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ODLEIA

- 8 JUL 1962

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Favard de l'Anglade,

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Conseilleo-d'Etan, Mombre de la Cour de Cassation en de la hambre des Députén

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sous vos

La bienveillance que vous m'avez accordée 5 les encouragemens que vous m'avez prodiques, m'ont fait désirer de placer auspices cette nouvelle Edition du Traité du Poisinage; je n'avais pas d'autre moyen de temoigner ma reconnaissance.

vous.

encore a

Un autre motif m'engageait vous rendre cet hommage; entre tous les ouvraeu recours, il en est un

ges auxquels j'ai

sur-tout que je n'ai jamais consulté en vain, qui a rendu plus facile & plus sûre l'exécution des travaux que j'avais entrepris, je veux parler du Répertoire de la Nouvelle Légis

lation, feuit

expérience.

de vos veilles

&

de votre longue

de

En daignant agréer cette Dedicace, me donnerez une nouvelle preuve l'intérêt que vous m'avez si souvent témoigne.

vous me

Je suis avec

respect,

Monsieur le Baron,

Votre dévoue serviteur,

C. TARDIF.

DE

CETTE QUATRIÈME ÉDITION.

LE

E Traité du Voisinage est, de tous les ouvrages publiés par M. Fournel, celui qui a obtenu le plus de succès. Trois éditions successives ont été accueillies avec un égal empressement. Son ouvrage, d'une utilité générale et quotidienne, cité avec avantage, toujours étudié et consulté avec fruit, a recueilli, dès les premiers temps de son existence, le plus sûr et le moins suspect de tous les témoignages, celui du public qui ne s'imposerait pas gratuitement des sacrifices.

Plus les éditions d'un livre se multiplient, et plus il est facile de l'améliorer; en revoyant ce que l'on a fait, on reconnaît presque toujours que l'on aurait pu mieux faire; les observations d'une critique éclairée ne sont pas inutiles; on en profite avec empressement lorsqu'elles sont fondées. Un ouvrage de jurisprudence est, plus que tout autre, susceptible de perfectionnement; complet à une époque, il cesse de l'être, lorsque la législation a subi des changemens, éprouvé des augmentations, et reçu de la jurisprudence une fixité qu'elle ne pouvait offrir dans les premiers temps de son existence.

Aussi, le Traité du Voisinage s'est-il enrichi, à chaque nouvelle édition, des dispositions introduites dans nos lois, et des lumières que les décisions des Cours présentaient sur les matières qui y sont traitées.

Lorsque M. Fournel conçut l'idée de réunir et de publier les principes sur le Voisinage, il y fut déterminé par cette considération que la connaissance de cette partie de la législation intéressait tous les états, toutes les situations de la société, puisque l'on est nécessairement en contact avec ses semblables, soit par sa personne, soit par son habitation, soit par ses propriétés, et il fit ses efforts pour en mettre les principes à la portée de tous les esprits.

Profitant des études qu'il avait faites des anciennes lois françaises, des édits, déclarations et ordonnances des Rois de France, des réglemens dont nos lois nouvelles n'ont pas anéanti l'autorité, il en rappelle les dispositions qu'il est utile de connaître; il expose les principes que renferment nos nouveaux Codes, et s'appuie de l'autorité de la jurisprudence pour en fixer le sens. Le Droit romain, auquel on a appliqué ce que Pline disait d'un jurisconsulte de son temps: Nihil est quod discere velis, quod tibi docere non possit (PLINE, lib. I, ep. 22), a surtout été souvent consulté et cité par M. Fournel, soit pour donner plus de force à son opinion, soit pour ajouter à l'autorité de la loi française, soit pour suppléer à son silence.

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