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gieux;

4,5

Cher.

9,943 497

10,440

4,0

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9.180

3,3

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576 12,109

5,2

Loire..

18.785 959

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Rapport avec la pop. gen.

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662482450230

parler plus exactement, du tableau des dispositions à la charité qui signalent chacun de nos départements, mais il n'existe d'autre document propre à arriver à la connaissance de ces dispositions que le relevé des douations et des legs faits aux pauvres, aux hos, pices, aux établissements de bienfaisance, etc. Deux auteurs se sont spécialement occupés de ces recherches, M. Benoiston de Châteauneuf et M. Guerry'; il résulte de leurs observatious que: Sur 100 donations on legs : 52 sont faits aux pauvres, aux établissements de bienfaisance, etc.; -44 aux établissements reli4 aux écoles.

--

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Sur 100 donations aux pauvres, on en compte :- 38 faites par des femmes; 33 par des filles; - 29 par des veuves. Sur 100 legs en faveur des pauvres, on en compte : — par des veuves; 36 par des filles; 25 par des femmes. Enfin, sur 200 donations et legs réunis, on en trouve : 69 faits par des filles; - 68 par des veuves ; — 63 par des femmes. Ainsi réellement les filles sont plus charitables que les veuves et celles-ci plus charitables que les femmes mariées.

La même proportion et les mêmes circonstances se font remarquer dans les donations et legs faits au clergé et aux établissements religieux.

Les hommes donnent et lèguent plus que les femmes, les femmes mariées donnent plus que les veuves, celle-ci leguent plus que femmes mariées.

Sur 200 donations et legs, on compte : 69 faits par les filles ; 6 par les veuves; - 65 par les femmes.

Les pauvres et les établissements de bienfaisance reçoivent principalement par legs; le clergé et les écoles par donations.

Les hommes donnent aussi aux écoles plus que les femmes, et parmi les femmes les filles sont aussi celles qui donnent le plus. Le tableau suivant, emprunté à M. Guerry, indique la classifi cation des départements, suivant leurs dispositions à la charité, et d'après le nombre d'habitants qui en dix ans correspond à une donation on à un legs en faveur des pauvres et des établissements de bienfaisance.

Manche,

30,560

1,2

1,222

51,782

5,4

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650

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5,098

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10,231

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Mayenne.

14,165

708

14,873

4,5

4 Lozère..

2,040 47 Lot

5,194

Meurthe.

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Meuse.

Morbihan.

Moselle.

Nièvre.

15.316 612 15,928 14,248 712 14,960 20,457 818 15,588 545

5,0

6 Haute-Garonne.

2.286 49 Oise.

5.501

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21.275 14,131

5,1

8 Var.

2,449 51 Pas-de-Calais.

5,740

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5,905

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168.463 17,0 50,064 12,5 22.441 5,0 84.589

10 Aude.

2, 82 55 Hautes-Pyrénées.

6,001

11 Basses-Alpes.

2,753 54 Nord.".

6,092

12,9

12 Haute-Loire. 13 Drôme.

2,746 55 Ardennes.

6,400

2.829 56 Haut-Rhin.

6.927

Puy-de-Dôme.

28.328

1,770

30,098

5,5

14 Gers.

2,88 57 Hautes-Alpes.

6,962

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Pyrénées-Oriental.

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Bhin (Bas-).

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Rhin (Haut-)..

16,349

544

16,893

3,9

19 Basses-Pyrénées.

Rhône.

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20 Sarthe.

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7,245

7,254

7,086

8.510

8,901

8.922

Saône (Haute).

13 105

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3.4.6 64 Orne.

9.242

Saône-et-Loire.

25,788

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9,515

Sarthe..

23,325

777 24,102

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3,449 66 Cher.

9,561

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1,500 102,837 10,9 78,005 707 21,919 918

24 Ariége.

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11,3

25 Aube.

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6,8

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10,973

28,472

6,4

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Sèvres (Deux-).

14,113 720

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28 Marne.

5.963 71 Indre..

11515

Somme..

58,475 1,168

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4.007 72 Pyrénées-Orientales. 11,644

Tarn.

16,582 655

17,037

5,0

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Var.

642

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12,843 9.521 12,913 645 15,383 669 14,052 4,9 11,054 552 11.606 4,0 12.661 653 13,294 3,3 17.105 684 17.789 5,0 1,852,984 75,119 1,928,103.

13,485

4,3

52 Isère.

4,077 75 Landes..

12.059

9,787

4,0

55 Cantal.

4,693 76 Charente-Inférieure. 13,254

15,558 4,1

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POPULATION CHARITABLE.

Nous aurions voulu pouvoir faire suivre ce tableau de la popu- 42 Loiret. lation pauvre du tableau de la population charitable, ou, pour | 43 Somme.

57 Maine-et-Loire. 58 Lot-et-Garonne. 59 Eure-et-Loir.. 40 Tarn-et-Garonne. 41 Dordogne. .

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INSTITUTIONS PHILANTHROPIQUES. Un grand nombre de sociétés et d'institutions philanthropiques existent à Paris. Mais la plupart appartiennent particulièrement à cette ville et n'étendent pas le cercle de leur bienfaits hors des murs de la capitale. Celles dont le but et l'action intéressent éga-ligion, la morale, la justice et l'humanité. lement toute la France, sont la Société de Charité maternelle, l'Hospice royal des Quinze-Vingts, l'Institution royale des SourdsMaets, l'Institution royale des Jeunes-Aveugles et la Société royale pour l'amélioration des prisons. - Quant aux autres sociétés nous n'avons donné des détails que sur celles qui, sans appartenir à aucune communion religieuse, nous ont paru plus spécialement de nature à être offertes en exemple aux départements.

commandables sous le rapport des lumières et de la philanthropie. société concourt, avec l'administration publique, et par un Conseil Une ordonnance royale institua la Société royale des prisons. Cette general de 24 membres choisis dans son sein, à apporter dans les prisons du royaume toutes les améliorations que réclament la re

SOCIÉTÉ DE CHARITÉ MATERNELLE, — Cette société a pour but de secourir les pauvres femmes en couche, de les encourager et de les aider à nourrir elles-mêmes leurs enfants. Son siége principal est à Paris, et elle a des sociétés auxiliaires dans les principales villes de France, notamment à :

Angoulême.
Arles.
Auxerre.

Avignon.

Bordeaux.

Bourg.
Bourges.
Carcassonne.

Chartres.

Marseille. Poitiers.
Reims.

Châteauroux. Metz.

Dijon.

Montauban. Rennes.

Draguignan. Montpellier. Rouen.

Le Mans.

Lille.

La Rochelle. Moulins. Strasbourg. Nantes. Toulon. Narbonne Toulouse. Limoges. Niort. Tours. Châlons-sur-Marne. Lyon. Orléans. Troyes. HOSPICE ROYAL DES QUINZE-Vingts. Cet établissement fut fondé, en 1260, par saint Louis, à son retour d'Egypte, pour 300 ou 15 fois 20 pauvres aveugles. Depuis 1814, quatre cents pensions de 150 fr. chacune ont été successivement créées pour des aveugles externes. Pour être admis, soit aux places de membres aveugles, soit aux pensions, il faut être dans un état de cécité absolue et d'indigence constatée. - Les choix se font parmi les aveugles de tous les départements du royaume.

INSTITUTION ROYALE DES SOURDS-MUETS. Cet utile établissement, fondé par le respectable abbé de l'Epée, est devenu, par un décret de l'Assemblée constituante, établissement national. Il est destiné aux sourds-muets des deux sexes, de Paris et des départements. Les élèves restent dans l'établissement six années, pendant lesquelles ils sont exercés à l'art d'articuler la parole et de la lire sur les lèvres de celui qui parle; on les met ainsi dans le cas de satisfaire au besoin des communications sociales, et de recevoir des principes moraux et religieux. Ils apprennent à lire, à écrire, à compter, la langue française, l'histoire, la géographie, le dessin et un métier ; il y a des ateliers où on enseigne l'imprimerie, la gravure, la menuiserie, l'art du tourneur et diverses professions, telles que celles de tailleur d'habits, de cordonnier, etc.-Les élèves que leurs parents destinent à une profession plus libérale sont exercés, pendant le temps consacré au travail dans les ateliers, aux études spéciales qui y ont le plus de rapport. L'institution admet des élèves gratuits et des élèves payants. Le nombre des élèves gratuits est fixé à 100, celui des élèves payants est illimité. On y reçoit tous les sourds-muets de 10 à 15 ans dont les parents peuvent payer la pension, qui est au maximum de 800 fr. pour les filles, et de 900 fr. pour les garçons. INSTITUTION ROYALE DES JEUNES AVEUGLES. Cette institution, créée par Louis XVI, en 1791, est consacrée à l'instruetion de 60 jeunes garçons et de 30 jeunes filles aveugles, qui sont entretenus aux frais de l'Etat pendant huit années. Pour y être admis, les enfants doivent être âgés de 10 ans au moins, et n'en avoir pas plus de 14.-Indépendamment des élèves gratuits, on admet dans l'institution des élèves payants. — Les aveugles y apprennent, par dés procédés particuliers, la lecture, l'écriture, la géographie, l'histoire, les langues anciennes et modernes, les mathématiques, la musique vocale et instrumentale; plusieurs métiers, tels que l'imprimerie, la reliure des livres, la vannerie, la sparterie, la filature, le tricot, etc.

SOCIÉTÉ ROYALE pour l'AMÉLIORATION DES PRISONS. L'amélioration des prisons, sous le rapport matériel et moral, a de tout temps excité la sollicitude des amis de l'humanité; ils ont de tout temps élevé la voix contre le régime vicieux de la plupart de ces établissements, régime qui les transformait presque toujours en lieux de corruption, en écoles de vice. De tout temps aussi on a essayé de l'améliorer; mais en France, jusqu'en 1819, toutes les tentatives étaient restées infructueuses, ou n'avaient pas eu de suite. A cette époque les essais faits dans diverses contrées, et les succès obtenus notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, attirèrent de nouveau sur cet objet l'attention des homines éclairés et compatissants. La visite des prisons et des pénitentiaires étrangers, l'examen des moyens employés pour détourner les condamnés des habitudes vicieuses, pour leur donner l'amour du travail et les ramener à la vertu, excitèrent la sollicitude de plusieurs hommes de bien. Un projet de règlement fut arrêté pour la fondation d'une Société pour l'amélioration des prisons, et signé par les personnes les plus considérables de l'Etat et les plus reT. I. - 11.

NIERS.

SOCIÉTÉ POUR LE SOULAGEMENT ET LA DÉLIVRANCE DES PRISONxvIe siècle. — Son but est le soulagement des prisonniers et de Cet établissement philanthropique date de la fin du commissaires portent aux prisonniers et à leurs familles des seleurs familles, et la délivrance des prisonniers pour dettes. - Des cours et des consolations; ils s'informent de la cause de la détention et de la moralité de ceux qui participent aux secours, D'autres membres, versés dans la connaissance des lois, examinent les affaires contentieuses. Des médecins soignent les prisonniers malades et leurs familles indigentes. Enfin des dames charitables sont chargées de la visite des prisons; elles donnent une instruction morale et religieuse à la jeunesse, enseignent travailler aux jeunes filles, leur procurent de l'ouvrage dont la confection leur est payée, et n'abandonnent pas ces infortunées après leur mise en liberté. Les familles que l'emprisonnement de leur chef réduit à une détresse momentanée, participent également aux secours de la société.

--

SOCIÉTÉ PHILANTHROPIQUE.-Cette société, fondée en 1780, sous la protection spéciale de Louis XVI, et réorganisée en 1799, est formée par la réunion des souscripteurs qui mettent des fonds en commun pour concourir au soulagement de l'humanité souffrante. Ces fonds sont employés à distribuer des aliments aux indigents par l'établissement de fourneaux pour les soupes aux légumes; à donner des consultations gratuites et des médicaments aux malades, par les dispensaires que la société entretient dans divers quartiers de Paris; à aider divers établissements particuliers de charité, de travail et d'éducation élémentaire, et quelques sociétés de prévoyance et de secours mutuels.- Depuis la création des dispensaires, plus de 70,000 malades y ont été traités et soulagés, et chaque année le nombre des personnes qui y sont secourues s'élève à environ 3,500. - La société distribue annuellement 125,000 rations de soupe aux pauvres indigents. Le nombre des soupes qu'elle a ainsi fournies depuis sa réorganisation, en 1799, est d'environ 29,200,000. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE PRÉVOYANCE. L'objet de cette société est le soulagement des malades des sociétés de secours mutuels et de la classe peu aisée. Elle les fait admettre dans des infirmeries en payant une portion du prix de leur pension; les fait soigner à domicile ou, lorqu'ils ne sont pas alités, recevoir en consultation par des médecins ou des chirurgiens. Nous ignorons quel a été l'effet de la loi contre les associations sur les sociétés de secours mutuels. Avant 1830, il existait à Paris 179 sociétés de ce genre, formées par des employés ou des ouvriers d'arts et métiers, qui réunissaient ensemble 16,790 membres. Dans toutes ces sociétés, et moyennant une faible rétribution, soit mensuelle, soit hebdomadaire, les associés malades recevaient des secours ou étaient traités aux frais de la société. Dans quelques-unes on donnait des secours aux veuves et aux enfants des sociétaires. HOPITAUX.

SOCIÉTÉS DE SECOURS MUTUELS.

Les départements français renfermaient, au 1er janvier 1834,
1,529 hôpitaux et hospices, dont pendant l'année 1833 les reve-
nus ordinaires et extraordinaires avaient été de.. 51,222,065 08
et les dépenses ordinaires et extraordinaires, de 48,842,097 08
Le mouvement des malades pendant l'année a été
154,253 malades existant au 1er janvier 1853.
425,049
admis pendant l'année.

579,502 total, dont il faut déduire
45,303 par décès.

426,472 sortis 381,169 guéris, ou pour d'autres causes.

152,850 malades existant au 1er janvier 1834.

Les recettes des hôpitaux et hospices se composent des articles

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Les monts-de-piété sont des établissements créés dans l'intérêt des classes pauvres qui y obtiennent, sur le nantissement d'objets de peu de valeur, le prêt temporaire de sommes d'argent qu'il leur serait impossible de se procurer ailleurs à d'aussi favorables conditions. Dans un article consacré au mont-de-piété de Paris (t. 1, page 121), nous avons montré combien, dans cet établissement où l'intérêt des prêts paraît fort élevé puisqu'il est de 12 pour cent, les bénéfices sont néanmoins minimes.

Les tableaux suivants signalent les opérations, en 1833, des mouts-de-piété des principales villes de France, et indiquent le nombre des articles qui y ont été engagés, dégagés ou vendus ; le montant des sommes prêtées ou remboursées, et la valeur moyenne des objets qui ont servi de gages aux opérations.

Articles.

ENGAGEMENTS.

sonnes laborieuses à se créer des économies. - Les dépôts peuvent être retirés à volonté, en prévenant quelques jours à l'avance. L'administration des caisses d'épargnes est gratuite pour les déposants, les frais étant couverts par des revenus provenant des donations de leurs fondateurs.

L'institution des caisses d'épargnes est celle sur laquelle les partisans de l'organisation sociale actuelle comptent le plus, pour préserver la société des dangers dout elle est menacée par le nombre toujours croissant des prolétaires, — Afin de mieux faire apprécier l'utilité et la portée de cette institution, M. Charles Dupin, dans une récente discussion à la Chambre des Députés, s'est exprimé en ces termes : « Ce qu'il y a de plus difficile, avec les ouvriers et les gens à gages, c'est de leur faire acquérir les premières habitudes de l'ordre, de la prévoyance et de l'économie. Obtenez d'un domestique, d'un manouvrier, d'un artisan, qu'il place semaine par semaine, ou mois par mois, les moindres économies, de 1 fr., de 2 fr., de 3 fr., jusqu'à ce qu'il accumule la somme de 100 fr., et vous pouvez être certains qu'avant d'avoir atteint ce terme, il acquerra le sentiment de la propriété, l'usage de la prévoyance et le besoin de l'épargne. Vons en aurez fait un homme nouveau qui ne se croira plus, pour emprunter une expression dont l'esprit d'anarchie a tant abusé, qui ne se croira plus un prolétaire sans avenir, mais qui prendra rang parmi les producteurs et les conservateurs de la richesse natio nale. Sa conduite deviendra plus régulière, ses habitudes seront plus morales; il sera meilleur travailleur, meilleur chef de famille et meilleur citoyen. Il existe maintenant en France: 54 dans des chefs-lieux de dép. 124 caisses d'épargnes, dont 70 dans des ch.-1. d'arrond. Les principales sont établies à Paris, Metz, Bordeaux, Brest, Nantes, Rennes, Versailles, Rouen, Mulhouse, Troyes, Toulon, Reims, Marseille, Avignon, Lyon.

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Toutes ces caisses paient annuellement 4 pour 100 d'intérêt pour les sommes qui y sont versées; celle de Metz, seule, paie 5 pour 100.

La totalité des placements annuels était évaluée, en avril 1834, à 21,000,000 environ, dont le sixième 3,500,000 était composé de placements de 12 à 204 francs.

La caisse de Metz était celle dont la situation était le plus prospère.

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Sommes. Valeur moyenne. 19,092,587 17 93 1,362,462 15 46 1,276,628 13 >>> 20 51

Strasbourg.

125,078

730,616

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5 84 14.46

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9,889

6,260

233,902 90,844

23 65 14 51

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Besançon.

Metz.

8.98

Sur 1000 habitants, elle comptait 71 déposants. La moyenne des déposants, pour toutes les autres villes principales, était de 31. Cette moyenne se proportionnait ainsi :

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Sommes. Valeur moyenne. 19,111,280 17 79 89,372 1,344,206 15 04 97,198 1,509,969 13 >>> 62,726 1,286,872 20 51 129,820 757,611 5 68 15 81 9 87 8.92 10 78

25.479

357,150

132,640

1,309,873

54,821

56,750

10,057

10,866

488,879 611,990 182,772 18 17 147,452 13 57 10,526 244,010 23 18 5,509 76,303 14 37 1,760,004 27,208,367

Les autres villes de France qui possèdent des monts-de-piété, dont nous n'avons pas pu indiquer les opérations, sont: Aix, Angers, Arras, Bergues, Boulogne, Calais, Cambrai, Dieppe, Douai, le Havre, Lille, Montpellier, Reims, Toulon, Valenciennes. Le mont-de-piété de Montpellier, dont nous parlons, t. II, p. 78, préte jusqu'à 4,000 fr. sans intérêts. Cet établissement de bienfaisance porte, à juste titre, le nom de l'Œuvre du prét gratuit et charitable.

Il existe, dans les Hautes-Alpes (voyez plus loin, page 160), sous le nom de greniers d'abondance, des monts-de-piété établis dans le but de venir au secours des cultivateurs qui ont besoin de grains pour semer ou pour vivre. Les prêts et les remboursements se font en blé, les intérêts même se paient en céréales.

CAISSES D'ÉPARGNES.

Les caisses d'épargnes sont des institutions philanthropiques, qui ont pour objet de recevoir en dépôt ( produisant intérêt) les petites sommes qui leur sont confiées, et d'aider ainsi les per

20 Toulon... : 10

Le nombre des déposants qui, à Metz, était de 2703, en 1832, se composait de 1,123 ouvriers des deux sexes, 924 domestiques des deux sexes, 204 enfants mineurs, 179 employés, 72 individus de professions libérales, 203 militaires.

On comptait, sur 10,000 habitants, dans les deux villes où le nombre des déposants était le plus considérable:

A Paris, 299 déposants, dont 91 ouvriers et 65 domestiques. A Metz, 608 déposants, donť 252 ouvriers et 208 domestiques, Chaque année, sur 1,000 habitants:

La caisse de Metz recevait les épargnes de 71 individus, et la caisse de Lyon recevait les épargnes de 3 idem.

Par un contraste remarquable, 1,000 habitants produisaient aux impôts indirects:

A Lyon, pour la loterie, 8,070 fr.; pour les cartes à jouer, 117 fr. A Metz, pour la loterie, 582 fr.; pour les cartes à jouer, 10 fr. Ces rapprochements suffisent pour faire connaître l'utilité et apprécier les résultats des caisses d'épargnes.

Il résulte de documents récemment publiés, que les placements des caisses d'épargnes au trésor public se sont élevés, pendant le mois de mai 1855, à

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