Page images
PDF
EPUB

III. Tous les effets appartenans aux officiers et soldats, leur seront laissés.

IV. Les malades et les blessés autrichiens serout soignés comme les malades et les bles sés français.

V. Cependant s'il se présentait, le 3 brumaire an 14 (25 octobre 1805), avant midi, un corps d'armée capable de débloquer la ville d'Ulm, alors la garnison de cette place serait dégagée de la première capitu. lation, et serait libre de faire ce qu'elle voudrait.

[blocks in formation]
[merged small][ocr errors][merged small][ocr errors]

avec ses armes, son artillerie et cavalerie, pour joindre les troupes qui l'auront débloquée. Accordé.

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors]

valerie, d'artillerie, de charrois, appartenans à sa majesté l'Empereur d'Autriche et Roi de Hongrie, seront remis à l'armée française.

X. Les articles I, II, III, IV et IX, n'auront leur exécution que lorsque le voudra M. le général commandant les troupes autrichiennes, pourvu que cela ne puisse dépasser le 3 brumaire an 14 (25 octobre 1805) avant midi.

Et si, à cette époque, une armée assez en force se présentait pour faire lever le blocus, la garnison serait libre, conformément à l'article V, de faire ce qu'elle voudrait. Fait double à Ulm, le 25 vendémiaire an 14 (17 octobre 1805).

Signé, le maréchal BERTHIER.

Signé, MACK.

Etat des Régimens enfermés dans la ville d'Ulm.

Une partie du régiment de cavalerie de Schwarzenberg, hulans;

Les régimens de Hohenlohe, dragons;

Mack, cuirassiers ;
Archiduc François ;

Un détachement des hussards de Blankenstein, et plusieurs ordonnances chez les généraux, des régimens de Latour, Rosenberg, Klénau et de l'archiduc Albert.

Infanterie.

Chasseurs tyroliens;
Collowrath;

1

Manfredini;
Frolich;

Archiduc Charles

;

Un détachement du régiment de l'Empereur.

Grenadiers.

Hildbourghausen, ci-devant Bender, 1 bataillon.
Archiduc Charles.

[merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors]
[ocr errors]

1 id. • 1 id.

[ocr errors][ocr errors][merged small][merged small]

VIIe. BULLETIN.

Elchingen, le 27 vendém. an 14 (19 octobre).

[ocr errors]

LE 26 vendémiaire, à cinq heures du matin, le prince Murat était arrivé à Nordlingen, et avait réussi à cerner la division Werneck. Ce général avait demandé à capituler. La capitulation qui lui a été accordée n'arrivera que dans la journée de demain. Les lieutenans-géneraux Werneck, Baillet, Hohenzollern; les généraux Vogel, Mackery, Hohenfeld Weiber et Dienesberg, sont prisonniers sur parole, avec la réserve de se rendre chez eux. Les troupes sont prisonnières de guerre, et se rendent en France. Plus de deux mille hommes de cavalerie ont mis pied à terre, et une brigade de dragons à pied a été montée avec leurs chevaux. On assure que le parc de réserve de l'armée autrichienne, composé de 500 chariots a été pris. On suppose que tout le reste de la colonne du prince Ferdinand doit, à l'heure qu'il est, être investi, le prince Murat ayant débordé sa droite par Aalen, et le maréchal Lannes sa gauche par Nordlingen. On attend le résultat de ces mouvemens; il ne reste au prince Ferdinand que peu de monde.

Aujourd'hui, à deux heures après midi, l'Empereur a accordé une audience au général Mack. A l'issue de cette audience, le maréchal Berthier a signé avec le général Mack, une addition à la capitulation, qui porte que la garnison d'Ulm évacuera la place demain 20. Il y a dans Ulm 27,000 hommes, 3000 chevaux, 13 généraux, et 60 ou 80 pièces de canon attelées. La moitié de la garde de l'Empereur était déjà partie pour Augsbourg; mais sa majesté a consenti à rester la journée de demain pour voir défiler l'armée autrichienne. Tous les jours on est davantage dans la certitude que de cette armée de cent mille hommes, il n'en sera pas échappé vingt mille; et cet immense résultat est obtenu sans effusion de sang.

*

L'Empereur n'est pas sorti aujourd'hui d'Elchingen. Les fatigues et la pluie continuelle que depuis huit jours il a essuyées, ont exigé un peu de repos; mais le repos n'est pas compatible avec la direction de cette immense armée. A toute heure du jour et de la nuit il arrive des officiers avec des rapports et il faut que l'Empereur donne des ordres. Il paraît fort satisfait de l'activité et du zèle du maréchal Berthier.

mille

Demain 28, à trois heures après-midi, 27 soldats autrichiens, 60 pièces de canon, 18 généraux défileront devant l'Empereur, et mettront bas les armes. L'Empereur a fait présent au sénat des drapeaux de la journée d'Ulm. Il y en aura le double de ce qu'il a annoncé, c'est-à-dire 80.

. Pendant ces cinq jours, le Danube a débordé avec une violence qui était sans exemple depuis cent ans. L'abbaye d'Elchingen, dans laquelle est établi le quartier général de l'Empereur, est située sur une hauteur d'où l'on découvre tout le pays.

On croit que demain au soir l'Empereur partira pour Munich. L'armée russe vient d'arriver sur I'Inn.

Capitulation, additionnelle sur la capitulation d'Ulm.

Le maréchal Berthier, major-général de l'armée française, autorisé par ordre exprès de l'Empereur des Français, donne sa parole d'honneur :

1o. Que l'armée autrichienne est aujourd'hui audelà de l'Inn, et que le maréchal Bernadotte, avec son armée, est en position entre Munich et l'Inn ;

2o. Que le maréchal Lannes, avec son corps d'armée, est à la poursuite du prince Ferdinand, et était hier à Aalen;

30. Que le prince Murat, avec son corps d'armée, était hier à Nordlingen; que les lieutenans-généraux Werneck, Baillet, Hohenzollern et sept autres généraux ont capitulé avec leur corps d'armée, au village de Trotztelfingen;

4°. Que le maréchal Soult est entre Ulm et Bregenz, surveillant la route du Tyrol; qu'il n'y a donc aucune possibilité à ce qu'Ulm soit secouru.

M. le lieutenant-général, quartier-maître-général Mack, portant croyance aux déclarations ci-dessus, est prêt à évacuer, dans la journée de demain, la ville d'Ulm , y mettant pour condition:

Que le corps entier de M. le maréchal Ney, composé de douze régimens d'infanterie et de quatre régimens de troupes à cheval, ne quittera pas Ulm et un rayon de dix lieues, jusqu'au 25 octobre à minuit, époque où expire la capitulation.

MM. le maréchal Berthier et le baron de Mack

lieutenant-général, quartier-maître-général, con

viennent des articles ci-dessus.

En conséquence, demain à 3 heures après-midi, l'armée autrichienne défilera devant sa majesté l'Empereur des Français, avec tous les honneurs de la guerre; elle posera les armes, et des ordres de route seront donnés à MM. les officiers, qui conserveront leurs armes, pour se rendre en Autriche par

« PreviousContinue »