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servant d'en-tête aux papiers de la Commission du Commerce et des approvisionnements de la République.

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Le papier à lettres de l'Institut de France a, dans l'en tête, une

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effigie de Minerve dont le casque est orné, sur le côté, d'un coq.

1796.

Une grande gravure, dont nous ne donnons ici que la fraction qui nous intéresse, montre l'entrée des Français à

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Milan, le 26 floréal an IV. Bonaparte est à la tête des troupes; le peuple l'acclame et lui présente des branches de feuillage.

Cette partie de la vignette se trouve sur la gauche, elle n'est pas reproduite ci-contre.

Le coq, la patte posée sur un faisceau des licteurs, se voit sur le premier drapeau; à cette époque les drapeaux des demibrigades variaient entre eux (voir page 177).

Remarquons que le peintre Naudet, auteur de cette estampe, voyagea spécialement en Italie pendant la guerre pour reproduire de visu les principaux épisodes de cette campagne.

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1797. Le Musée de l'armée expose, dans la Galerie des Armées, une aquarelle représentant l'étendard qui fut offert au général Bonaparte pour commémorer le glorieux fait d'armes. du pont d'Arcole. Cet étendard porte un écusson à deux tètes de coq, avec l'inscription « LA PATRIE RECONNAISSANTE AU GÉNÉRAL BONAPARTE, LOI DU 7 PLUVIOSE AN V. Au-dessous, on voit l'aigle autrichienne, la tête en bas et perdant sa couronne.

Dans le même cadre est peint un second écusson semblable au premier avec la mention: ARCOLE LE 27 BRUMAIRE AN V. C'est évidemment la reproduction de l'autre côté de l'étendard.

Une médaille, frappée en 1797 à l'occasion du traité de paix de Campo-Formio, représente une déesse assise, appuyée sur un bouclier, un coq est perché sur une colonne. Légende : ELLE DOIT PLAIRE.

Sur une gravure allégorique, ayant trait également à la paix de Campo Formio, on voit la République française coiffée du bonnet phrygien avec tête de coq; elle s'appuie sur un faisceau des licteurs.

L'empire d'Autriche est représenté par une femme couronnée; la main droite est posée sur un écusson avec l'aigle bicéphale (Collection Hennin).

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de l'armée française dans Rome le 27 pluviòse an VI, sous le

commandement du général Berthier. Le premier drapeau porte, sur l'étoffe, un coq, et le second un faisceau des licteurs 1).

Grande gravure représentant la prise de Malte par la flotte française, le 24 prairial an VI, sous le commandement de Bonaparte. Sur la fraction que nous publions page 178 on voit deux fois le coq, d'abord à la poupe du bâtiment de guerre et ensuite sur le pavillon qui y est arboré. Ce dernier coq a la patte posée sur la boule du monde et est accompagné de deux faisceaux des licteurs.

Une caricature un peu grossière, relative à la prise de Malte, représente un coq en train de médicamenter un grand personnage anglais qui rend des oranges en disant : Quelle indigestion! je ne mangerai plus des oranges de Malte.

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Une caricature intitulée : LE TRAITÉ DE PAIX AVEC ROME 1797

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montre le coq français offrant un paquet de verges au chat romain représenté avec la tiare et s'appuyant sur une béquille.

(1) En 1794, les anciens régiments et les bataillons de volontaires nationaux avaient été amalgamés pour former des demi-brigades de trois bataillons; chacun de ces bataillons possédait un drapeau. Celui du bataillon du centre avait les trois couleurs, bleu, blanc et rouge verticalement placées, les autres bataillons avaient les trois couleurs posées différemment pour chaque demi-brigade, ce qui donna des combinaisons singulières et extrêmement nombreuses (voir chapitre spécial des drapeaux).

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