Page images
PDF
EPUB

Ebensosehr müssen wir aber auch dagegen uns verwahren, als sei die Perspektive der Durchführung des Strafgesetzentwurfes keine völlig klare; es ist vielmehr der Weg durch die Anordnungen des hohen Justizdepartementes genau vorgezeichnet.

Die Expertenkommission des Departementes hat die Aufgabe, den von Professor Stooss angefertigten und von der grossen Kommission in den Jahren 1894 und 1895 durchberatenen Vorentwurf im deutschen und französischen Texte sorgfältig zu revidieren mit Berücksichtigung insbesondere der bisher erschienenen Kritik desselben. Jeder Kritik Rechnung zu tragen ist freilich ein Ding der Unmöglichkeit. Wenn dem Entwurfe z. B. die Unbestimmtheit der Strafandrohungen vorgeworfen wird, so können wir nichts anderes tun als darauf verweisen, dass die beiden eidgenössischen Räte in ihrer Gesetzgebungs- und Begnadigungspraxis stetig die vollste Freiheit des richterlichen Ermessens unter Beseitigung jeden Strafminimums verlangen und selbstredend muss dieser ausgesprochene Wille des zuständigen Gesetzgebers den Ausschlag geben. Ebensowenig können wir einer Kritik Rechnung tragen, die den Entwurf wegen seiner Neuerungen tadelt, und engern Anschluss an das bisherige Recht fordert, worunter die Betreffenden jeweilen das bestehende Strafgesetzbuch ihres Kantons verstehen. Ein solcher Einwand und ein solches Begehren ist unmöglich zu hören, wenn gleichzeitig dem Civilrechtsentwurf, der entschieden mit dem bisherigen Schlendrian der Gesetzgebungsmethode gebrochen und entschlossen und kühn den wirtschaftlichen Zweckgedanken im Rechte durchführt, gerade desshalb ein höchstes und durchaus gerechtfertigtes Lob gespendet wird.

Auch mit Bezug auf die gleichzeitig an Hand zu nehmende Durchführung des weitern kriminalpolitischen Programms von Artikel 64 bis der Bundesverfassung sind Vorarbeiten vorhanden und es wird neben dem Strafgesetzbuch auch der Entwurf eines Einführungsgesetzes, das diesen Punkt mitumfasst, durch die Kommission im Laufe des Monates August fertig gestellt und dem hohen Justizdepartement unterbreitet werden.

Wir hatten gehofft, es werde die Geschäftsprüfungskommission, wenn sie überhaupt sich veranlasst sehe der Arbeiten am Strafrecht Erwähnung zu tun, dann auch ihrer Befriedigung Ausdruck verleihen, dass solche im Gange seien, ihnen einen glücklichen Fortgang wünschen und den Rat daran erinnern, dass ihm hier eine grosse Aufgabe noch bevorstehe, die ihrer baldigen Erledigung harre. Es war eine gewisse Enttäuschung, dass die Kommission gegenteils mit Befriedigung feststellt, dass das Strafrecht zurückgestellt sei.

Wir bitten Sie nun aber dringend, einen Teil der Sympathien, die Sie in so reichem Masse und gewiss auch in gerechtfertigter Weise dem Civilrecht zuwenden, dem Strafrecht zu schenken; die beiden Bestrebungen laufen so sehr in gleicher Richtung, dass es gar nicht möglich ist, die eine dadurch zu unterstützen, dass man der andern sich entgegenstellt; wir bitten Sie Vertrauen zu haben, dass das Departement und der Bundesrat nichts Unreifes an Sie werde gelangen lassen, wir bitten Sie endlich, sich daran zu erinnern, dass die Aufgabe beide Rechtseinheiten zu verwirklichen, in ein und demselben Mandate des Schweizervolkes enthalten ist.»

In der weitern Diskussion vertrat Dr. Schmid (Uri) den Standpunkt, dass nach der Stimmung in den Räten nun zweifellos zuerst das Civilgesetzbuch unter Dach gebracht werden müsse, che das Strafrecht, dem er im übrigen nicht hindernd entgegentreten wolle, in Angriff genommen

werden könne. Bundesrat Brenner wiederholte die Zusicherung, dass die Arbeiten nach Möglichkeit weitergeführt würden und der Kommissionsberichterstatter wünschte, es möchten die Bemerkungen im Berichte nicht als eine Unfreundlichkeit gegenüber der Strafrechtseinheit und ihren Anhängern betrachtet werden.

Zürcher.

Internationaler Kongress.

Union Internationale de droit pénal. La commission d'organisation du Congrès de Saint-Pétersbourg adresse aux criminalistes la circulaire suivante: En vue d'étudier viribus unitis la criminalité, ses causes et les moyens de la combattre, il a été fondé en Europe, en 1888, comme vous le savez, une Union Internationale de droit pénal, qui comprend aujourd'hui plusieurs centaines de membres, et qui a dans beaucoup de pays d'Europe un groupe particulier. Les criminalistes russes qui ont adhéré à l'Union dès sa fondation, se sont constitués en 1897 en un Groupe spécial étranger à tout dogmatisme et réunissant les criminalistes de toutes les écoles. Le rapprochement des membres de l'Union Internationale est assuré principalement par la convocation périodique de Congrès internationaux, qui ont été jusqu'ici réunis à Bruxelles, Berne, Christiania, Paris, Anvers, Linz, Lisbonne et Buda-Pesth. Aujourd'hui, conformément au désir des membres étrangers de l'Union, le Comité Central se propose d'organiser le IX Congrès prochain en Russie. Ce projet a été accueilli avec un parfait empressement par le Comité du groupe russe, qui, par l'intermédiaire de M. le Ministre de la Justice, S. Exc. Mr Mouravieff, a soumis ce désir des membres de l'Union à l'examen de S. M. l'Empereur, et S. M. a bien voulu, le 5 juin 1900, autoriser la convocation du Congrès en question à Saint-Pétersbourg en 1902. Il a été alors organisé, sous la présidence du Président du Comité du groupe russe, M. le sénateur Foïnitsky, une Commission spéciale dorganisation du Congrès, dont la formation a été approuvée par S. M. l'Empereur.

Le Comité Central de l'Union Internationale de droit pénal a décidé de convoquer le Congrès de Saint-Pétersbourg du 17 au 22 Septembre 1902, et de soumettre à sa discussion les deux questions suivantes: 1o De l'importance à attribuer, dans la loi criminelle, aux éléments psychiques du crime par comparaison avec ses conséquences matérielles; 2o Des réformes à introduire dans le domaine de l'instruction préalable et de la mise en accusation, en vue d'assurer le maximum possible de garanties, tant à la liberté individuelle qu'à la découverte de la vérité.

De plus, les questions suivantes sont proposées comme sujets de communications: a) De la procédure sommaire dans les contraventions et petits délits; b) De la transportation; c) La traite des blanches; d) Du patronage des libérés; et e) Des résultats de l'institution de la condamnation conditionnelle.

Pour l'exécution de ce programme de la part des membres russes de l'Union, il a été formé, sous la présidence du Président du Comité du groupe russe, un Comité spécial composé de membres du groupe et de membres de la Société juridique de Saint-Pétersbourg.

En raison du haut prix qu'il attache à la participation des membres étrangers de l'Union au Congrès de Saint-Pétersbourg, le Gouvernement

russe a mis à la disposition de la Commission d'organisation les fonds nécesaires pour munir de billets de Ire classe sur les chemins de fer russes de la frontière à Saint-Pétersbourg, Moscou et la frontière, les membres étrangers du Congrès jnsqu'à concurrence de 150 personnes. De plus, le Gouvernement russe dispense tous les membres étrangers du Congrès de l'obligation de faire viser leurs passeports aux consulats de Russie: la Commission d'organisation leur délivrera, pour tenir lieu de visas, des certificats spéciaux qu'ils auront à présenter à la frontière à l'entrée en Russie. Si vous désirez, Monsieur, profiter de ces faveurs, qui sont exclusivement personnelles aux membres du Congrès, vous voudrez bien remplir la feuille ci-jointe et la retourner le plus tôt possible, le 1er juin 1902 au plus tard, à Saint-Pétersbourg, au Ministère de la Justice, division législative, au Bureau du Congrès des criminalistes.

La Commission d'organisation du Congrès prend des mesures pour faire connaissance à ses invités étrangers, dans les meilleures conditions possibles, avec les curiosités les plus remarquables, en fait d'étude du Droit criminel, de Saint-Pétersbourg et de Moscou.

Connaissant l'intérêt que vous portez, Monsieur, aux questions dont la solution nous préoccupe, nous avons le ferme espoir que vous ne nous refuserez pas un concours auquel nous attachons le plus grand prix. Nous vous serons très reconnaissants de bien vouloir, en outre, solliciter autour de vous et nous procurer l'adhésion des personnes que vouz croirez susceptibles de participer à notre œuvre.

Nous vous en remercions d'avance, en vous priant, Monsieur, d'agréer l'expression de notre considération la plus distinguée.

Au nom de la Cominission d'organisation:

D. DRILL,

Secrétaire général.

I. FOÏNITSKY,

Président.

Renseignements généraux.

Les Adhérents sont instamment priés d'envoyer directement au Bureau du Congrès (Saint-Pétersbourg, Ministère de la Justice, Section législative) leur adhésion le plus tôt possible, et, en tout cas, avant le 1er juin 1902, en indiquant l'itinéraire qu'ils comptent suivre en Russie, afin qu'ils puissent recevoir en temps utile une Carte d'identité qui les dispensera de l'obligation de faire viser leur passeport au départ au Consulat de Russie, ainsi qu'un Certificat pour la délivrance de billets de Ire classe sur le parcours des chemins de fer de l'Empire et du Grand-Duché de Finlande. Il est indispensable d'indiquer la station-frontière russe d'entrée et celle de sortie: Finlande, Wirballen, Alexandrowo, Granica, Podwoloczyska, Radziwilow.

Kriminalpolitische Ansichten über die Geldstrafe.

Robert Schmölder, Oberlandesgerichtsrat: Die Geldstrafe. Vortrag gehalten auf der 74. Jahresversammlung der Rheinisch-Westfälischen Gefängnisgesellschaft in Düsseldorf am 15. Oktober 1902. Im Selbstverlag der Gesellschaft. In Kommission bei E. Griebsch, Hamm i. W.

Besprochen.

von

Carl Stooss.

Schmölder eröffnet seine kriminalpolitischen Ausführungen über die Geldstrafe mit dem reaktionären Satz: „Die Strafe muss angepasst werden der Straftat und nicht dem Verbrecher." Erfreulicherweise zieht jedoch der Verfasser, der ein Vergnügen daran findet, gegen die kriminalpolitische Reform zu polemisieren, der aber selbst ein Reformer ist, die Konsequenzen aus diesem Satze nicht. Was soll man aber zu der hier vorgebrachten Ansicht Schmölders sagen, das Abhauen der Schwurfinger des Meineidigen, das Ausreissen der Zunge des Gotteslästerers haben abschreckend wirken sollen, tatsächlich aber mehr der Unterhaltung gedient! Wer hat sich denn nach der Meinung Schmölders bei diesen Grausamkeiten unterhalten?

Die Erörterung über die Geldstrafe leitet Schmölder mit dem Bericht über drei Fälle ein.

Schmölder beruft sich auf den Fall Sternberg. Wenn Sternberg aus dem Zuchthaus entlassen werde, verfüge er wieder über Millionen und könne seinen verbrecherischen Neigungen weiter fröhnen". Schmölder findet, ein Sternberg sollte neben Zuchthaus mit einer hohen Geldstrafe belegt werden. Der Fall zeige, dass es nicht genüge, nur für gewinnsüchtige Verbrechen Geldstrafe als Nebenstrafe vorzusehen.

Schweizerische Zeitschrift für Strafrecht. 15. Jahrg.

16

Richtig bemerkt Schmölder, dass die Verurteilung wegen eines Verbrechens den Täter, der ein Amt bekleidet oder einen Beruf ausübt, auch finanziell schwer treffe, indem dieser sein Einkommen verliert, während der Rentner keine Einbusse erleide. Allein wenn einem mehrfachen Millionär selbst eine seiner Millionen zur Strafe eingezogen würde, so wäre die Sachlage kriminalpolitisch betrachtet unverändert. Dieser Fall beweist also für die Gestaltung der Geldstrafe nichts, vielmehr ergibt sich, dass Millionäre auch durch hohe Geldstrafen nicht empfindlich getroffen werden.

Eine Geldstrafe wird die Vermögenslage eines Sternberg niemals so gestalten, dass er nun seinen verbrecherischen Neigungen nicht wieder fröhnen könnte. Dagegen sollte man glauben, dass es eine Polizei gibt, die Sternberg verhindern wird, seine verbrecherischen Neigungen nach seiner Entlassung wieder zu betätigen, wenn solche Neigungen noch bestehen sollten. Für die Schweiz hat übrigens die Millionärfrage auch kriminalpolitisch geringe Bedeutung.

Ein Wirt hat sich an der russischen Grenze aus einem schwunghaften Handel mit gefälschten Rubelscheinen bereichert und dann in Köln ein bedeutendes Manufakturgeschäft begründet, das seine Familie fortführte, während er eine Zuchthausstrafe von drei Jahren erstand. Jetzt steht der Mann wieder selbst dem Geschäfte vor. Wenn der Wirt mit dem Gewinn, den er aus dem Verbrechen bezog, das Geschäft begründete, so folgt daraus, dass es dem Gericht nicht gelungen ist, den Sachverhalt in vollem Umfange aufzudecken. Der Täter hat mehr gefälschte Rubelscheine an den Mann gebracht, als gerichtlich festgestellt werden konnte. Denn insoweit es festgestellt war, dass er jemanden gefälschte Rubelscheine statt echter gab, war er ja schadenersatzpflichtig. Das Gesetz sollte vielleicht allgemein bestimmen, der Gewinn aus einem Verbrechen verfalle dem Staat, wenn der Geschädigte nicht ausfindig zu machen sei oder keine Ansprüche erhebe. Dagegen kann ich nicht finden, dass dieser Fall für die kriminalpolitische Verwendung der Geldstrafe besonders lehrreich ist. Überraschend ist, dass eine Persönlichkeit, die aus dem Zuchthaus kommt, in einer deutschen Stadt einem bedeutenden Geschäft vorstehen kann. Die Angaben Schmölders reichen zur Erklä

« PreviousContinue »