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La Hesse, le pays de Brunswick, le Hanovre, les duchés d'Oldenbourg et de Mecklenbourg, en un mot, toute l'Allemagne septentrionale, en y comprenant les ports anséatiques, subissaient le joug ou l'influence de la France imperiale, à l'exception de Königsberg et des forteresses de Stralsund et de Colberg. La Silésie était sur le point d'échapper à la Prusse : le serment fait sur le tombeau du grand Frédéric semblait avoir porté malheur à ses conquêtes; il eût fallu, pour les conserver ou les reprendre, tout le génie qui les avait rattachées à une couronne récente.

L'électeur de Saxe signa, à Posen, un traité d'alliance avec Napoléon, et accéda à la confédération du Rhin; il reçut en retour le titre de roi.

La Prusse était ruinée sans ressource que les Russes n'avaient pas encore eu le temps de les joindre; à la nouvelle des désastres d'léna et d'Austaedt, ils replièrent précipitamment leurs lignes derrière la Vistule; l'ennemi les joignit bientôt, et ils furent successivement défaits à Czarnowo, à Mohrungen, à Pultusk, à Golymin. La bataille d'Eylau (7 et 8 février) fut plus disputée; les deux partis s'attribuerent le succès de cette sanglante journée; mais il est constant que le champ de bataille resta aux Français.

Les opérations militaires recommencèrent au printemps (1807). Les Russes furent encore vaincus à Friedland; mais ils déployèrent un grand courage, et cette victoire fut chèrement achetée. La prise de Königsberg, de Neiss, de Glatz et de Kosel, dédommagea amplement Napoléon des sacrifices dont il avait payé cet avantage : les débris de l'armée russe prirent position derrière le Niémen.

Un armistice fut convenu entre les deux empereurs qui, bientôt après, eurent une entrevue dont le résultat devait changer pour quelques années la face de l'Europe.

A Tilsitt, et au milieu du Niémen, on éleva un pavillon où les deux monarques se rendirent, suivis de leurs grands officiers. Après une conférence

assez longue et qui eut lieu sans témoins, ils se séparèrent avec toutes les apparences d'une satisfaction mutuelle. « Ce fut, dit Rabbe, un intéressant spectacle pour les deux armées qui couvraient les deux bords du fleuve, pleines de l'heureuse espérance d'une paix également souhaitée des deux nations.

« Pendant le cours des conférences à Tilsitt, qui commencèrent le lendemain, chacun des deux souverains se montra également empressé de donner des témoignages d'estime aux personnages distingués qui accompagnaient son futur ami. Napoléon fut aussi bienveillant avec les Russes qu'Alexandre avec les Français. Dans cet échange scrupuleusement attentif de politesses souveraines, il eût été difficile de distinguer le vainqueur de celui dont la fortune avait trahi la cause. La scène ne changea de caractère et Napoléon ne reprit son attitude dominatrice que lorsque le roi et la reine de Prusse arrivèrent au quartier général de Tilsitt: non que l'empereur français, abusant de sa victoire, ait eu là moindre pensée d'aggraver par un accueil insultant la position d'un prince que le malheur accablait; aujourd'hui que tant de fables calomnieuses sont dissipées, on sait qu'il ne cessa pas un moment, dans ces conférences, de se montrer magnanime, et que sa générosité ne perdit rien de son prix à travers les paroles et les manières par lesquelles elle se manifestait; mais il eut à se défendre des sollicitations, et l'exactitude de l'histoire pourrait même dire des séductions d'une reine belle, spirituelle et malheureuse. Elle s'efforça de réparer, à force d'art et d'esprit, le désastre qu'elle avait principalement provoqué en soufflant le feu de la guerre; cependant son succès resta de beaucoup au-dessous de ses vues, et probablement de ses espérances. Napoléon lui-même avoué qu'elle eût été plus heureuse si elle fût arrivée au commencement des négociations, et surtout si son mari ne l'eût pas accompagnée. Mais Frédéric-Guillaume,

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mêlant imprudemment les récriminations aux prières, et le rôle de roi de la vieille roche à celui de suppliant et de vaincu; parlant de la violation du territoire d'Anspach, et réclamant Magdebourg, hâta la conclusion définitive du traité qui le dépouillait. Grâce, cependant, à l'empereur Alexandre, dont l'entremise fut plus heureuse que celle de la reine de Prusse elle-même, Frédéric - Guillaume conserva la moitié de ses États avec le titre de roi, à des conditions, il est vrai, qui rapprochaient sa condition de celle d'un prince tributaire. »

Le sort des armes offrait à Napoléon une occasion unique : celle du rétablissement de la Pologne. Les trois puissances qui avaient consommé le partage se trouvaient justement sous le coup des sacrifices, et rien n'était plus aisé que de tailler un royaume dans la part des réparations; si la justice seule l'eût guidé, il eût sans doute pris ce parti; mais il n'entrait pas dans ses vues de rétablir l'ancien équilibre européen, qui l'eût forcé luimême à d'immenses restitutions ; d'ail leurs, en relevant la Pologne, il devait renoncer à l'alliance de la Russie, sans laquelle le système continental restait incomplet: il se borna donc à quelques remaniements insignifiants, comme pour avertir les puissances intéressées de ne pas le pousser à une mesure définitive. Le grand-duché de Varsovie, qu'il donna au roi de Saxe, fut agrandi aux dépens de la Prusse, et Dantzick recouvra son indépendance, quoique dans un ravon restreint.

La Russie reconnaissait la confédération du Rhin, et cédait au roi de Hollande la seigneurie de Jéver dans l'Ost-Frise. La France rétablissait dans leurs possessions respectives les ducs de Saxe-Cobourg, d'Oldenbourg et de Mecklenbourg-Schwerin. La Russie reconnaissait les rois de Naples, de Hollande et de Westphalie. Enfin, par une clause formelle, les troupes russes devaient évacuer la Valachie et la Moldavie. On avait ajouté, à la vérité, que les troupes de Sa Hautesse ne pourraient occuper ces provinces avant

l'échange du traité de la paix définitive entre la Russie et la Porte Ottomane, traité pour lequel la médiation de l'empereur Napoléon était acceptée, ce qui n'empêcha pas les Russes de garder garnison dans les principautés jusqu'en 1812.

Par un article secret, la Russie promettait de s'unir avec la France contre l'Angleterre, si sa médiation conciliatrice restait sans effet. Elle s'engageait, en attendant, à fermer ses ports aux navires anglais, à remettre en vigueur toutes les lois en faveur des neutres, et à user de son influence sur les cours de Suède, de Danemark et de Portugal, pour déterminer ces puissances à conformer leur politique aux mêmes principes.

Le traité de Tilsitt semblait avoir sincèrement attaché Alexandre à Napoléon, et leur amitié paraissait même indépendante de ce rapprochement politique. On a recueilli quelques anecdotes à ce sujet, qui prouvent de la part du tsar ou une grande fausseté ou une véritable sympathie; et le caractère d'Alexandre, quelque capable qu'il fût d'ailleurs de sacrifier son inclination aux intérêts de son empire, ne permet pas de douter que son empressement ne fût sincère. A Erfurt, les deux empereurs assistaient à la représentation d'une tragédie: Alexandre, saisissant une allusion, dit, en se penchant à l'oreille de Napoléon :

L'amitié d'un grand homme est un présent des dieux,

Un jour, les deux monarques s'entretenaient avec une entière confiance de l'organisation et de l'administration de leurs États: Alexandre expliquait à Napoléon la nature du gouvernement russe; il lui parlait de son sénat et de la résistance qu'il éprouvait à faire le bien. Napoléon, lui serrant la main, répondit avec vivacité : « « Quelque grand que puisse être un empire, il « est toujours trop étroit pour deux «< maîtres. » Si l'anecdote n'a pas été controuvée, certes Napoléon n'avait pas saisi la pensée d'Alexandre. Le tsar ne pouvait se plaindre que sa puissance fût entravée; mais, éclairé

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comme il l'était, il regrettait que les ameliorations qu'il méditait fussent retardées par les préjugés ou l'incapacité de quelques-uns de ses fonctionnaires, et l'omnipotence du pouvoir ne pouvait rien contre de tels obstacles.

Napoléon s'est plaint depuis de la duplicité d'Alexandre; on peut dire que le tsar n'a pas poussé l'héroïsme de l'amitié jusqu'au martyre; cependant il est juste de reconnaître que, pendant quatre années, il est resté fidèle à une alliance qui ruinait le commerce de ses États, et dont l'issue, en admettant qu'elle fût favorable au plan de l'empereur français, ne pouvait ultérieurement que subordonner la Russie à un allié qui aurait bien su parler en maître quand les autres barrières seraient tombées. Nous citerons M. de Boutourlin dans les prolégomènes de son Histoire de la campagne de 1812.

« Le traité de Tilsitt plongea l'Europe dans la stupeur et l'effroi, et il est aisé de voir que cette paix ne présentait aucune des garanties que l'on devrait retrouver dans les transactions de ce genre. L'érection du duché de Varsovie était une mesure évidemment hostile contre la Russie, et l'affectation que Napoléon mit à en conférer la souveraineté au roi de Saxe, qui descendait des anciens rois de Pologne, dénotait encore plus le projet d'inspirer aux Polonais des espérances dont la réalisation ne pouvait qu'être préjudiciable à la Russie, qu'elle menaçait de la perte de provinces réunies depuis plus de quatorze ans à son empire. L'empereur Alexandre ne pouvait méconnaître l'esprit de ces dispositions; mais les circonstances malheureuses où se trouvait l'Europe lui prescrivaient d'éloigner la guerre à tout prix. Il s'agissait surtout de gagner le temps nécessaire pour se préparer à soutenir convenablement la lutte que l'on savait bien être dans le cas de se renouveler un jour.»

Les récriminations de ce genre sont fréquentes dans l'histoire, et les peuples dont les intérêts sont en lutte

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se les renvoient de l'un à l'autre. Si la force était le droit, toutes les infractions aux traités seraient immorales; d'une part comme de l'autre, elles s'expliquent par la nécessité, mais elles ne se légitiment que par le succès. Le manque de foi ne pouvait venir de celui qui imposait les conditions, et qui nécessairement ne les formulait qu'à son avantage, et le rôle de celui qui les éludait s'anoblissait, pour ainsi dire, par le péril qu'il y avait à le faire. Nous ne partageons pas à cet égard le sentiment de Rabbe, qui prétend établir que l'empereur Alexandre, dans les premières entrevues avec Napoléon, fut complétement sous le charme; nous croyons que son admiration fut sincère, mais qu'elle ne pouvait aller jusqu'à l'abnégation des intérêts russes, qu'il avait juré de maintenir avant d'être l'allié du vainqueur d'Austerlitz et de Friedland. On pourra objecter qu'après une campagne malheureuse, Alexandre quitta Tilsitt sans avoir rien perdu de son influence et de son territoire; certes Napoléon l'avait plutôt traité en allié nécessaire qu'en vaincu; mais, avec tous ces ménagements, la Russie n'en était pas moins ouverte à une invasion française; et l'Allemagne, le milieu stratégique où s'étaient vidées les querelles précédentes, avait cessé d'être une barrière pour le Nord et pour l'Orient.

Cependant les conséquences de la paix de Tilsitt furent loin de rencontrer en Russie une approbation générale; les partisans de l'Angleterre, les négociants menacés dans leur prospérité par l'interruption du commerce, et les propriétaires dont les exploitations alfaient se trouver sans débouchés, murmurèrent contre les conditions onéreuses de l'alliance française. On prévit que la guerre allait momentanément changer de nature et de théâtre, et les côtes de la Baltique furent mises en état de défense.

De leur côté, les Anglais, voyant que l'alliance russe leur échappait, sans renoncer à l'espoir de la renouer prochainement, cherchèrent d'autres points d'appui dans le Nord; ils par

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vinrent à entraîner le jeune et chevaleresque roi de Suède, qui rompait un armistice conclu avec Brune, à l'instant où les négociations de Tilsitt venaient de s'ouvrir. Ce prince osa commencer seul la guerre ; mais il fut écrasé avant d'être secouru; il perdit successivement Stralsund, l'île de Rugen et toute la Poméranie suédoise.

Tandis que les Suédois s'immolaient aux intérêts de la Grande-Bretagne, une escadre anglaise parut tout à coup devant Copenhague, pour sommer le roi de Danemark de souscrire un nouveau et secret traité d'alliance avec l'Angleterre, et de mettre à la disposition de cette puissance toute la flotte danoise jusqu'à la conclusion de la paix générale, sur le seul motif que le Danemark serait prochainement forcé par Napoléon à déclarer la guerre. C'était justifier l'abus de la force par la plus sauvage violence.

Malgré les protestations du comte de Bernsdorff, ministre danois, les menaces succédèrent aux injonctions: après ces inutiles démonstrations, la ville fut bombardée et incendiée, et la flotte danoise tomba au pouvoir des agresseurs.

Le roi de Danemark s'empressa de séquestrer dans ses États toutes les propriétés anglaises, et de conclure avec Napoléon un traité d'alliance. Cette conduite de l'Angleterre était de la plus haute inconséquence, et fournissait à la Russie un motif légitime pour observer à la lettre les stipula tions de Tilsitt. En effet, Alexandre rendit, le 16 octobre 1808, la déclaration suivante :

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pas de son côté; mais, froide spectatrice du sanglant théâtre de la guerre qui s'était allumée à son gré, elle envoyait des troupes attaquer BuenosAyres. Une partie de ses armées, qui paraissait destinée à faire une diversion en Italie, quitta finalement la Sicile où elle s'était assemblée. On avait lieu de croire que c'était pour se porter sur les côtes de Naples; l'on apprit qu'elle était occupée à essayer de s'approprier l'Égypte.

« Mais ce qui toucha sensiblement le cœur de Sa Majesté Impériale, c'était de voir que, contre la parole expresse et précise des traités, l'Angleterre tourmentait sur mer le commerce de ses sujets; et à quelle époque? lorsque le sang des Russes se versait dans des combats glorieux, qui retenaient et fixaient contre les armées de Sa Majesté Impériale toutes les forces militaires de Sa Majesté l'empereur des Français, avec qui l'Angleterre était et est encore en guerre.

a Lorsque ces deux empereurs firent la paix, Sa Majesté, malgré ses justes griefs contre l'Angleterre, ne renonça pas encore à lui rendre service: elle stipula dans le traité même qu'elle se constituerait médiatrice entre elle et la France; ensuite elle fit l'offre de sa médiation au roi de la Grande-Bretagne; elle le prévint que c'était afin de lui obtenir des conditions honorables. Mais le ministère britannique, apparemment fidèle à ce plan qui devait relâcher et rompre les liens de la Russie et de l'Angleterre, rejeta la médiation.

<< La paix de la Russie avec la France devait préparer la paix générale; alors l'Angleterre quittà subitement cette léthargie apparente à laquelle elle s'était livrée; mais ce fut pour jeter dans le nord de l'Europe de nouveaux brandons qui devaient rallumer et alimenter les feux de la guerre qu'elle ne désirait pas voir s'éteindre.

« Ses flottes, ses troupes parurent sur les côtes du Danemark pour y exécuter un acte de violence dont l'histoire, si fertile en exemples, n'en offre pas un seul de pareil.

Une puissance tranquille et modéree, qui, par une longue et inaltérable sagesse, avait obtenu dans le cercle des monarchies une dignité morale, se voit saisie, traitée comme si elle tramait sourdement des complots, comme si elle méditait la ruine de l'Angleterre; le tout pour justifier sa totale et prompte spoliation.

L'empereur, blessé en sa dignité, dans l'intérêt de ses peuples, dans ses engagements avec les cours du Nord, par cet acte de violence commis dans la mer Baltique, qui est une mer fermée, dont la tranquillité avait été depuis longtemps, et au su du cabinet de Saint-James, garantie par les puissances riveraines, ne dissimula pas son ressentiment à l'Angleterre, et la fit avertir qu'il n'y resterait pas insen

sible.

« Sa Majesté ne prévit pas que lorsque l'Angleterre, ayant usé de ses forces avec succès, touchait au moment d'enlever sa proie, elle ferait un nouvel outrage au Danemark, et que Sa Majesté devait le partager.

De nouvelles propositions furent faites, les unes plus insidieuses que les autres, qui devaient rattacher à la puissance britannique le Danemark soumis, dégradé, et comme applaudissant à ce qui venait de lui arriver.

L'empereur prévit encore moins qu'on lui ferait l'offre de garantir cette soumission, et de répondre que cette violence n'aurait aucune suite fâ cheuse pour l'Angleterre. Son ambassadeur crut qu'il était possible de proposer au ministère de l'empereur que Sa Majesté Impériale se chargeât de se faire l'apologiste et le soutien de ce qu'elle avait si hautement blâmé.

« L'empereur ne donna à cette démarche du cabinet de Saint-James d'autre attention que celle qu'elle méritait, et jugea qu'il était temps de mettre des bornes à sa modération.

Le prince royal de Danemark, doué d'un caractère plein d'énergie et de noblesse, et ayant reçu de la Providence une dignité d'âme analogue à la dignité de son rang, avait fait avertir l'empereur que, justement ou

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« Maintenant, il vient de faire instruire Sa Majesté Impériale des nouvelles propositions qu'on lui a faites, et qui irritaient sa résistance au lieu de fa calmer, parce qu'elles tendaient à imprimer sur ses actions le cachet de l'avilissement, dont elles ne porteront jamais l'empreinte.

« L'empereur, touché de la confiance que le prince royal plaçait en lui, ayant considéré ses propres griefs contre l'Angleterre, ayant mûrement examiné les engagements qu'il avait avec les puissances du Nord, engagements pris par l'impératrice Catherine, et par feu Sa Majesté l'empereur, tous deux de glorieuse mémoire, s'est décidé à les remplir.

« Sa Majesté Impériale rompt toute communication avec l'Angleterre; elle rappelle toute la légation qu'elle y avait, et ne veut pas conserver près d'elle celle de Sa Majesté britannique. Il n'y aura dorénavant, entre les deux pays, aucun rapport.

« L'empereur déclare qu'il annule, et pour toujours, tout acte conclu précédemment entre la Grande-Bretagne et la Russie, et nommément la convention faite en 1801, le du mois de juin.

« Il proclame de nouveau le principe de la neutralité armée, ce monument de la sagesse de l'impératrice Catherine, et s'engage à nê jamais déroger à ce système.

« Il demande à l'Angleterre de satisfaire complétement ses sujets sur toutes leurs justes réclamations de vaisseaux et de marchandises, saisis ou retenus contre la teneur expresse des traités conclus sous son propre règne.

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L'empereur prévient que rien ne sera rétabli entre la Russie et l'Angleterre, que celle-ci n'ait satisfait le Danemark.

« L'empereur s'attend à ce que Sa Majesté britannique, au lieu de permettre à ses ministres, comme elle

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