Mémoires, lettres et pièces authentiques touchant la vie et la mort de S.A.R. Monseigneur Charles-Ferdinand d'Artois, fils de France, duc de BerryLe Normant, 1820 - 302 pages |
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... jour écrire sur les affaires de notre temps ; et dès à présent ils appren- dront à ceux qui peuvent l'ignorer , ce que faisoient les Bourbons à une époque où la révolution cher- choit a justifier ses crimes par des calomnies , pour ...
... jour écrire sur les affaires de notre temps ; et dès à présent ils appren- dront à ceux qui peuvent l'ignorer , ce que faisoient les Bourbons à une époque où la révolution cher- choit a justifier ses crimes par des calomnies , pour ...
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... le 6 août 1775 , et avoit par con- séquent deux ans , six mois et dix - huit jours plus que lui . Mr le duc de Berry eut pour gouver → nante Mme la comtesse de Caumont . La pre- mière enfance du Prince fut pénible . A l'âge I ( 10 )
... le 6 août 1775 , et avoit par con- séquent deux ans , six mois et dix - huit jours plus que lui . Mr le duc de Berry eut pour gouver → nante Mme la comtesse de Caumont . La pre- mière enfance du Prince fut pénible . A l'âge I ( 10 )
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... fut enfant plai- Mém . de » sant de visage , et assez coulouré . Si » étoit avenant , joyeux en tous ses enfan- » tibles faicts . » On lut un jour au petit Boucicaul . IPART . Prince quelques scènes du Misanthrope . Liv . ( 13 )
... fut enfant plai- Mém . de » sant de visage , et assez coulouré . Si » étoit avenant , joyeux en tous ses enfan- » tibles faicts . » On lut un jour au petit Boucicaul . IPART . Prince quelques scènes du Misanthrope . Liv . ( 13 )
Page 14
... pendant quinze jours , sans lui parler des vingt - cinq louis . Voilà Monsei- gneur à l'ouvrage il trace de grandes lettres , le moins de travers possible . Ro- chon s'émerveille à ce changement subit , I PART . ( 14 )
... pendant quinze jours , sans lui parler des vingt - cinq louis . Voilà Monsei- gneur à l'ouvrage il trace de grandes lettres , le moins de travers possible . Ro- chon s'émerveille à ce changement subit , I PART . ( 14 )
Page 15
... jours se passent . Ms le duc de Berry reçoit les vingt - cinq louis , et les porte triomphant à Rochon . Celui - ci , ne sachant si le gouverneur consentoit à cette généro- sité , refuse de recevoir l'argent . L'enfant insiste . Le ...
... jours se passent . Ms le duc de Berry reçoit les vingt - cinq louis , et les porte triomphant à Rochon . Celui - ci , ne sachant si le gouverneur consentoit à cette généro- sité , refuse de recevoir l'argent . L'enfant insiste . Le ...
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Common terms and phrases
aimoit alloit Altesse Royale Armée de Condé avoient Berry arrive Berry avoit Berstheim blessé bonheur Bour Bourbon braves Buonaparte c'étoit Caroline CHAP CHAPITRE CHARLES-FERDINAND charmé cher cœur comte de Clermont comte de Mesnard corps de Condé d'Artois dernier devoit Dieu disoit douleur duc d'Angoulême duc d'Enghien duc de Berry duc de Sérent duchesse de Berry enfans étoient étoit faisoit Famille Royale femme fille fils François Ier frère gloire Gontaut Henri Henri IV homme IPART j'ai Jersey jeune Prince joie jours l'armée de Condé l'évêque de Chartres larmes lettre Louis XVI MADAME main maison malheur mariage Mgr le duc militaire Mittau Mme la comtesse Mme la duchesse monarchie monarque Monseigneur MONSIEUR mort n'avoit Naples officiers parens passer patrie père peuple plaisir premier prince de Condé Princesse reconnoissance régiment noble révolution Rois Saint-Denis Saint-Louis sang sentimens Sérent soldats tête tion trône trouver trouvoit vertus vouloit voyoit
Popular passages
Page 293 - tu me dis , je me le suis déjà dit à moi-même : je n'ai ja«mais partagé ta confiance dans le succès de notre expédi«tion;je crois fermement que nous marchons à la mort, et '«.c'est ce qui fait que je ne veux pas m'arrêter. Tu sais trop, «mon cher Auguste , les absurdités qui ont été débitées sur «notre compte; tu sais combien on nous reproche de n'a«voir pas combattu avec la Vendée, de n'avoir pas mêlé «notre sang à celui des royalistes : il faut faire taire la ca«lomnie,...
Page 108 - J'ignore quels sont les desseins de Dieu sur ma race et sur moi ; mais je connais les obligations qu'il m'a imposées par le rang où il lui a plu de me faire naître. Chrétien, je remplirai ces obligations jusqu'à mon dernier soupir...
Page 220 - Vous ne me connaissez pas maintenant, vous autres; mais je mourrai un de ces jours; et quand vous m'aurez perdu vous connoltrez lors ce que je valois, et la différence qu'il ya de moi aux autres hommes.
Page 108 - Bonaparte avec ceux qui l'ont précédé; j'estime sa valeur, ses talents militaires; je lui sais gré de plusieurs actes d'administration, car le bien qu'on fera à mon peuple me sera toujours cher. Mais il se trompe s'il croit m'engager à transiger sur mes droits : loin de là, il les établirait lui-même, s'ils pouvaient être litigieux, par la démarche qu'il fait en ce moment. J'ignore quels sont les desseins de Dieu sur ma race et sur moi...
Page 90 - Où les devait guider le bâton qu'on leur permettait à peine de couper dans les bois de l'Allemagne, après avoir déposé le mousquet qu'ils avaient pris pour la défense de leur roi? Les chasser de leur camp, c'était les condamner à un second exil.
Page 286 - Il s'élève derrière nous une génération impatiente 'de tous les. jougs, ennemie de tous les Rois ; elle rêve la république , et est incapable , par ses mœurs , des vertus républicaines. Elle s'avance ; elle nous presse; elle nous pousse : bientôt elle va prendre notre place.
Page 240 - Un moment de calme suivit l'élargissement de la plaie : les mourants près d'expirer éprouvent presque toujours un soulagement qui leur laisse le temps de jeter un dernier regard sur la vie; c'est le voyageur qui s'assied un instant pour contempler le pays qu'il a parcouru, avant de descendre le revers de la montagne. Le prince tenoit la main de M.
Page 91 - Quel prix tant de braves gentilshommes rece» voient-ils de leur loyauté ? Leur sang versé pour » une cause sacrée , tous les genres de sacrifices faits » à leur devoir : rien n'étoit compté ; le résultat de » leur vertu étoit l'abandon et la misère. On leur » disputoit jusqu'au chétif secours qu'une certaine » pudeur ne permettoit pas de leur refuser ; on les » obligeoit de montrer leurs blessures à des commis...
Page 250 - D'un côté, on entendait les sons de la musique, de l'autre les soupirs du prince expirant ; un rideau séparait les folies du monde de la destruction d'un empire. Le prêtre qui apporta les saintes huiles traversa une troupe de masques. Soldat du Christ, armé pour ainsi dire de Dieu, il emporta d'assaut l'asile dont l'Eglise lui interdisait l'entrée, et vint, le crucifix à la main, délivrer un captif dans la prison de l'ennemi.
Page 105 - Adieu, plaisant pays de France, O ma patrie La plus chérie, Qui as nourri ma jeune enfance ! Adieu, France, adieu, mes beaux jours ! La nef qui disjoint nos amours N'a ci de moi que la moitié : Une part te reste, elle est tienne, Je la fie à ton amitié Pour que de l'autre il te souvienne.