Cours de littérature française, Volume 2

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 244 - Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau.
Page 173 - Monseigneur, très grands mercis ! » Lors se leva la reine et fit lever les six bourgeois et leur ôter les chevestres (cordes) d'entour leur cou, et les emmena avec li (elle) en sa chambre, et les fit revêtir et donner à dîner tout aise, et puis donna à chacun six nobles...
Page 245 - Aucuns qui me hayent à tort ; Autres en ont eu desconfort, Qui m'ayment de loyal vouloir, Comme mes bons et vrais amis; Si fais à toutes gens savoir Qu'encore est vive la souris.
Page 312 - Roy nostre maistre avoit fait de rigoureuses prisons, comme cages de fer, et autres de bois, couvertes de plaques de fer par le dehors et par le dedans , avec terribles ferrures de quelques huict pieds de large , et de la hauteur d'un homme , et un pied plus.
Page 163 - Adonc, demanda le roy de quoy il trailoit , et je luy dy : d'amour. De ceste responce fut tout resjouy; et regarda dedans le livre en plusieurs lieux, et y lisit, car moult bien parloit et lisoit François; et puis le fit prendre par un sien chevalier qui- se nommoit messire Richard Credon, et porter en sa chambre de retrait, dont il me fit bonne chère. » N'est-il pas édifiant, messieurs, d'entendre un...
Page 239 - ... trouve de ces expressions qui n'ont point de date, et qui, étant toujours vraies, ne passent pas de la langue et de la mémoire d'un peuple. Sans doute, quelques empreintes de rouille se mêlent à ces beautés primitives ; mais il n'est pas d'étude où l'on puisse mieux découvrir ce que l'idiome français, manié par un homme de génie, offrait déjà de créations heureuses.
Page 237 - Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.
Page 104 - Mais, avec ma main même , je vous arracherais les entrailles , mon doigt se faisant passage en place de dague ou de poignard. » Le vieillard , pleurant de joie , dit : « Fils de mon âme , ton courroux me soulage , et ton indignation me plaît. Ces bras , mon Rodrigue, montre-les pour la vengeance de mon honneur, qui était perdu, s'il n'est reconquis et gagné par toi. » II lui conta son injure, et lui donna sa bénédiction, et l'épée avec laquelle Rodrigue donna la mort au comte , et commencement...
Page 179 - On ne saurait décrire avec plus de force le choc de ces masses d'hommes d'armes qui se heurtent. Arrivez-vous dans le château de Gaston de Foix , il est impossible de peindre avec plus de grâce la vie oiseuse , les délices, les fêtes de cette cour. Passez-vous en Espagne, la tyrannie de Pierre le Cruel, la hardiesse de Henri de Transtamare , le génie du Prince Noir, sont devant vous. Rentrez-vous en France, la sagesse de Charles V, son activité , son administration habile et réparatrice,...
Page 320 - Roy ne souffrit pas aussi bien que les autres? qui ainsi s'enfermoit, et se faisoit garder, qui estoit ainsi en peur de ses enfans, et de tous ses prochains parens, et qui changeoit et muoit de jour en jour ses serviteurs qu'il avoit...

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