Exposition du systême du monde: par P.S. Laplace ...de l'Imprimerie de Crapelet, 1798 - 351 pages |
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Common terms and phrases
à-peu-près astres astronomes attractions avoit cause centre de gravité centre du soleil circonférence comètes connoître courbe degrés densité déterminer diamètre apparent différence diminution direction éclipses égale élémens elliptique équateur équation du centre équations équinoxes étoiles étoit fluide force centrifuge géomètres hauteur Hipparque inégalités Jupiter Kepler l'action du soleil l'anneau l'arc l'astronomie l'atmosphère l'axe l'écliptique l'ellipse l'équateur l'équation séculaire l'équilibre l'équinoxe l'inclinaison l'observation l'orbe terrestre loix longitude lumière lune marée lunaire masse méridien mesure molécules mouvement de rotation moyen mouvement moyens mouvemens noeuds nutation observations orbes orbite oscillations parallaxe parallèle paroît pendule périgée périhélie période perpendiculaire pesanteur phénomènes plan planètes pôle position précession des équinoxes premier satellite proportionnelle Ptolémée quadratures quarré des distances rapport rayon vecteur résultat résulte rétrograde révolution satellites de Jupiter Saturne second sensible seroit siècle sinus solstices sphéroïde supposant surface sydérale sysigies systême de corps systême planétaire systême solaire terre théorie tion très-peu Uranus variations vement vitesse
Popular passages
Page 224 - ... la longitude moyenne du premier satellite , moins trois fois celle du second , plus deux fois celle du troisième. En même temps, elle a donné naissance à une inégalité périodique qui dépend de la petite quantité dont les moyens mouvemens s'écartaient primitivement du rapport que nous venons d'énoncer.
Page 351 - Elles ont rendu d'importants services à la navigation et à la géographie; mais leur plus grand bienfait est d'avoir dissipé les craintes produites par les phénomènes célestes et détruit les erreurs nées de l'ignorance de nos vrais rapports avec la nature; erreurs et craintes qui renaîtraient promptement si le flambeau des sciences venait à s'éteindre.
Page 350 - Séduit par les illusions des sens et de l'amourpropre, l'homme s'est regardé longtemps comme le centre du mouvement des astres, et son vain orgueil a été puni par les frayeurs qu'ils lui ont inspirées. Enfin, plusieurs siècles de travaux ont fait tomber le voile qui cachait à ses yeux le système du monde.
Page 341 - L'homme fait pour la température dont il jouit sur la terre, ne pourrait pas selon toute apparence , vivre sur les autres planètes : mais ne doit-il pas y avoir une infinité d'organisations relatives aux diverses températures des globes de cet univers ? Si la seule différence des...
Page 345 - Quelle que soit sa nature ; puisqu'elle a produit ou dirigé les mouvemens des planètes et des satellites , il faut qu'elle ait embrassé tous ces corps ; et vu la distance prodigieuse qui les sépare , elle ne peut avoir été qu'un fluide d'une immense étendue. Pour leur...
Page 345 - La considération des mouvemens planétaires nous conduit donc à penser qu'en vertu d'une chaleur excessive, l'atmosphère du soleil s'est primitivement étendue au-delà des orbes de toutes les planètes, et qu'elle s'est resserrée successivement, jusqu'à ses limites actuelles.
Page 285 - ... dans un instant , aux extrémités du système planétaire ; on ne peut donc pas savoir en combien de temps elle se transmet à la terre ; de même qu'il eût été impossible, sans les éclipses des satellites de Jupiter, et sans l'aberration , de reconnaître le mouvement successif de la lumière.
Page 135 - La nature de cette modification singulière en vertu de laquelle un corps est transporté d'un lieu dans un autre est et sera toujours inconnue. Elle a été désignée sous le nom de force : on ne peut déterminer que ses effets et la loi de son action.
Page 207 - ... l'univers, on les a fait dépendre des causes finales, ou du hasard, suivant qu'ils arrivaient et se succédaient avec régularité, ou sans ordre apparent; mais ces causes imaginaires ont été successivement reculées avec les bornes de nos connaissances, et disparaissent entièrement devant la saine philosophie, qui ne voit en elles que l'expression de l'ignorance où nous sommes des véritables causes.
Page 221 - Dans ce cas, la nature n'aurait point atteint le but qu'elle se serait proposé, puisque souvent nous sommes privés à la fois de la lumière du soleil et de celle de la lune. Pour y parvenir, il eût suffi de mettre, à l'origine, la lune en opposition avec le soleil, dans le plan même de l'écliptique, à une...