Privas et Valence jusqu'en 1891, où il fut admis à faire valoir ses droits à la retraite après 38 ans de services. Travailleur infatigable, doué d'un sens pratique très sûr, d'une volonté et d'un esprit de décision remarquable, M. Carichon a laissé partout des traces durables de son passage et il me suffira de citer la plus grande partie du réseau des routes forestières de Lente et de Léoncel ainsi que les beaux repeuplements de l'Ardèche qui forment maintenant de vastes massifs boisés en pleine production. La retraite est venue le frapper à 60 ans, alors qu'il était encore en pleine période de vigueur physique et intellectuelle et la croix de la Légion d'honneur, si noblement méritée, n'est venue récompenser ses services que quelques années après. C'est que M. Carichon était, avant tout, un modeste, un ennemi né du faste et de la recommandation. Vivant très retiré auprès de sa compagne si dévouée et si cruellement éprouvée, ne s'occupant que d'agriculture et de bonnes œuvres, il était heureux de s'entretenir des choses du passé avec ses intimes et son œil s'animait au souvenir des forêts et des montagees de la Drôme et de l'Ardèche, qu'il connaissait si bien et qu'il avait si sagement administrées. Catholique fervent et pratiquant, sans ostentation et sans faiblesse, il s'est éteint pieusement avec les secours de la religion. Ce n'est donc pas un adieu éternel que je lui adresse, mais un au revoir. Articles signalés dans les revues françaises ou étrangères. La Vie agricole et rurale, n° du 19 avril 1913. Les Dunes de Gascogne. Boisement et fixation des sables mouvants, par A. Bertin, Inspecteur adjoint des Eaux et Forêts. Même numéro. Le Gemmage du pin maritime, par J.-H. Ricard, Ingénieur-Agronome. Même numéro. La Reconstitution des châtaigneraies, par H. Prunet, Professeur à la Faculté des sciences de Toulouse. Journal forestier suisse, no 4, avril 1913. Notes de voyage en Scandinavie. La Suède et l'exportation des bois, par M. le Professeur Decoppet. -- Journal d'Agriculture pratique, n° du 10 avril 1913. — La Pisciculture à la ferme. Un laboratoire économique,par P. Zipcy, Professeur d'agriculture et de pisciculture. Bulletin de la Société centrale d'Agriculture et de Pêche, no de février 1913. Les Sociétés coopératives de propriétaires, fermiers exploitants d'étangs et pisciculteurs. par H. Gerdil, Inspecteur des Eaux et Forêts. La Défense agricole et horticole de la région du Nord, n° du 13 avril 1913. La Défense des forêts, par Ducellier, - - (1) En remplacement de M. MARTIN, qui a reçu une autre destination. (2) En remplacement de M. MOUGEOT, promu au grade supérieur. — (3) En remplacement de M. SALICETI, promu au grade supérieur. (4) En remplacement de M. MOSCA. (5) En remplacement de M. DALLIET, promu au grade supérieur. - (6) En remplacement de M. COUTTOLENC, admis à la retraite. (7) En remplacement de M. DEMORLAINE, qui a reçu une autre destination.- (8) En remplacement de M. PON(9) En remplacement de M. RIGOIGNE, promu au grade supérieur. En remplacement de M. PERRIN, qui a reçu une autre destination. SAR. (10) Le Directeur-Gérant: LUCIEN LAVEUR. Poitiers. Imprimerie G. ROY, 7, rue Victor-Hugo. Les Abonnements sont annuels et partent du 1er Janvier de chaque année. Pour la Publicité, s'adresser à M. Albert DAUTEL Cle Fse DES AUTOMOBILES CORRE- Neuilly-sur-Seine. SEULE l'Équipe : LA arrive COMPLÈTE et renouvelle plus brillamment encore son succès de 1912. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE pour favoriser le développement du Commerce et de l'industrie exi SERVICE DE COFFRES-FORTS 1026 Succursales et Agences à Paris, en Province et à l'Etra Correspondants sur toutes les places de France et de l'Etranger Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée COMPARTIMENTS-COUCHETTE Des voitures à bogies contenant des places de couchettes mises en service: 1° Entre PARIS et MARSEILLE, dans le train rapide 7, d de Paris: 21 heures; dans le train rapide 10, départ de Mars 20 h. 15. Supplément: 25 francs par couchette. 20 Entre PARIS et LYON-PERRACHE, dans le train expres départ de Paris: 22 h. 25; dans le train express 68/616, d de Lyon-Perrache: 23 h. 10. - Supplément: 10 fr. par couch LE BASSIN DE RÉCEPTION DE LA GROLLAZ Le bassin de réception du torrent de la Grollaz, affluent de droite de l'Arc, est à l'exposition du sud, constitué par des grés et schistes anthracifères, recouverts, çà et là, d'éboulis et de placages glaciaires. L'absence complète de végétation ligneuse, un excès d'humidité provoquant des glissements, une dépaissance sans frein avaient donné à ce cours d'eau un caractère franchement torrentiel. Drains, barrages, seuils fixèrent le lit et les berges; mais limité, comme le montre la vue, à la plaie et à la lèvre même du ravin, le reboisement est insuffisant; il eût dû s'étendre jusqu'à la crête limite du bassin, si l'article 2 de la loi du 4 avril 1882 n'y avait fait obstacle. PÉPINIÈRES ET VERS BLANCS Dans l'article bibliographique, inséré au numéro du 15 juin dernier de la Revue, M. C. D... conseille, en vue d'échapper aux ravages du ver blanc, d'établir les pépinières forestières à certaine distance de la lisière des bois, il parle de 2.000 mètres à l'intérieur des massifs. Ce conseil est très judicieusement fondé sur cette observation que les hannetons, effectuant leur ponte en terrain découvert, cultivé, surtout en plaine par conséquent, envahissent également au printemps, lorsqu'ils sont quelque peu abondants, les découverts forestiers, même à plusieurs centaines de mètres des grandes étendues agricoles. A l'appui du conseil ci-dessus, nous pourrions citer les résultats d'expériences personnelles, qui ne nous ont laissé aucun doute à cet égard, en même temps qu'indiquer un procédé de destruction du hanneton qui, bien que paraissant spécial aux pépinières forestières, pourrait parfaitement, selon nous, être étendu à toutes les autres, au cours des cycles de 15, 20 ans et plus, pendant lesquels les hannetons manifestent leur présence. Dès 1877, chargé de remettre en bois, sous forme de plantations en plein, successivement 220 hectares de vides de la forêt de Compiègne (vides qui étaient la conséquence plus ou moins directe d'abus cynégétiques antérieurs à 1870), nous avons eu l'idée d'appliquer aux pépiniè (52 ANNÉE). 15 MAI 1913, XI. - 19 |