DE M. , LOUIS-MAR I E GR I G N I ON teur des Missionnaires du Saint- Esprit & des Filles de la Sagese. Reaeur de Paramé. In memoria alernâ erit Juftus , ab auditione mala non limebit. Pl. ill. A PARIS; À SAINT-MALO, A RENNES, M. DCC. LXX X V. 210.9n819 que cet Oracle de la vérité s'accomplise dans cet humble Serviteur du plus grand des Maîtres;Celui qui s'abaiffe fera exalté. Ajouterai-je que cet homme de Lieu prophétise encore aprés fa mori; qu'une Société de Misionnaires, qu'une Congrégation de saintes Filles , décorées du beau nom de la Sagesse, qui toutes deux font de grands biens en beaucoup d'endroits de ce Royaume , se font gloire de l'avoir pour Fondateur. Ces motifs font sans doute capables d'intéresser pour cet ouvrage une grande ame, qui ne trouve ici - bas de satisfaction réelle , que celle de faire du bien à tout le monde ; cependant, je dois l'avouer; fins la protection de votre augufle Saur , qui, comme vous , MADAMÉ , fait la gloire de la Religion; content dans mon obscurité , j'aurois en secret admiré des vertus, étant placées auprès du Trône, ne peuvent rester inconnues; mais je n'aurois jamais osé porter mon ouvrage à vos pieds. Je suis avec le plus profond respect, de MA'DA ME, qui, Le très-humble & tres-obéissant serviteur, P. J. Picot DE CLORIVIERE, Reccuc de . Paramé. .۔ on Te d PRÉFACE. é L'Homme Apostolique, dont nous écrivons un âge plus avancé, ceux qui l'ont fréquenté 26 le plus, ont remarqué dans lui les vertus les ts plus héroïques, un recueillement profond & continuel, une pénitence égale à celle des anciens Anachorètes, un zele ardent & infatiEes gable; par-tout, les croix, la pauvreté, les humiliations, ont été son apanage & ses dé-del lices. Il a méprisé le monde, & s'est vu lui-mê. me l'objet des mépris du monde , qui ne poule voit fouffrir un homme, qui fouloit à ses pieds les Divinités qu'il encense ; il a combatiu l'en75 fer , & l'enfer de son côté n'a jamais cessé de de le persécuter en mille manieres; des gens Era de bien eux - mêmes se font souvent déclarés contre lui, ne pouvant gouter ce que ses ma nieres avoient d'extraordinaire & de fingulier; ES, au milieu des contradi&ions, qui sembloient mence Evangélique, & cette semence, arrosée os de ses lueurs, a produit les fruits les plus mere veilleux & les plus durables ; il est more enfin comme il avoit vécu , &, depuis la mort de l'opinion que les peuples s'étoient formée de sa sainteté, n'a fait que croître de jour en jour; avions pas sous les yeux des témoignages tou. t jours subfiftans , deux Congrégations respecE tables , se sont élevées sur son tombeau & song ܙ ܐ 1 ne 15 |