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L'EMPIRE EST A SON APOGÉE.

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forces mystérieuses du progrès! les députés ne s'apercevaient pas que leur rendre ce qu'ils demandaient, c'était rétablir ce qu'ils avaient voulu détruire.

L'Empire, victorieux cependant, était à l'apogée de sa puissance; Napoléon III, le jour où les plénipotentiaires du congrès vinrent en grand uniforme lui présenter le traité signé par eux, parut comme l'arbitre de l'Europe. Le gouvernement impérial saurait-il maintenir sa prépondérance actuelle ? Cette prépondérance reposait-elle sur des bases solides? Cette double question laissait subsister bien des doutes dans les esprits; l'alliance intime entre la France et l'Angleterre qui, au début de la guerre, avait fait la sécurité du parti conservateur n'existait plus que de nom, et la cause de cette rupture était comme une menace permanente suspendue sur tous les intérêts. L'Angleterre, ardente à continuer la guerre contre la Russie, voulait qu'on l'attaquat par la Pologne ; l'Empereur y consentait, mais en échange des sacrifices qu'exigeait une telle entreprise, il avait demandé que l'Angleterre s'associat à une revendication des frontières du Rhin faite au nom de la France; le gouvernement anglais répondit d'une façon peu encourageante à ces ouvertures; Napoléon III fit la paix avec la Russie.

Cette revendication des frontières du Rhin, pensée d'une politique et nécessité d'un règne, présageait une nouvelle guerre; les procès-verbaux des séances du congrès permettaient déjà de désigner le terrain sur lequel le gouvernement français s'apprêtait à engager la prochaine lutte; l'opinion publique sentait confusément que la paix n'était qu'un intermède, mais pourvu que

l'intermède durât quelques années, elle n'en demandait pas davantage. La guerre d'Italie n'eut lieu qu'en 1859; un an à peine après le départ des plénipotentiaires, la plume d'aigle dont ils s'étaient servis pour signer le traité, et qui, placée sous verre, dans un cadre d'or, ornait le cabinet de l'Impératrice, était tout ce qui restait du congrès de 1856.

FIN DU PREMIER VOLUME.

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Les membres de la famille Bonaparte ont-ils jamais cru au rétablissement

1

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Napoléon-Jérôme Bonaparte.

Les sœurs de l'Empereur.-

-

- Pauline Bonaparte.

-

Louis Bonaparte. - Jérôme Bonaparte.

-

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Caroline Bonaparte et ses fils. - Élisa Bonaparte.

- Hortense de Beauharnais. - Louis-Napoléon Bona-

parte. Sa foi dans sa destinée. — M. Fialin, secrétaire de Louis-Napoléon

Bonaparte. -

-

Conspiration de Strasbourg. -

-

Elle échoue.-M. Louis Bona-

parte est transporté sur l'Andromède aux États-Unis.
s'est-il engagé à rester dix ans en Amérique?

-

-

-

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Retour en Europe de M. Louis
Bonaparte. Il est obligé de quitter la Suisse. Il se rend en Angleterre.
Menées du parti bonapartiste en France. M. de Crouy-Chanel et ses aco-
M. Mocquart. - Fondation d'une presse bonapartiste. Le Capitole.
Le Journal du Commerce.
- La Propagande bonapartiste. - Le Club des
Culottes de peau. Le Club des Cotillons.
Barbès et M. Louis Bonaparte.

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La conspiration de Boulogne.-

-

- Les deux tentatives ont le même but. - La
bourgeoisie les envisage d'une façon différente. L'impérialisme renié par lui-
même.-M. Louis Bonaparte dans la forteresse de Ham. Ses rapports avec
les divers partis. - Évasion de M. Louis Bonaparte. Le bonapartisme et la

monarchie de Juillet.

CHAPITRE II. -

-

LE BONAPARTISME ET LA RÉVOLUTION DE FÉVRIER. 52

M. Louis Bonaparte, réfugié en Angleterre, reçoit l'avis de se tenir prêt à rentrer
en France. La révolution de Février éclate. Arrivée de M. Louis

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-

-

-

- Il est invité à

-

- Les premiers bona-
M. de Persigny répu-

Bonaparte à Paris. -- Sa lettre au gouvernement provisoire.
quitter immédiatement le territoire français. — M. Louis Bonaparte repart
pour l'Angleterre. Il tombe dans le découragement.
partistes en 1848.- La propagande bonapartiste.
blicain. M. Louis Bonaparte candidat malgré lui. - La soupente du bottier
Devaux.-M. Louis Bonaparte entre dans la lice. La presse bonapartiste.
Élection de M. Louis Bonaparte. Les rassemblements bonapartistes.
- Effet de l'élection de M. Louis Bonaparte. - Opinion de Proudhon. - Les
ouvriers à la Villette signent une pétition pour demander que Louis Bonaparte
soit proclamé Consul. Attroupements bonapartistes sur les boulevards et
autour de l'Assemblée.

-

-

- Discussion sur la validité de l'élection de M. Louis
Bonaparte. M. Jules Favre se prononce pour la validité, et M. Buchez
contre. M. de Lamartine fait de vains efforts pour obtenir la prorogation
de la loi de bannissement. M. Ledru-Rollin. Il appuie M. de Lamartine.

-

-

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La validité de l'élection de M. Louis Bonaparte est prononcée aux deux tiers
des voix. Les rassemblements formés autour du Palais-Bourbon se retirent
aux cris de Vive Napoléon! Le représentant du bonapartisme a forcé les
portes de l'Assemblée. Lettres de M. Louis Bonaparte au président de
l'Assemblée. Il donne sa démission de représentant. — Il ne veut retourner
en France que lorsque le calme aura reparu. Fallait-il maintenir la loi de
bannissement contre les Bonaparte?

-

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CHAPITRE III. LE BONAPARTISME
(1848)..

Les ateliers nationaux.

diate.

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de Juin.
dictature.

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-

PENDANT LES JOURNÉES DE JUIN

.. 91

M. de Falloux, nommé rapporteur du projet de lo
sur la dissolution des ateliers nationaux, conclut à la dissolution immé-
Proposition du représentant Corbon repoussée. Les journées
Ce qu'il y a derrière les barricades. L'idée française. — La
Caractère particulier de la guerre civile. — Effet qu'elle pro-
duit sur les imaginations. Direction incertaine des opérations militaires.
Causes de cette incertitude. L'Assemblée cherche une épée.
Réunion particulière présidée par M. Martin (de Strasbourg).

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de nommer M. François Arago chef du pouvoir exécutif. — M. Achille de
Vaulabelle prononce le nom du général Cavaignac. Ce nom est accepté.

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-

-

La réunion envoie une députation auprès du général Cavaignac. — Le
général Cavaignac est nommé chef du pouvoir exécutif. Défaite complète
de l'insurrection. Rôle des divers partis dans les journées de Juin. —
Comment l'Assemblée aurait pu sauver la République.

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La vice-présidence de la République.

M. Boulay (de la Meurthe); le général Baraguey d'Hilliers.

M. Vivien.

-

TABLE DES MATIÈRES.

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679

Le 29 janvier.
L'Assemblée

Les dossiers des procès de Strasbourg et de Boulogne.
La proposition Rateau. Les accusés du 15 mai.
Des méfiances s'élèvent entre les deux pouvoirs.
nationale pouvait reprendre son ascendant. Elle se voue au suicide.
A Rome! à Rome! Premières discussions sur les affaires de Rome.
Le général Oudinot. - La République romaine. L'armée française attaque
Rome. Indignation des représentants républicains. Séance de nuit à
l'Assemblée. — Lettre du président de la République au général Oudinot.
Conséquences de l'expédition romaine utiles au bonapartisme. Fin de
l'Assemblée constituante. M. Armand Marrast. La propagande de la
Résultats de cette propa-

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Les petits livres de la rue de Poitiers.
Dissidences entre les bonapartistes.

peur.
gande.
législative.

-

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- La réquisition directe et le général Forey.-M. Ledru-Rollin
demande la mise en accusation du président de la République. Le châti-
Le général Changarnier
Paris en état de siége. Vieyra, suivi d'une

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ment de M. Odilon Barrot. L'appel aux armes.
triomphe sans combattre.
bande de gardes nationaux, ravage deux imprimeries.

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La Chambre des

mises en accusation déclare qu'il n'y a pas lieu à suivre. — M. Dufaure et la
Dictature. Les bonapartistes républicains se séparent de M. Louis Bona-
M. Ledru-Rollin au Conservatoire des arts et métiers. La Répu-
blique succombe moralement le 13 juin 1849.

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