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à l'Institut Solvay; ces recherches y sont actuellement continuées en vue de déterminer le groupement moléculaire auquel correspondent les réactions indiquées.

L'action composante de l'effluve a été souvent constatée; si je me suis permis de signaler les travaux de M. Slosse à l'Académie, c'est qu'il s'agit ici de la synthèse de deux corps qui sont des produits caractéristiques de la vie végétale et de la vie animale.

Veuillez, Messieurs, agréer l'assurance de ma considération la plus distinguée. »

Appareil pour la détermination du coefficient moyen de dilatation linéaire; par L.-N. Vandevyver, répétiteur à l'Université de Gand.

Dans bien des cas, la connaissance du coefficient moyen de dilatation linéaire entre 0 et 100° C. est utile tant au physicien qu'au constructeur d'instruments de précision ou d'organes délicats de machines.

Le peu de concordance qui existe à cet égard dans les tables de dilatation est dû, en majeure partie, au degré de pureté plus ou moins grand des échantillons soumis à l'expérience.

Aussi se borne-t-on le plus souvent à adopter pour coefficient du métal employé, une valeur moyenne entre les différents chiffres connus.

Il me paraît certain qu'il en serait autrement si l'on disposait d'un appareil donnant rapidement le coefficient cherché, et cela avec une exactitude suffisante pour les besoins de la pratique.

Les appareils actuellement en usage pour ce genre de recherches sont de différentes natures (*).

Les uns sont trop peu précis; d'autres ne permettent d'opérer que sur de petites longueurs ou entre des limites de température parfois trop restreintes; avec d'autres encore, on ne peut opérer que par comparaison ou par différence; enfin, restent les appareils très précis et donnant entière satisfaction, mais ceux-ci sont coûteux, exigent une installation spéciale et, de plus, leur maniement est très délicat; aussi ces appareils sont-ils peu répandus.

Je me suis demandé si, avec les ressources ordinaires d'un laboratoire, il n'y avait pas moyen d'agencer un dispositif à la fois simple, pratique et donnant des résultats suffisamment exacts pour les besoins journaliers.

La figure ci-après donne en coupe l'appareil que j'ai employé et dont voici le détail.

B. Tige en expérience; sa longueur est d'environ

() Méthode de Musschenbroek, reprise par Bouguer, puis par Smeaton. (Transact. Philos., 1754.)

Méthode de Lavoisier et Laplace, 1782. (Incertitude sur la valeur exacte du rapport d'amplification.)

Méthode optique de Ramsden, reprise par le baron de Wrede et appliquée, avec diverses modifications importantes, dans la construction du comparateur employé au Bureau international des poids et mesures (Sèvres).

Appareil de M. Benoit, d'après la méthode des franges, imaginée par Fizeau, pour la mesure des coefficients de dilatation des corps dont on ne possède que de petits échantillons.

Appareil de M. P. von Glatzel, réalisé par Fuess. (Ann. Pogg., tome CLX)

Appareil de M. Spring. (Bull. de l'Acad. roy. de Belgique, 1883. Etc.

1 mètre, sur 14 à 15 millimètres de diamètre; les deux

extrémités sont polies avec soin.

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P. Pyramide quadrangulaire en calcaire bleu, de 0,25 de hauteur, surmontée d'un cylindre de 2 centimètres de diamètre sur 4 de hauteur et qui sert à porter l'extrémité inférieure de la tige B.

La pyramide et le cylindre sont taillés d'un seul bloc, qui est posé sur un support en pierre indépendant des constructions voisines, ou sur le pavement d'une cave.

C, C'. Double cylindre en laiton; dans le cylindre C, on peut amener la vapeur venant de H et qui s'échappe inférieurement par J.

C. Cylindre concentrique au premier et renfermant de l'air. Il a pour but de retarder le rayonnement extérieur. Le bas du cylindre C est légèrement conique, ce qui favorise l'écoulement de l'eau de condensation au début des opérations.

K. Petite ouverture permettant la dilatation de l'air contenu dans C'.

T, T', T". Série de trois thermomètres qui servent à déterminer les températures initiales. A un moment donné, ces thermomètres sont remplacés par une série de trois autres thermomètres, indiquant les températures voisines de 100° C. Ces appareils aboutissent par des conduits spéciaux à l'intérieur de l'enveloppe C (*).

S. Sphéromètre à levier de Perreaux, au 1/1000 de millimètre. L'idée d'employer le sphéromètre pour ce genre de mesures a déjà été mise en pratique par M. De Heen,

(*) Ces thermomètres ont été construits avec grand soin par GEISSLER SUCC. MÜLLER, Bonn S/R. Ils ne mesurent que 20 centimètres, ce qui permet de maintenir toute la colonne de mercure dans le milieu dont on veut déterminer la température. La première série va de 10 à +25° C.; la seconde marque de +98 à + 101° C. La graduation est faite au 0,05 de degré et, avec ces appareils, on peut facilement apprécier le 0,01 de degré.

dans la recherche de la dilatabilité de la couche superficielle des solides (*).

F. Support du sphéromètre. Forte pièce en laiton, en forme de fer à cheval, qui se fixe par une solide équerre de même métal et plâtrée dans le mur. Dans le demicercle du fer à cheval sont creusés une petite cavité 0, un sillon O' et une surface plane O"; ce dispositif assure aux pieds du sphéromètre une position invariable.

E, E'. Écrans en amiante qui préservent le sphéromètre contre le rayonnement de la lampe G.

D, D'. Colliers circulaires soutenant C, C'; ils sont fixés au mur et s'ouvrent suivant un diamètre.

V. Vase servant à condenser la vapeur qui s'échappe en I.

Formule.

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On sait qu'ayant la longueur Lo d'une barre à 0o C., on obtient sa longueur L, à to par la formule

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(*) Mémoires de la Société royale des sciences de Liége, 2a série, t. XVIII.

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