Les derniers Montagnards: histoire de l'insurrection de prairial an III (1795), d'après les documents originaux et inédits |
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1er prairial accusés allait André Dumont Archives de l'empire arrêté avaient Barère bataillon Billaud Bourbotte Bourdon de l'Oise Brutus Magnier C'était Camille Desmoulins citoyens collègues comité de sûreté commission militaire condamné à mort conspiration constitution de 1793 Convention nationale coup crime Danton déclare décret demande demeurant rue département députés devant dit-il Duquesnoy Duroy faubourg femmes Féraud force armée Forestier foule Fréron gendarmes germinal Gilbert Romme Goujon gouvernement guillotine heures hommes insurgés j'ai jacobins Jean-Michel Duroy jour journal journée juges justice l'accusation l'arrestation l'assemblée l'échafaud l'insurrection Laurent Lecointre Lecointre lettre liberté main matin membres menaces ment Moniteur montagnards muscadins pain parler passer patrie patriotes Pierre Bourbotte place Vendôme président prison procès réaction représentant du peuple républicains république révolution révolutionnaire Robert Lindet Robespierre Romme royalistes sabre sang Sanson sauver séance section seul soldats Soubrany sûreté générale Tallien terrible tête thermidoriens Tinel tion Tissot tribunal tribune tyrannie Vadier vention
Popular passages
Page 132 - Le peuple considérant que le gouvernement le fait mourir inhumainement de faim ; que les promesses qu'il ne cesse de répéter sont trompeuses et mensongères ; • Considérant que chaque citoyen se trouve réduit à envier le sort infortuné de ceux que la famine entasse journellement dans les tombeaux ; » Considérant que le peuple se rend coupable envers lui-même, envers la génération future, s'il ne se hâte d'assurer sa subsistance et de ressaisir ses droits ; • Considérant que le gouvernement...
Page 69 - Les suffrages sur les lois sont donnés par oui et par non. 20. Le vœu de l'assemblée primaire est proclamé ainsi : Les citoyens réunis en assemblée primaire de , au nombre de votants, votent pour ou votent contre, à la majorité de De la représentation nationale. Art. 21. La population est la seule base de la représentation nationale. 22. Il ya un député en raison de quarante mille individus.
Page 9 - Fait en vain pâlir vos bourreaux. Voyez déjà comme ils frémissent, Ils n'osent fuir, les scélérats... Les traces du sang qu'ils vomissent Décèleraient bientôt leurs pas. Oui, nous jurons sur votre tombe, Par notre pays malheureux, De ne faire qu'une hécatombe De ces cannibales affreux.
Page 80 - Où sont passés tous les grains qu'a produits la récolte abondante de l'année dernière ? La cupidité est à son comble. On méprise les assignats, parce que vous avez rendu des décrets qui leur ont fait perdre la confiance. N'espérez pas ramener le calme et l'abondance sans punir les égoïstes. Et toi, Montagne sainte, qui as tant...
Page 120 - Je vous remercie de la bonté que vous avez eue de m'envoyer des pommes; je reconnais bien là l'intention de la plus tendre des mères.
Page 135 - Les canouniers, la gendarmerie, les troupes à pied et à cheval qui sont dans Paris et aux environs sont invités à se ranger sous les drapeaux du peuple et à s'unir avec lui par les liens de la fraternité, pour reconquérir les droits communs.
Page 18 - De n'avoir pris dans ia nuit du 8 et dans la journée du 9 thermidor, aucune des mesures qui pouvaient assurer la tranquillité publique et la sûreté de la Convention , évidemment compromise par le discours du tyran , prononcé le 8 à la tribune de la Convention, et le soir à celle des Jacobins , qui lui avaient promis -secours, force et protection...
Page 355 - Paris avant le i4 juillet 1789, seraient tenus de sortir de cette commune dans l'espace de trois fois vingt-quatre heures après la publication de la loi ; et de se tenir à dix lieues au moins de la commune de Paris , sous peine de...
Page 160 - ... faite qu'ils soient à l'instant suspendus. Je demande que les quatre membres qui viennent d'être nommés au comité de sûreté générale s'emparent de tous les papiers, et que si les membres refusent de les livrer, ils soient mis en arrestation. (Les chapeaux sont levés.) Soubrany.
Page 184 - Et comme les murmures augmentent : « Je ne crains rien, moi, en particulier, dit le délégué; je me nomme Saint-Giez! Au surplus, voilà le vœu du peuple : Vive la république! vive la liberté! vive la Convention... si elle est amie des principes! » On jugera de la puissance qu'avait alors l'émeute par la violence an langage de son orateur.