Mémoires et souvenirs du général Maximien Lamarque: Essai historique sur les cent jours. Souvenirs

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K. Fournier jeune, 1835 - France

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Popular passages

Page 140 - France : puissent-ils être sincères dans leurs déclarations, et n'en avoir voulu réellement qu'à ma personne. Ma vie politique est terminée ; et je proclame mon fils sous le titre de Napoléon II, Empereur des Français.
Page 81 - Alors, comme après Austerlitz, comme après Wagram, nous fûmes trop généreux! Nous crûmes aux protestations et aux serments des princes que nous laissâmes sur le trône ! Aujourd'hui , cependant , coalisés entre eux , ils en veulent à l'indépendance et aux droits les plus sacrés de la France. Ils ont commencé la plus injuste des agressions. Marchons donc à leur rencontre! Eux et nous, ne sommes-nous plus les mêmes hommes?
Page 179 - Les habitans , et en général tous les individus qui se trouvent dans la capitale , continueront à jouir de leurs droits et libertés sans pouvoir être inqwiélés ni recherchés en rien relativement aux fonctions qu'ils occupent ou auraient occupées, à leur conduite et à leurs opinions politiques.
Page 140 - ... j'étais fondé à en espérer le succès, et j'avais bravé toutes les déclarations des puissances contre moi. » Les circonstances me paraissent changées ; je m'offre en sacrifice à la haine des ennemis de la France. Puissent-ils être sincères dans leurs déclarations , et n'en avoir réellement voulu qu'à ma personne!
Page 63 - Empereur, consul , soldat, je tiens tout du peuple. Dans la prospérité, dans l'adversité, sur le champ de bataille, au conseil, sur le trône, dans l'exil , la France a été l'objet unique et constant de mes pensées et de mes actions.
Page 183 - ... et d'écarter tous les dangers ; mais nous devions défendre les intérêts du peuple et de l'armée , également compromis dans la cause d'un prince abandonné par la fortune et la volonté nationale...
Page 192 - ... dans les conférences qu'ils ont eues avec le président de la commission, 'que tous les souverains s'étaient engagés à replacer Louis XVIII sur le trône et qu'il doit faire ce soir ou demain son entrée dans la capitale. « Les troupes étrangères viennent d'occuper les Tuileries où siège le gouvernement.
Page 81 - Soldats ! c'est aujourd'hui l'anniversaire de Marengo et de Friedland, qui décida deux fois du destin de l'Europe. Alors, comme après Austerlitz, comme après Wagram, nous fûmes trop généreux ! Nous crûmes aux protestations et aux serments des princes que nous laissâmes sur le trône! Aujourd'hui, cependant, coalisés entre eux, ils en veulent à l'indépendance et aux droits les plus sacrés de la France.
Page 157 - Je connais tous les corps, et aucun d'eux ne remportera un avantage signalé sur l'ennemi, que je ne rende justice au courage qu'il aura déployé. Vous et moi nous avons été calomniés. Des hommes indignes d'apprécier vos travaux ont vu, dans les marques d'attachement que vous m'avez données, un zèle dont j'étais le seul objet. Que vos succès futurs leur apprennent que c'était la patrie...
Page 19 - Soldats, venez vous ranger sous les drapeaux de votre chef; son existence ne se compose que de la vôtre; ses droits ne sont que ceux du peuple et les vôtres; son intérêt, son honneur, sa gloire, ne sont autres que votre intérêt, votre honneur et votre gloire.

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