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Dame Nature à la barre de l'assemblée nationale, avec cette épigraphe: Naturam expellis furcd. in 8°. de 50 pages. A Paris, 1791, chez Paquet, rue Jacob, vis à vis celle Saint-Benoit, faubourg Saint-Germain, n°. 29. Prix, 12 sous.

Manuel des goutteux et des rhumatistes, ou l'art de ise traiter soi-même de la goutte et du rhum tisme; par M. Gachet, docteur en médecine; in-12, 5 livres. A Paris, chez l'auteur, rue Beauregard, no. '50. ́Τ affranchit l'argent et le port de la lettre, et le livre parviendra franc de pert par la poste.

Trois éditions de cet ouvrage assurent,aux personnes cintéressées à s'instruire des matières qui y sont traitées, l'avantage qu'elles retireroat de sa lecture.

-Journal des domaines nationaux et particuliers à vendre dans toute l'étendue de la France.

Co Journal parolt trois fois par semaine; il contient la désignation, les mises à prix, le jour des adjudications, tant provisoires que définitives, des domaines nationaux et particuliers."

On s'abonne au Bureau des Immeubles, place du Palais royal, no. 54. Prix, 30 liv. pour l'année, et 18 liv. pour six mois; 36 liv. pour l'année, et 21 liv. pour six mois pour la province.

Les Masques arrachés, ou Vie privée de L. E. Henri Vander Noot et Wan-Eupen de S. E., le cardinal de Malines et de leurs adhérens; par Jacques Lesueur, espion honoraire de la police de Paris, et ci-devant employé du ministère de France, en qualité de clairvoyant dans les Pays Bas autrichiens; 2 vol. petit in-12; prix, 3 liv. brochés. Londres, 1790. Au magasin de librairie, rue du Coq Saint Honoré, no. 3; et chez les marchands de nouveautés.

Pièces curieuses à l'occasion de ce qui s'est passé les 17 et 22 novembre 1790, au chapitre de l'église de

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Paris. A Paris, chez Sorin, libraire, petite rue SaintLouis, près le Palais; prix, 6 sous..

Eloge de J. J. Rousseau, mis au concours de 1790, avec cette épigraphe: Sa sensibilité l'a rendu malheureux. L'académie a renvoyé sa décision pour 1791. A Paris, 1790. Se trouve chez l'auteur, rue Dauphine, hôtel d'Orléans; chez Duplain, libraire, cour du Commerce; chez les marchands de nouveautés; et rue Jacob, visà vis celle Saint-Benoît. C'est un ouvrage neuf en ce genre, qui mérite d'être lu; prix, 1 liv: 10 sous broché.

Les Erreurs du Clergé, et le Triomphe de la Liberté Française, dédiés aux amis de la constitution du royaume; par un homme de loi, avec cette épigraphe: Diligite vos metipsos. Ouvrage curieux, bon à lire. Chez Lacloye, libraire, à l'orme de Saint Gervais, près l'assemblée nationale, et au Palais-royal.

Collection des portraits de MM. les députés qui se sont le plus distingués à l'assemblée nationale,, dessinés d'après nature, et gravés par Vérité, à la manière anglaise.

Cette collection, présentement au nombre de 32, se continue toujours avec succès, et se vend à Paris, chez Vérité, graveur, rue des Cordeliers, no. 19; et à Bordeaux. chez Jogan, marchand d'estampes, rue du Chapeau Rouge; prix, 16 sous en couleur, et 8 sous

en noir.

L'on prévient les amateurs qu'une partie de ces portraits se trouvent contrefaits dans le même format, et que, pour ne pas s'y méprendre, il faut examiner l'adresse de l'auteur.

La dame Pinel, maîtresse sage-femme, munie de certificats authentiques, se, charge de guérir radicalement toute espèce de hernies, et principalement les descentes de matrices, ainsi que les scrophules les plus invétérés: les différentes réussites qu'elle a eues dans ce genre de guérison, ne laissent aucun doute sur leurs succès. On peut, en affranchissant les lettres, s'adresser

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à elle, rue des Fossés-Saint Germaint-l'Auxerrois, chez M. Guyotte, marchand confiseur, no. 62, à Paris.

Le sieur Costel, apothicaire, près la place de Louis XIV, ci-devant des Victoires, cultive depuis plusieurs années la betterave champêtre, ou racine de disette, dont la production immense de trente à quarante milliers pesant dans un demi arpent, est, ainsi que celle de ses feuilles, si utile pour tous les bestiaux, et aussi pour tous les animaux de basse-cour. On en trouve chez lui la graine à 3 liv. 12 sous la livre. La feuille du Cultivateur va donner incessamment un précis de la culture de cette betterave.

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Il annonce de même la graine de choux à faucher, sur lequel M. l'abbé de Commerel a donné un traité, ainsi que de la betterave champêtre.

Il annonce de plus qu'il a reçu d'Allemagne en retour environ quatre-vingt bouteilles de vermouth ou vin d'absinthe, fait par la fermentation avec le vin du marquisat. C'est un excellent stomachique, qui est trèsagréable à boire avant la soupe; il s'emploie aussi comme remède, avec plus d'avantage que le vin d'absinthe ordinaire des pharmacies. Il se vend 4 liv. 6 sous la pinte, et 2 liv. 4 sous la chopine.

Le sieur Ray, auteur d'un stomachique liquide, approuvé par MM. les médecins de la faculté de Paris, dont la vertu est de rétablir, en très-peu de temps, les estomacs les plus délabrés, et dont les maux previennent de mauvaise digestion, sensible aux éloges et aux remercimens qu'il en reçoit de toutes parts, le sieur Ray, pour répondre à la confiance que ses concitoyens veulent bien lui accorder, et d'après la sollicitation de beaucoup d'étrangers, avertit le public qu'il a établi un bureau pour la distribution dudit stomachique chez mesdemoiselles Isaac, rue du Plat, vis à-vis l'ancien hôtel le Blanc, à Lyon, où l'on en trouvera toujours étiquetés et signés du sieur Ray, avec l'imprimé, qui en indique l'usage et les propriétés. On en trouvera toujours aussi chez le sieur Ray, à Paris, rue de Biévre, no. 46, près la rue Saint-Victor.

Le prix de la bouteille d'un poisson est de 3 liv.

RÉVOLUTIONS

DE PARIS,

DÉDIÉES

A LA NATION

Et au District des Petits-Augustins. Avec gravures analogues aux différens événemens et les cartes des départemens.

TROISIÈME ANNEE

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Les droits d'entrée dans les villes ont de tout temps été odieux au peuple, parce qu'ils frappent chaque jour le citoyen dans sa propriété, parce No. 84.

qu'ils gênent à chaque instant sa liberté, parce qu'ils le soumettent sans relâche à une surveillance fatigante, à une inspection honteuse, à des perquisitions infames et indécentes.

Il a été encore toujours odieux, parce qu'il a toujours été un mystère d'iniquité: en effet, cet impôt ne peut jamais être soumis à une juste vérification. Il est incalculable, et par cette raison susceptible d'une extension sans bornes au gré des oppresseurs et des tyrans.

Il est donc nécessaire de supprimer les droits d'entrée. Cette suppression est tout à la fois fondée en principes politiques et en règle stricte d'équité.

Les jurandes sont supprimées. C'est un acte de justice du corps législatif; il ne pouvoit sans déroger à la déclaration des droits s'empêcher de rompre ces entraves de l'ancien régime, qui enchainoient le travail et l'industrie des citoyens.

Or, si les brevets d'industrie (1) décrétés par l'assemblée nationale sont d'une institution légi time et raisonnable, il faut considérer qu'ils vont être d'un produit immense; c'est donc ce produit heureusement trouvé qui doit remplacer l'impôt des entrées.

Dans le mauvais gouvernement sous lequel nous gémissions, la puissance ministérielle avoit divisé les citoyens industriaires en deux classes; la classe des jurandes, c'est-à-dire des maîtres, et la classe des ouvriers, c'est-à-dire des esclaves. Les maltres étoient privilégiés, et on leur vendo:t à très haut prix le travail des ouvriers; ceux-ci étoient si bien

(1) Voyez nos numéros 67 et 68: on y trouvera que nous y avons proposé le projet des brevets d'industrie tel qu'il va s'exécuter. Nous insistons sur la confection du catalogue imprimé, tel que nous le proposons dans ces mêmes numéros, pour assurer la fidélité de la perception, et la connoissance parfaite du produit de l'impôt.

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