Histoire de la Restauration, 1814-1830

Front Cover
Hachette, 1882 - France - 459 pages

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 404 - Sire, notre loyauté, notre dévouement, nous condamnent à vous dire que ce concours n'existe pas. «Une défiance injuste des sentiments et de la raison de la France est aujourd'hui la pensée fondamentale de l'administration : votre peuple s'en afflige, parce qu'elle est injurieuse pour lui; il s'en inquiète, parce qu'elle est menaçante pour ses libertés.
Page 403 - Si de coupables manœuvres suscitaient à mon gouvernement des obstacles que je ne veux pas prévoir, je trouverais la force de les surmonter dans ma résolution de maintenir la paix publique, dans la juste confiance des Français et l'amour qu'ils ont toujours montré pour leurs rois.
Page 158 - Nous nous sommes convaincu que les besoins et les vœux de nos sujets se réunissaient pour conserver intacte cette charte constitutionnelle , base du droit public en France et garantie du repos général. Nous avons en conséquence jugé nécessaire de réduire la chambre des députés au nombre déterminé par la charte , et de n'y appeler que des hommes de l'âge de quarante ans.
Page 418 - Casbah, au milieu d'une foule frémissante. Il y revint de nouveau le surlendemain, Mais ni dans l'un ni dans l'autre de ces deux entretiens, il ne put faire entendre raison à Hussein-Dey, qui persistait à ne se reconnaître aucun tort envers le consul Deval et qui termina la discussion en ces termes : « J'ai de la poudre et des canons, et puisqu'il n'ya pas moyen de s'entendre, vous êtes libre de vous retirer.
Page 105 - Mais le sang de mes enfans a coulé par une trahison dont les annales du monde n'offrent pas d'exemple : cette trahison a appelé l'étranger dans le cœur de la France; chaque jour me révèle un désastre nouveau. Je dois donc, pour la dignité...
Page 405 - J'ai entendu l'adresse que vous me présentez au nom de la chambre des députés. J'avais droit de compter sur le concours des deux chambres pour accomplir tout le bien que je méditais; mon cœur s'afflige de voir les députés des départemens déclarer que, de leur part, ce concours n'existe pas.
Page 354 - Ministres du roi, ajoutait un orateur de la droite, il vous reste un grand service à rendre au trône et au pays, un service immense, le seul qui puisse réparer le mal que vous avez fait, c'est de vous retirer ! Vous êtes destitués...
Page 300 - Français commandés par un prince de ma famille, par celui que mon cœur se plaît à nommer mon fils, sont prêts à marcher en invoquant le Dieu de saint Louis, pour conserver le trône d'Espagne à un petit-fils de Henri IV, préserver ce beau royaume de sa ruine, et le réconcilier avec l'Europe. « Si la guerre est inévitable, je mettrai tous mes soins à en resserrer le...
Page 132 - ... union franche et loyale des Chambres avec le Roi , et respect pour la Charte constitutionnelle. Cette Charte que j'ai méditée avec soin avant de la donner, à laquelle la réflexion m'attache tous les jours davantage , que j'ai juré de maintenir, et à laquelle vous tous, à commencer par ma famille, allez jurer d'obéir, est sans doute...
Page 64 - J'ai traversé les mers au milieu des périls de toute espèce ; j'arrive parmi vous reprendre mes droits, qui sont les vôtres. Tout ce que des individus ont fait, écrit, ou dit depuis la prise de Paris, je l'ignorerai toujours; cela n'influera en rien sur le souvenir que je conserve des services importants qu'ils ont rendus : car il est des événements d'une telle nature, qu'ils sont au-dessus de l'organisation humaine. «Français! il n'est aucune nation, quelque...

Bibliographic information