Venait enfin la série des bois naturalisés. La naturalisation des espèces exotiques n'a guère produit en France que des arbres d'agrément, tels que le marronnier, le pin Weymouth, différentes espèces de peupliers, et quelques arbres de parc et de jardin. Tous ces bois étaient représentés par des échantillons bien choisis. On y voyait aussi quelques spécimens remarquables de robinier, la seule peut-être des essences naturalisées qui se soit introduite dans la culture forestière et qui paraisse devoir rendre des services utiles. On a essayé de décrire en détail la collection de bois qui forme la partie la plus importante de l'exhibition présentée par l'administration des forêts. Mais ce qu'il est difficile de faire apprécier à ceux qui n'ont pu en juger par eux-mêmes, c'est le savoir, le soin, le labeur qu'a coûtés la classification de cette riche collection. Si l'on veut bien remarquer que chaque échantillon, après avoir été débité d'après un format déterminé, a été muni d'une étiquette faisant connaître la description botanique du sujet, ses usages et sa provenance, et que cette opération a été effectuée sur plus de neuf cents échantillons, on payera assurément au professeur éminent qui a accompli cette tâche le tribut d'éloges qui lui est dû. G. SERVAL. (La suite au prochain numéro.) BIBLIOGRAPHIE. Tarifs et tableaux divers relatifs au cubage et au classement des bois de marine, ouvrage publié avec l'approbation de S. Exc. le ministre de la marine (1). Exploitation des forêts de chêne-liège et des bois d'oliviers, par M. E. LAMBERT, inspecteur des forêts à Bone (Algérie) (2). Il vient de paraître chez Arthus Bertrand, éditeur, une brochure publiée avec l'approbation de S. Exc. le ministre de la marine, et contenant des tarifs et tableaux divers pour le cubage et le classement des bois propres aux constructions navales. On y trouve: 1o Un tarif de ventes et de classement des bois de chêne; 2o Un tableau des équarrissages théoriques, correspondant aux divers diamètres sur franc bois, c'est-à-dire l'équarrissage avant réduction, qui peut être moyennement attribué à une pièce marine; 3o Un tableau pour servir au classément approximatif des arbres sur (1) A la librairie d'Arthus Bertrand; prix: 3 francs. (2) En vente au bureau des Annales forestières, rue de la Chaussée-d'Antin, 21, Paris; prix: 3 francs, et 3 fr. 20 c. par la poste. pied jugés propres au service de la marine. Il a pour objet de faire reconnaître la relation qui doit exister entre la circonférence au pied et la hauteur d'arbre, pour que celui-ci puisse produire une pièce d'un signal donné. Une colonne spéciale indique en outre pour les bois courbants la valeur absolue de la flèche; 4o Des tableaux régulateurs des équarrissages bruts à donner aux arbres en grume. Le premier tableau à gauche fait connaître les diamètres correspondant à ces circonférences, qui croissent de 5 centimètres en 5 centimètres; le second tableau, à droite, donne les valeurs des équarrissages bruts qui conviennent aux circonférences sur franc bois; 5o Un tarif pour le cubage estimatif, au cinquième déduit, des arbres sur pied; 6o Un tarif pour le cubage, au cinquième déduit, des bois en grume ou équarris, pour des longueurs comprises entre 1 mètre et 19 mètres inclusivement, et des circonférences sur écorce, variant depuis 0,50 jusqu'à 4 mètres inclusivement; 7° Enfin un tarif de cubage pour les bois équarris, comprenant toutes les longueurs de 20 en 20 centimètres, depuis 1 mètre jusqu'à 16 mètres inclusivement, et tous les équarrissages de 2 en 2 centimètres, depuis 10 centimètres jusqu'à 80 centimètres, tant pour les pièces carrées que pour celles dont le méplat va jusqu'à 10 centimètres. Chaque tarif ou tableau est précédé d'une explication détaillée, indiquant sa destination et la manière de l'employer. En ce qui concerne le tarif, auquel nous avons donné le n° 5, il est regrettable que l'explication qui le précède ne fasse pas connaître les bases sur lesquelles il a été établi, ou, pour nous exprimer d'une manière plus précise quel est le rapport que l'auteur suppose exister entre la circonférence prise au pied de l'arbre et la circonférence milieu. Nous allons combler cette lacune afin que nos lecteurs sachent dans quel cas ils pourront obtenir avec ce tarif des résultats complétement exacts; dans quels cas, au contraire, ces résultats ne pourront être considérés que comme des approximations plus ou moins suffisantes. On a admis que, pour toutes les hauteurs au-dessous de 6 mètres, il fallait diminuer la circonférence au pied de 1/15 pour avoir la circonférence milieu; pour les hauteurs de 6 à 8 mètres, cette réduction n'est plus que de 1/12; pour les hauteurs de 8 à 10 mètres, de 1/10; pour les hauteurs de 10 à 13 mètres, de 1/8; enfin, pour les hauteurs de 13 à 16 mètres, de 1/6. Les tarifs en question ayant été faits principalement au point de vue de la marine, on n'a pas cru devoir donner les hauteurs au delà de 15 mètres et 20 mètres au maximum, ce qui empêchera les agents forestiers de pouvoir s'en servir toutes les fois qu'ils auront à mesurer des arbres, et le cas se présente souvent, d'une plus grande longueur. Il eût été facile, selon nous, de remédier à cet inconvénient, en poussant les hauteurs de mètre en mètre, par exemple, jusqu'à 30 ou 35 mètres. Les tarifs et tableaux indiqués sous les nos 1, 2, 3, 5, se trouvent déjà, soit dans les notions pratiques sur le choix et le classement des bois de marine rédigées par les soins de l'administration forestière, soit dans l'instruction relative à ces bois, ainsi qu'à leur application aux constructions navales, publiée par S. Exc. le ministre de la marine. Les trois autres tarifs n'avaient pas encore été publiés. En résumé, bien que le travail dont il s'agit soit tout particulièrement destiné aux ingénieurs et aux maîtres de marine, il n'en est pas moins à désirer qu'il soit entre les mains des agents forestiers, et que ceux-ci en fassent exclusivement usage dans les diverses opérations relatives au cubage des bois propres aux constructions navales. Leurs résultats inspireront ainsi plus de confiance aux agents de la marine, et pourront dans tous les cas être plus facilement vérifiés. Ajoutons encore qu'au point de vue typographique la brochure que nous recommandons en ce moment à ceux de nos lecteurs qui sont particulièrement appelés à s'occuper des bois de marine, ne laisse rien à désirer les chiffres sont nets, bien lisibles, les colonnes et les titres bien disposés, le papier excellent; et l'on sait qu'en matière de tarif toutes ces choses-là ne sont pas à dédaigner. C'est encore d'une brochure que nous venons entretenir nos lecteurs. Elle a pour titre: Exploitation des forêts de chêne-liège et des bois d'oliviers, en Algérie. L'auteur, M. E. Lambert, inspecteur des forêts à Bone (Algérie), a déjà publié dans les Annales (Voir les livraisons de janvier et février derniers) tout ce qui, dans sa brochure, a trait à l'olivier; quant à l'étude sur le chêne-liége, laquelle occupe la place à beaucoup près la plus importante, elle est complétement inédite. M. Lambert a fait de cette dernière essence une étude approfondie. Les données qu'il fournit, les principes qu'il déduit, les règles qu'il pose, ne sont pas évidemment le résultat de compilations plus ou moins habilement faites au fond d'une bibliothèque, mais bien celui d'une longue pratique forestièreen Algérie, et d'expériences établies et suivies avec soin. Il traite successsivement: 1o de l'origine, de la qualité spéciale et des usages des divers produits du chêne-liége; 2o de l'exploitabilité naturelle et de l'exploitabilité commerciale; 3o du plan d'exploitation,―et ici il propose un nouveau système d'aménagement dont l'ingénieuse combinaison a pour : résultat de concilier parfaitement les divers intérêts engagés dans la question, savoir celui de la consommation générale, celui de l'Etat, propriétaire des forêts, et celui de ses fermiers ou entrepreneurs d'exploitation, en d'autres termes, d'arriver au rendement le plus considérable et le plus utile en matière, le plus élevé en argent, le plus avantageux relativement à la rente ou au revenu du capital engagé: -4° sous le titre de Travaux d'exploitation, il déduit les principes et les règles de l'assiette des coupes, de l'écorçage, de l'élagage des arbres, du nettoiement des broussailles, de la division et de la défense de la forêt; enfin, il expose les résultats économiques, et fournit un devis indicatif et estimatif des travaux à exécuter, tant pour mettre en rapport que pour exploiter les forêts de chêneliége en Algérie, et un état des frais et produits. M. Lambert n'est pas un inconnu pour les abonnés des Annales. A diverses époques, il a publié dans ce recueil des notices qui ont toujours été accueillies avec faveur. Nous sommes convaincu qu'il en sera de même de ce nouveau travail. Nous le recommandons particulièrement aux agents forestiers, aux concessionnaires ou adjudicataires de forêts de chêneliége, à toutes les personnes enfin qui s'occupent spécialement de l'administration ou de l'exploitation des forêts de cette essence, soit en Algérie, soit en France. Ils y trouveront d'utiles renseignements, des notions claires et précises dont ils pourront tirer un excellent parti pour résoudre des questions qui, jusqu'à présent, il faut bien le reconnaître, n'ont fait l'objet que d'un petit nombre d'études sérieuses. . C. V. DICTIONNAIRE universel de LA VIE PRATIQUE A LA VILLE ET A LA CAMPAGNE, par G. BELEZE, ancien élève de l'Ecole normale supérieure. — Réunir dans un dictionnaire tous les renseignements utiles, tel est le but du Dictionnaire de la vie pratique à la ville et à la campagne, publié par la librairie de L. Hachette et Ce. On a souvent à rédiger des actes, à donner des quittances, à faire constater des délits, à se faire délivrer un passe-port, un permis de chasse, à déclarer une naissance, un décès; mais on ignore la manière de procéder dans ces diverses circonstances. S'agit-il d'un mariage, d'un engagement militaire, d'un placement de fonds ? Nouvelles formalités. Veut-on savoir quels sont les avantages, les inconvénients et les conditions d'une profession; quels sont les soins à donner aux enfants; quels moyens peuvent rendre plus faciles l'ordre et l'économie dans un ménage; à quoi obligent les devoirs religieux, les devoirs de société, les règles du savoir-vivre; comment on doit diriger un faire-valoir, un jardin, une basse-cour; quels sont les meilleurs procédés de chasse et de pêche, les règles d'un jeu de cartes, du trictrac, des échecs, du billard, etc. ? Pour trouver une réponse à ces questions, et à tant d'autres semblables, il suffit d'ouvrir le Dictionnaire de la vie pratique. Religion, droit, assurances, industrie, agriculture, horticulture et sylviculture; médecine domestique, hygiène et art vétérinaire; économie domestique et rurale; cuisine et office; exercices du corps; jeux de toute sorte, etc.; ces diverses matières ont été traitées dans le Dictionnaire au point de vue pratique, et de manière que le livre fût également utile à la ville comme à la campagne. Le Dictionnaire universel de la vie pratique forme un beau volume de près de quatre mille colonnes. MUTATIONS dans le personnel de l'administration des forêts de l'État. DEMONFERRAND. POSITIONS ANCIENNES, Brig. séd., cons. de Strasbourg (Bas-Rhin). S.-insp. de tre cl., chef d'une com- Insp. de 4 cl. à Senones (Vosges). G. gen. de 2e cl. à Soultz-sous- G. gen. sed. de 1re cl. à Rouen G. gén. séd. de re cl. à Fau (Basses-Pyrénées). S.-insp. de 3 cl., memb. d'une POSITIONS NOUVELLES. G. gén. adj, chargé des fonct. de brig. sans triage, à l'halsbourg, cant. de la Meuribe. Insp. de 5 cl. à Abreschwiller (Meurthe). Nommé sur place sous-inspecteur de 3e cl. Insp. de 4 cl. à Epinal (Vosges) (1). G. gén. de 2 cl., attaché temporairement à l'administ. centrale. Nommé sur place sous-inspecteur de 3e cl. Nommé sur place sous-inspecteur de 3 cl. S.-insp. de 3e cl., memb. d'une commission de cant. dans l'Aude. commission de cantonn. dans les Pyrénées-Orientales. DELPERE DE G. gén. de 3e cl., memb. d'une G. gén, de 3e cl., membre d'une SAINT-PAUL... G. gén. de 3 cl. à Massevaux BERNARD....... G. gen. de 3 cl., en stage à Cha- MARSALLON... DE GIBON.... MEUGNIOT...... DESPREZ... DAVESNE...... REGNEAULT..... id. id. id. id. BONIFACE....... id. id. id. ེ་ལ་ཚེ་ G. gen. adj. à Cerdon, cant, de Nantua (Ain). Brig. séd. à Rennes (Ille-et-Vi- G. gén. de re cl. (trav. d'art), à G. gen. de 3 cl. à Belley (Ain). G. gén. de 30 cl. à Saint-Flour (Cantal). G. gen. adj., chargé de l'intérim du cant. de Kiez (Basses-Alpes). G. gén. adj., chefde brigade, à Cerdon, cantonnement de Nautua (Ain).] Mis en disponibilité. Nommé sur place garde général G. gen. stag., chargé de l'intérim Nommé sur place garde général du cantonnement de Moirans (Jura). de 3 cl. G. gen. stag., chargé de l'intérim Nommé sur place garde général Nommé sur place garde général| G. gén. stag., chargé de l'intérim G. gen. stag., chargé de l'intérim Nommé sur place garde général du cant. de Munster (Haut-Rhin). [de 3e cl. G. gén. stag., chargé de l'intérim Nommé sur place garde général du cant. de Largentière (Ardèche). de 3 cl. G. gén. stag., chargé de l'intérim Nommé sur place garde général | du cantonnement de Levier (Doubs). de 3e cl. G. gen. stag., chargé de l'intérim G. gén. de 3e cl. à Massevaux du cantonnement de Bellême (Orne). [(Haut-Rhin). G. gen. stag., chargé de l'intérim Nommé sur place garde général| du cant. de Brouvelieures (Vosges). de 3 cl. G. géu. stag., chargé de l'intérim Nommé sur place garde général du cantonnement de Pont-Saint- de 3 cl. Esprit (Gard). G. gen. stag., chargé de l'intérim G. gén. de 3e cl. à Soultz-sousdu cantonnement d'Amboise (Indre-Forêts (Bas-Rhin). et-Loire). G. gén. stag., chargé de l'intérim Nommé sur place garde général du cant. d'Espalion (Aveyron). G. gen. stag., chargé de l'intérim de 3 cl. Nommé sur place garde général VARDERVRECKEN PREVOST-SANSAC DR SAY. (1) En remplacement de M. Baudrillart, nommé conservateur. |