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9° Poste sanitaire dans le port de Gwadar (Bélout

chistan);

10° Poste sanitaire dans le port de Mascate (sur la côte d'Oman).

Le gouvernement anglais fit à cette organisation des objections d'ordre politique et d'ordre sanitaire, et finalement il refusa de ratifier la Convention sur ces points. Quant à nous, le but que nous recherchions avant tout était d'établir une protection efficace; c'est là le point capital.

Nous fumes alors amenés à chercher une autre solution et nous substituâmes au projet voté à Paris l'organisation suivante qui fut adoptée par la Conférence de Venise de 1897 à la presque unanimité.

Ce nouveau système a pour premier avantage de placer le point d'arraisonnement à l'entrée du golfe Persique, au détroit d'Ormutz; il évite en outre des pertes de temps pour la navigation en permettant aux navires, lorsque la durée de l'observation n'est pas terminée lors de l'arraisonnement à l'île d'Ormutz ou à l'île de Kishm, de passer le golfe Persique en quarantaine jusqu'à Bassorah où les dernières opérations sanitaires seront effectuées les intérêts de la navigation et la sauvegarde de la santé publique sont ainsi mis d'accord. Mais en attendant que les études de ce nouveau projet soient terminées et que cette organisation fonctionne, il y a lieu de recommander au gouvernement ottoman et au Conseil supérieur de santé de Constantinople d'exercer sur ces régions une surveillance des plus efficaces et des plus rigou

reuses.

Voici dans quels termes la Conférence de Venise a formulé sa résolution :

Etablissements sanitaires du golfe Persique.

Il y a lieu d'installer au golfe Persique deux établissements sanitaires, l'un au détroit d'Ormutz (île d'Ormutz, île de Kishm, ou, à leur défaut, une localité à fixer dans leur voisinage), l'autre aux environs de Bassorah dans un lieu à déterminer.

Il y aura à la station sanitaire du détroit d'Ormutz deux médecins au moins, des agents sanitaires, des gardes sanitaires et tout un outillage de désinfection. Un petit hôpital sera construit.

A la station des environs de Bassorah seront construits un grand lazaret et des installations pour la désinfection des marchandises et comportant un service médical composé de plusieurs médecins.

Les navires, avant de pénétrer dans le golfe Persique, seront arraisonnés à l'établissement sanitaire du détroit d'Ormutz. Ils y subiront le régime sanitaire prescrit par le règlement. S'il ont des malades atteints de peste à bord, ils les débarqueront.

Toutefois, les navires qui doivent remonter le Chat-ElArab seront autorisés, si la durée de l'observation n'est pas terminée, à continuer leur route, à la condition de passer le golfe Persique et le Chat-El-Arab en quarantaine. Un gardien chef, deux gardes sanitaires pris à Ormutz surveilleront le bateau jusqu'à Bassorah, où une seconde visite médicale sera pratiquée et où se feront les désinfections nécessaires.

Les bateaux qui doivent toucher aux ports de la Perse pour y débarquer des passagers ou des marchandises pourront faire ces opérations à Bender Bouchir, lorsqu'une installation sanitaire convenable y aura été établie;

jusque-là, ces opérations seront pratiquées à Ormutz ou à Bassorah.

Il est bien entendu qu'un navire qui reste indemne à l'expiration des dix jours à compter de la date à laquelle il a quitté le dernier port contaminé de peste, recevra la libre pratique dans les ports du golfe après constatation à l'arrivée de son état indemne.

Les établissements sanitaires d'Ormutz et de Bassorah seront placés sous la dépendance du conseil supérieur de santé de Constantinople. Pour la station d'Ormutz, une entente sera établie entre le gouvernement ottoman et le gouvernement persan, conformément aux stipulations de la Convention de Paris de 1894.

En attendant que les gouvernements ottoman et persan aient établi cette entente, il sera organisé d'urgence dans une des îles du détroit d'Ormutz un poste sanitaire dans lequel seront placés, par les soins du conseil sanitaire, des médecins et des gardes sanitaires. Ces derniers accompagneront les navires passant en quarantaine jusque dans le Chat-El-Arab dans l'établissement placé aux environs de Bassorah.

Nous ferons connaître maintenant les mesures qui ont été prescrites dans ces régions par le conseil de Constantinople et par le gouvernement persan. On se rappelle que ce dernier avait confié au médecin anglais de Bouchir la visite des bateaux anglais venant de l'Inde britannique. Les relations suivantes à cet égard ne manquent pas d'intérêt.

Les membres du conseil de santé de Téhéran, dans la séance du 28 janvier, estiment à l'unanimité qu'en ce qui concerne les ports du golfe Persique, il y a lieu de maintenir à l'autorité anglaise de Bouchir la mission de confiance qui lui a été précédemment conférée.

Dans la séance du conseil de Téhéran du 17 février, le Dr Lumsden demande que les ordres concernant la quarantaine lui soient envoyés par la légation d'Angleterre et non par le gouverneur de Bouchir.

Un télégramme du 15 dit qu'il sera difficile d'empêcher la peste de débarquer à Djask et d'interdire le cabotage dans les petits ports du golfe Persique, ce qui pourrait amener la famine pour les habitants. Les autorités anglaises ne se chargeront pas d'ailleurs de faire observer cette défense, dont l'exécution leur paraît très difficile à obtenir.

Le Dr Odling communique en ces termes ses propositions.

Tous les ordres relatifs aux mesures de quarantaine dans les ports du golfe Persique devront être approuvés par le chirurgien de la résidence anglaise avant d'être promulgués par le gouverneur de Bouchir. Si, pour quelque raison, cette approbation ne pouvait pas être obtenue, la question serait référée à Téhéran.

Il a déjà été accepté par le gouvernement persan qu'aucun ordre ne sera envoyé au gouverneur de Bouchir, au sujet de la quarantaine, sans qu'une copie n'en soit envoyée en même temps au résident anglais de Bouchir par l'intermédiaire de la légation d'Angleterre ; or, il est très important que cette condition soit strictement observée.

Le conseil de santé, conformément à ses délibérations dans sa séance du 23 février 1897, a l'honneur de soumettre au gouvernement de Sa Majesté le Chah, les propositions suivantes :

1° Tous les ports du golfe Persique, autres que ceux de Bouchir, Bender-Abbas, Lingah et Mohammerah, doivent être absolument fermés à tous les navires venant des Indes, à l'exception, toutefois, de Djask qui pourra être fréquenté par les bateaux, à leur retour de Bouchir.

2o Les passagers et la cargaison des navires indemnes provenant des ports indiens seront soumis aux mesures de quarantaine et de désinfection.

3o Tout navire infecté ou suspect sera repoussé.

4o La poste sera soigneusement désinfectée à son arrivée. 5o Un lazaret sera immédiatement construit à Bender-Abbas. 6o Un approvisionnement de tentes sera envoyé aux postes de quarantaine.

7° Tous les ordres concernant les mesures sanitaires du golfe

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