tulle, Guéret). Maixent, Thonars, Bourbon-Vendée, Fontenay, Luçon). 18 pensions, 3 départ. : Ain, Loire, Rhône. 1 faculté de théologie. 1 école secondaire de médecine (à Lyon). 1 college royal de 1re classe (à Lyon). 5 coldges (à Villefranche, Bourg, Nantua, Roanne, Saint- féreuces pour les instituteurs de l'arrondissement (à Rochefort). Chamond, Saint-Etienne). 5 colleges (à Sarguemines, Thionville, Charleville, Rhétel, Lannion, Saint-Brieuc, Guingamp, Quimper, Quimperlé, SaintSédan). Instruct on primaire : 2 écoles modèles (à Metz, Mézières); 2 écoles normales (à Metz, Charleville). MONTPELLIER.-4 dép. : Aude, Aveyron, Hérault, Pyrén.-Orient. 2 facultés : médecine, sciences (à Moutpellier). 2 colleges royaux de 2o classe (à Montpellier, Rhodez). 17 colleges (à Agde, Bedarieux, Béziers, Clermont, Lodève, Pezenas, Carcassonne, Castelnaudary, Limoux, Espalion, Milhau, St-Affrique, St-Geniez, Villefranche, Céret, Perpignan, Vinca). - 36 pensio s. 3 institutions Instruction primaire : 2 écoles normales (à Rouen, Evreux). | Instruction morale et religieuse : histoire sainte (Ancien et Nouveau(Celle de Rouen est dirigée par les frères des écoles chrétiennes); 2 écoles modèles (à Rouen). - 2 départ.: Bas-Rhin, Haut-Rhin. 5 facultés ? théologie pour la confession d'Augsbourg, droit, médecine, sciences, lettres. 1 college royal de 1o classe (à Strasbourg). 1 école industrielle (à Strasbourg). 1 college dit gymnase de la onfession d'Augsbourg (à Strasbourg). 11 colleges (à Bouxwiller, Haguenau, Saverne, Schelestadt, Wissembourg, Belfort, Colmar, Mulhausen, Rouffach, Thann). 1 Institution oommunale à Aubernay, 13 pensions. Instruction primaire: 2 écoles normales (à Strasbourg, Colmar). TOULOUSE. 4 dép.: Ariége, H.-Garonne, Torn, Tarn-et-Garonne. 4 facultés théologie, droit, sciences, lettres. 1 faculté pour la confession helvétique (a Montauban). ́1 école secondaire de médecine (à Toulouse). 1 college royal de 2o classe (à Toulouse). 9 colleges (à Saint-Gaudens, Foix. Pamiers, Saint-Girons, Alby, Gaillac, Castel-Sarrasin, Moissac, Montauban, 6 institutions. - 55 pensions. Instruction primaire: 2 écoles normales (à Toulouse, Alby); 6 écoles modèles (à Villefranche, Foix, Pamiers, Alby, Castres, Montauban). ENSEIGNEMENT. L'enseignement, en France, est primaire, secondaire ou supérieur. L'instruction primaire est donnée dans les écoles primaires et les écoles chrétiennes. Testament), catéchisme, Lecture des imprimés français et latins et de manuscrits ou cahiers lithographies. Ecriture (ronde, bâtarde, cursive) en lettres ordinaires et majuscules. — Eléments de la langue française (grammaire et orthographe). — Elements du calcul (les quatre premières règles appliquées aux nombres entiers et aux fractions décimalès). - Système légal des poids et mesures; { conversion des anciennes mesures en nouvelles. Premières notions de géographie et d'histoire. prend nécessairement : l'instruction morale et religieuse, la lecture, l'écriture, les éléments de la langue française et du càlcul, le système légal des poids et mesures. D'après la loi de 1833, l'instruction primaire élémentaire com ECOLES SUPÉRIEURES. Les connaissances exigées des instituteurs qui se destinent à l'instruction primaire supérieure, sont, en outre de tout ce qui est exigé des instituteurs pour l'instruction élémentaire : arithmétique proportions, règles de trois et de société. Notions de géométrie: angles, perpendiculaires, parallèles, surfaces des triangles des polygones, du cercle, volumes des corps les plus simples. Dessin linéaire, — Applications usuelles de la géométrie: arpentage, toisé, levée des plans — Notions des sciences physiques et de l'histoire naturelle, applicables aux plus simples.-Eléments de la géographie et de l'histoire generales. usages de la vie, et comprenant les définitions des machiues les Eléments de la géographie et de l'histoire de France. de la sphère.. Chant (théorie et pratique), musique, plain-cliant." Méthodes d'enseignement simultané et d'enseignement mutuel. L'instruction primaire supérieure comprend nécessaire-ment, outre les matières enseignées par les écoles élémentaires : les éléments de la géométrie et ses applications usuelles, spécialement L'enseignement, secondaire est donné dans les colléges royaux (dele dessin linéaire et l'arpentage, des notions des sciences physiques 1re, 2e et 5e classes), les colléges communaux, les institutions et les pensions. Les écoles primaires publiques sont entretenues en tout ou partie par les communes, les départements ou l'Etat. Toute commune est tenue, soit par elle-même, soit réunie à une ou à plusieurs communes voisines, d'entretenir au moins une école élémentaire. ECOLES D'ADULtes, - Si les salles d'asile sont nécessaires pour préparer aux écoles primaires les enfants trop jeunes pour fréquenter encore les écoles, d'autres écoles placées en quelque sorte au-delà des écoles primaires, ne sont pas moins utiles pour offrir à la génération laborieuse, déjà engagée dans la vie active, l'instruction qui a manqué à son enfance. Les écoles d'adultes où sont admis les jeunes gens et même les hommes faits, sont nécessaires dans les lieux surtout où l'industrie réunit un grand nombre d'ouvriers, à qui l'activité d'un travail fait en commun, et l'émulation qu'elle excite, font bientôt sentir l'importance des counaissances élémentaires qui leur manquent, et la nécessité de les acquérir. L'instruction y est la même que dans les écoles ECOLES NORMALES PRIMAIRES. Daus toute école destinée à former des instituteurs primaires, l'enseignement comprend :l'instruction morale et religieuse; la lecture; - l'arithmétique, y compris le système légal des poids et mesures; la grammaire le dessin linéaire, l'arpentage et les autres applica française; est tions de la géométrie pratique; → des notions des sciences physiques applicables aux usages de la vie; la musique et la gymnastique; - les éléments de la géographie et de l'histoire, et surtout de la géographie et de l'histoire de France. Le cours Durant les six derniers mois du d'étude est de denx années. cours normal, les élèves maîtres sont particulièrement exercés à la pratique des meilleures méthodes d'enseignement dans une ou On les plusieurs classes primaires annexées à l'école normale. forme également à la rédaction des actes de l'état civil et des procès-verbaux. On leur enseigne la greffe et la taille des arbres. Les communes chefs-lieux de département et celles dont la population excède 6,000 habitants, doivent avoir en outre une école primaire supérieure. Tout département, soit par lui-même, soit en se réunissant à un ou à plusieurs départements voisins, tenu d'entretenir une école normale primaire. L'enseignement est gratuit, dans les écoles élémentaires, pour ceux des élèves de la commune ou des communes réunies que les conseils municipaux désignent comme ne pouvant payer aucune rétribution. Il existe, dans chaque école primaire supérieure, un certain nombre de places gratuites accordées, après concours, aux enfants dont les familles ne peuvent payer aucune rétribution. Un comité local surveille chaque école communale. Un comité d' trondissement est en outre chargé de surveiller et d'encourager l'instruction primaire dans chaque arrondissement. SALLES D'ASILE. Outre les écoles primaires dont la loi de 1835 s'est occupée, il en existe de plas élémentaires encore et de non moins utiles; ce sont les salles d'asile où sont reçus les enfants de deux à sept ans, trop jeunes encore pour fréquenter les écoles primaires, et que leurs parents, pauvres ou occupés, ne savent pas comment garder chez eux. Indépendamment des avantages de sûreté et de salabrité qu'elles offrent pour les petits enfants, si souvent et si dangereusement délaissés, dans les classes pauvres, les salles d'asile ont le mérite de leur faire coutracter, dès l'entrée dans la vie, des habitudes d'ordre, de discipline, d'occupation régulière, qui sont un commencement de moralité, et en même temps ils reçoivent de premières instructions, des notious élémentaires qui les préparent à suivre avec plus de fruit l'enseignement que d'autres établissements leur offriront plus tard. L'utilité physique, intellectuelle et morale des salles d'asile est incontestable; elles sont la base, et, pour arusi dire, le berceau de l'éducation populaire; elles profitent même directement aux parents eux-mêmes; car les mères, libres des soins qu'exigeaient d'elles leurs jeunes enfants, peuvent se livrer sans inquiétude au travail, et tirer constamment un salaire de leur journée. ECOLES ÉLÉMENTAIRES. Les connaissances exigées des instituteurs qui se destinent à l'instruction primaire élémentaire, sont : - « INSTITUTEURS PRIMAIRES. Un bon maitre d'école, dit M. Guizot, est un homme qui doit en savoir beaucoup plus qu'il qui doit vivre dans une humble sphère, et pourtant doit avoir n'en enseigne, afin de l'enseigner avec intelligence et avec goût; l'âme élevée pour conserver cette dignité de sentiments et même fiance des familles ; qui doit posséder un rare mélange de douceur de manières sans laquelle il n'obtiendra jamais le respect et la con et de fermeté, car il est l'inférieur de bien du monde dans une n'ignorant pas ses droits, mais peusant beaucoup plus à ses devoirs ; commune, et il ne doit être le serviteur dégradé de persoune; donnant a tous l'exemple, servant à tous de conseiller; surtout ne cherchant point à sortir de son état; content de sa situation, parce qu'il y fait du bien; décidé à vivre et à mourir dans le sein de l'école, au service de l'instruction primaire, qui est pour lui le service de Dieu et des hommes. La législation et le gouvernement se sont efforcés d'améliorer la condition et d'assurer l'avenir des instituteurs primaires: le libre exercice de leur profession, dans tout le royaume, leur est garanti, et le droit d'enseigner ne peut être ni refusé, mi retiré a celui qui se moutre capable et digne d'une telle mission. Chaque commune doit eu outre ouvrir un asile à l'instruction primaire. A chaque école communale un maître est promis. A chaque institu FRANCE PITTORESQUE. Z STATISTIQUE DE teur communal un traitement fixe est assuré. Une rétribution spé- Les écoles spéciales de commerce établies auprès des colléges royaux, comprennent ordinairement l'histoire et la géographie, les mathématiques, la physique et la chimie, le droit commercial, la tenue des livres, le dessin linéaire, et les langues étrangères. ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR. FACULTÉS. Paris, Rouen, Toulouse); - 2 de théologie protestante (à Stras35 facultés : 6 de théologie catholique (à Aix, Bordeaux, Lyou, 9 de droit (à Aix, Caen, Dijon, Grebourg, Montauban); noble, Paris, Poitiers, Rennes, Strasbourg Toulonse); -3 de médecine (a Montpellier, Paris, Strasbourg);-7 des sciences (a Caen, Dijon, Grenoble, Montpellier, Paris, Strasbourg, Toulouse); 6 des lettres (a Besançon, Caen, Dijon, Paris, Strasbourg, Toulouse). 18 écoles serondaires de médecine (à Amiens, Angers, Arras, Be- 1 école normale destinée à former des professeurs (à Paris). 19 de 2e classe; 59 colleges royaux, savoir: 11 de 1re classe; -9 de 3 classe. - Parmi ces colléges il en est 20 où sont établis des cours préparatoires pour les élèves qui se destinent aux écoles spéciales, ou aux professions commerciales et industrielles (Amiens, Angers, Avignon, Bordeaux, Caen, Douai, Grenoble, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Poitiers, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg (1) Tournon, Versailles). Il existe aussi, annexée au collège Louis-le-Grand, à Paris, une école royale des langues orientales. Dans les facultés où l'enseignement est complet 2 colleges particuliers de plein exercice. 520 colleges communaux, dont : -l'instruction comprend : la 'morale; l'Ecriture - l'hébreu ; Faculté de théologie: le dogme; sainte; l'histoire et la discipline ecclésiastique; l'éloquence sacrée. Faculté de droit: - le droit romain; le Code civil; - le Code de commerce; la procédure civile et la législation cril'histoire du droit romain minelle; - le droit administratif ; le droit des gens. ét du droit français ; la physiologie; — là Faulté de medecine: l'anatomie; - l'histoire naturelle chimie médicale; - la physique médicale; la pathologie l'hygiène; médicale; la pharmacologie; médicale; la pathologie chirurgicale; les opérations et appareils; la thérapeutique et matières médicales; la clinique la médecine légale ;chirurgicale; la cliuique médicale; les accouchements et les maladies des femmes et des enfants, le calcul différentiel et intégral; Faculté des sciences: l'astronomie physique; la mécanique; la chimie - la phyla minéralogie; - la botauisique; l'algebre supérience; la zoologie et la physiologie comque et la physique végétale; la géologie. parée ; la géométrie descriptive; Faculté des lettres: la littérature grecque ; l'eloquence latine; la poésie latine; - l'éloquence fiançaise; littérature et de la poésie française ; toire de la philosophie anciennes l'histoire ancienne ; moderne géographie; la littérature étrangère. Les Facultés confèrent, après examen, aux élèves qui ont suivi leurs cours et d'après le degré d'instruction de ces élèves, les titres de bachelier, licencie, docteur; 1 ECOLE NORMALE. Cet établissement, placé sous la surveillance spéciale d'un membre du conseil royal de l'instruction publique, est destiné à former des professeurs pour tous les autres établissements de l'Université. La pension y est gratuite, et les élèves y sont reçus à la suite d'un concours Les principales conditions d'admission sont d'être âge de 17 ans au moins, de 23 au plus: d'avoir terminé ses études complètes dans un college royal communal; d'être bachelier es-lettres ou bachelier ès-sciences, commun (1) D'après la loi de 1833, il doit être établi, dans chaque département. une caisse d'épargnes et de prévoyance en faveur des instituteurs primaires Cette caisse será formée par une retenue annuelle d'un vingtième sur le traitement fixe de chaque instituteur communal. Le montant de la retenue sera placé, à interêts capitalises tous les six mois, au compte ouvert au tresor royal, et le pro luit total des retenues, et des inté rets será rendu à chaque instituteur à l'époque où il se retirera, ou en cas de décès dans l'exercice de ses fonctions, à sa veuve ou à ses béritiers. Parmi ces écoles, il en existait; - 29,618 catholiques; 904 804 sculement avaient adopté la protestantes et 62 israélites La totalité était ainsi classée : méthode d'enseignement mutuel. 596 écoles de 1er degré. 8.088 de 2o degré. de 3e degré. 20,617 On voit que le nombre des écoles n'a pas seulement augmenté, mais encore qu'il y a eu amélioration sous le rapport du degré - en moins; - eu plus: 12,146 de 2e degré et 1,122 d'instruction des institutions, puisqu'on compte, de 1er degré. 277 écoles de 3o degré; Une ÉCOLE DEs chartes surveillée par une commission com Total 369 écoles, divisées en 1,039 classes, compr. 92,989 élèv. posée de membres de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, NOMBRE DES ÉLÈVES. Le nombre des élèves qui en 1852 suivaient les divers établissements d'instruction publique était de : 16,303 pour ceux d'enseignement supérieur, savoir: facultés de de théol. protest., 160; - fac. de droit, 4.600; - fac. de médecine, 3,500; fac des sciences, 2,000; fac des lettres, 5.000; écoles secondaires de médecine, 986; - école normale, 57. 71,036 pour ceux d'enseignement secondaire, savoir: colléges royaux, 14,487; - colléges communaux, 29,798; institutions, 7,902: - pensions, 18,849. 1,935,624 pour ceux d'instruction primaire, savoir: – 1,200,715 garçons ; — 734,909 filles. et où l'enseignement se compose d'un cours élémentaire et d'un cours de diplomatique et de paléographie française. decine qui ressortissent de l'Université, il existe dans les trois ECOLES DE PHARMACIE. Indépendamment des écoles de mévilles où se trouvent des Facultés de médecine ( à Paris, à Montpellier et à Strasbourg) des écoles spéciales de pharmacie, dont les professeurs sout nommés par le Roi, sur la double présentation de l'école et de l'Académie des Sciences. COLLEGES BRITANNIQUES, Ces colléges ont été fondés à d'Irlande, d'Angleterre et d'Ecosse, qui la plupart se destinent Paris, à diverses époques, pour l'éducation des jeunes catholiques à la prêtrise, et qui désirent venir faire leurs études en France. L'administration de ces établissements, qui se divisent en fondations anglaises, fondations irlandaises et fondations écossaises, et dont les revenus sont déposés au trésor public, est confiée à des 2,062,963 élèves des facultés, colléges et écoles de tous les genres ecclésiastiques originaires de la Grande Bretagne, sous la surveilet de tous les degrés. PRIX COUTANT DE L'INSTRUCTION. En comparant le nombre des élèves avec les sommes dépensées par les établissements d'ibstruction primaire et secondaire, on trouve que la moyenne annuelle des sommes consacrées à l'instruction est de : 162 f. 65 c. pour chaque élève des colléges royaux. 87 17 pour chaque élève des colléges communaux. 4 15 pour chaque élève des écoles primaires. Ces sommes ne comprennent que le coût réel de l'instruction; le prix de la pension comprend en outre le logement, la nourriture, l'entretien des élèves, etc. Le nombre des enfants des deux sexes de 5 à 12 ans qui sont encore privés de toute instruction, est d'environ. Celui des jeunes gens de 20 à 21 ans inscrits sur les tableaux de recensement et qui se trouvent dans le même cas, est d'environ. Total.. 3,000,000 160,000 3,160,000 Il suffirait donc (indépendamment des frais de premier établissement) d'augmenter de 13,114.000 fr. le budget de l'instruction publique pour donner l'instruction élémentaire à tous les Français. ÉTABLISSEMENTS INDÉPENDANTS. Outre les établissements d'instruction de l'Université, il en existe qui, antérieurs à sa création, ont conservé une existence indépendante. Ces établissements sont compris, comme l'Université, dans les attributions du ministère de l'instruction publique. Nous allons les passer en revue. COLLEGE DE FRANCE.-Ce college célèbre a été institué à Paris en 1530. par François Ier. Les professeurs de cet établissement, qui ne renferme point d'élèves internes, et dont les cours sont publics, sont nommés par le ministre de l'instruction publique, sur la double présentation de l'établissement et de la classe correspondante de l'Institut. L'instruction comprend : l'astronomie; les mathématiques; la physique arithmétique; la physique expérimentale; la médecine; générale et philosophique ; - la chimie ; l'histoire naturelle; le droit de la nature et des l'histoire et la morale; gens; - l'anatomie · les langues hébraïque, chaldaïque et syriaque; — l'arabe; le persan; la langue turque ; les langues et littératures chi noise, et tartare-mandchou;- les langue et littérature sanscrites; - la philosophie grecque - la poésie; la littérature la législation comparée; les langue et littérature grecques ; et latine; l'éloquence latine; française ; l'économie politique; - et l'archéologie MUSEUM D'HISTOIRE NATURElle. Cet établissement, annexé au Jardin des Plantes à Paris, a été institué par une loi du 10 juin 1793 Les professeurs sont nommés de la même manière qu'au College de France. L'instruction y comprend : l'anatomie humaine; la botanique ; - - la zoologie; ;-- l'anatomie comparée; la chimie générale ; — la géologie ; — la minéralogie; la botanique rurale; — la culture des jardins et la naturalisation des plautes étrangères ; les arts chimiques. (Les cours y sont publics.) ECOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES. →→ Cette école a été établie auprès de la Bibliothèque Royale, par une loi du 2 avril 195. Les professeurs sont nommés par le ministre de l'instruction publique, sur la présentation de l'administrateur de l'école. Les langues qui y sont enseignées sont :-l'arabe vulgaire ; l'arabe littéral; ;- le persan; - le turc;- l'arménien ; le grec moderne ; - l'hindoustani. Il existe aussi, près de la Bibliothèque Royale, Fonds de l'Etat (y compris le montant des § 6. Colleges communaux, § 7. Instruction primaire. Vingtième de la rétribution universitaire. § 8. Dépenses diverses et extraordinaires, |