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française, a légué la somme nécessaire pour acheter une rente de 1,000 francs, afin de fonder un prix triennal de 3,000 francs à décerner à la meilleure traduction d'un ouvrage latin publiée dans les trois années précédentes.

FONDATION LELEVAIN.

(Testament du 31 décembre 1864. Décret du 23 avril 1878.)

M. Charles-Louis-Severin LELEVAIN a légué, en nue propriété, une somme de 40,000 francs pour fonder un prix annuel de vertu, sagesse et probité, à décerner « à une personne de Paris que l'Acadé mie jugera la plus digne".

FONDATION MAUJEAN.

(Testament du 13 février 1873.

Décret du 9 janvier 1879.)

Fondation d'un prix de 2,000 francs à décerner, tous les quatre ans, à l'auteur d'un ouvrage nouveau jugé le plus utile au bien public. (Voir aux fondations communes à plusieurs académies.)

FONDATION ANONYME

FAITE PAR UNE PERSONNE CHARITABLE.

(Acte de donation du 14 décembre 1878. Décret du 24 mars 1879.)

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Une personne charitable, qui ne s'est pas nommée, a donné une inscription de rente de 1,000 francs pour fonder un prix annuel destiné à récompenser, comme le font depuis longtemps les fondations Montyon, Souriau, Gémond et autres, les actes de vertu, de dévouement et de courage.

FONDATION VINCENT.

(Testament du 20 avril 1879. Décret du 11 septembre 1884.)

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M. Pierre-Ernest VINCENT a légué la nue propriété d'une rente de 1,500 francs, à l'effet de créer un prix annuel qui sera donné à une

personne qui se sera distinguée par son dévouement filial. Ce prix pourra être divisé.

FONDATION CAMILLE FAVRE.

(Testament du 15 juin 1881. Décret du 24 décembre 1884.)

-

Mlle Camille FAVRE a fondé vingt-huit médailles de 500 francs, qui seront données pour récompenser le dévouement filial, et de préférence aux plus pauvres.

500 francs sont affectés par le testament pour les frais de médailles en bronze à donner aux lauréats et aux divers frais du con

cours.

Une pension viagère de 500 francs étant à la charge de l'Académie, vingt-sept médailles de 500 francs sont actuellement décernées.

FONDATION LETELLIER.

(Testament du 23 août 1877. Décret du 11 mai 1885.)

Mme veuve LETELLIER a légué une somme de 10,000 francs, dont les arrérages seront affectés à décerner tous les ans un prix destiné à récompenser celui qui aura fourni des preuves de dévouement et de piété filiale.

FONDATION JULES FAVRE.

(Acte de donation du 8 mars 1886. Décret du 12 juin 1886.)

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Mme Jules FAVRE, veuve de M. Jules FAVRE, membre de l'Académie, a donné, en vue d'honorer la mémoire de son mari, une rente de 500 francs pour fonder un prix de 1,000 francs qui sera décerné tous les deux ans à une œuvre littéraire, faite par une femme, que cette œuvre soit de la poésie ou de la prose, ou qu'elle traite de question de morale ou d'éducation, de philologie ou d'histoire.

FONDATION LE FÈVRE-DEUMIER.

(Testament du 12 juillet 1882. Décret du 12 juin 1886.)

M. Lazare-Eusèbe LE FÈVRE-DEUMIER a légué une rente de 200 fr.

pour fonder un prix à décerner tous les dix ans à l'œuvre poétique (œuvre de poésie, œuvre dramatique, poésies isolées) que l'Académie jugera la plus digne d'être récompensée parmi celles qui auront paru dans l'intervalle qui s'écoulera entre la distribution de chacun de ces prix.

L'Académie pourra, si elle le préfère, faire de ce prix l'objet d'un

concours.

L'Académie n'entrera en jouissance de la rente qu'après un délai de quinze ans à partir du décès du fondateur (23 juillet 1882).

FONDATION BUISSON.

(Testaments des 8 janvier 1886 et 29 novembre 1887. — Décret du 11 février 1889.)

M. Adrien-Stanislas BUISSON a légué la moitié de ce qui restera de sa fortune, après l'exécution de ses autres dispositions testamentaires, à l'Académie française, qui disposera du revenu de ce legs pour augmenter le nombre ou l'importance des prix de vertu qu'elle distribue chaque année.

FONDATION ÉMILE ROBIN.

(Donation du 1 décembre 1888. — Décret du 1" mars 1889.)

M. Auguste-François-Émile ROBIN a fait donation de soixante-dix obligations de la Compagnie du chemin de fer de l'Ouest pour la fondation d'un prix annuel de 1,000 francs destiné à récompenser des actes de piété filiale.

ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES.

FONDATION ALLIER DE HAUTEROCHE.

(Testament du 24 janvier 1825. Ordonnance royale du 6 mars 1828.)

M. ALLIER DE HAUTEROCHE a légué une rente de 400 francs destinée à fonder un prix qui est décerné, tous les deux ans, au meilleur ouvrage sur la numismatique ancienne.

FONDATION GOBERT.

(Testament du 2 mai 1833. Ordonnance royale du 31 août 1835.)

M. le baron GOBERT a légué à l'Académie un capital qui produit un revenu annuel de 10,150 francs.

Les neuf dixièmes de cette somme doivent former un prix annuel à décerner au travail le plus savant ou le plus profond sur l'histoire de France et les études qui s'y rattachent. Le dernier dixième doit être attribué à l'ouvrage qui en approchera le plus.

Les ouvrages couronnés peuvent conserver, chaque année, le prix jusqu'à ce que d'autres ouvrages soient reconnus meilleurs.

FONDATION BORDIN.

(Testament du 27 avril 1835. — Ordonnance royale du 12 novembre 1835.)

-

Le revenu de cette fondation doit être employé à décerner annuellement un prix de 8,000 francs à l'auteur qui aura le mieux traité un sujet proposé par l'Académie. (Voir aux fondations communes aux cinq académies.)

FONDATION FOULD.

(Acte de donation du 28 avril 1857. Décret du 18 juillet 1857.)

M. Louis FOULD a fait donation d'une somme de 20,000 francs destinée à être décernée en prix à l'auteur ou aux auteurs d'un traité

complet sur l'histoire des arts du dessin, leur origine, leur progrès, leur transmission chez les différents peuples de l'antiquité jusqu'au siècle de Périclès.

En vertu d'un arrangement intervenu entre l'Académie et les héritiers du donateur, et accepté par l'Académie dans sa séance du 21 octobre 1887, un prix biennal de 5,000 francs sera décerné au meilleur ouvrage sur l'histoire des arts du dessin, en s'arrêtant à la fin du xvi° siècle. Ce prix sera décerné pour la première fois en 1892.

FONDATION DE LA FONS-MÉLICOCQ.

(Testament du 2 décembre 1864. · Décret du 6 novembre 1867.)

M. Alexandre-François-Joseph DE LA FONS-MÉLICOCQ a légué une rente de 600 francs pour la fondation d'un prix qui sera décerné, tous les trois ans, au meilleur ouvrage sur l'histoire et les antiquités de la Picardie et de l'Île-de-France (Paris non compris).

FONDATION BRUNET.

(Testament du 5 novembre 1863. Décret du 2 mai 1868.)

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M. Charles-Jacques BRUNET a légué une rente de 1,000 francs pour la fondation d'un prix de 3,000 francs à décerner tous les trois ans à l'ouvrage de bibliographie savante que l'Académie, qui en choisira elle-même le sujet, jugera le plus digne de cette récompense.

FONDATION DUCHALAIS.

(Testament du 14 mars 1860. Décret du 23 mai 1873.)

Mme veuve DUCHALAIS a légué une rente de 400 francs pour fonder un prix à décerner tous les deux ans au meilleur mémoire sur l'histoire de la numismatique au moyen âge.

FONDATION STANISLAS JULIEN.

(Testament du 28 octobre 1872. – Décret du 6 juin 1873.)

M. Stanislas JULIEN, membre de l'Académie des inscriptions et

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