CHAPITRE VIII.-Encore M. Tourton, 100.-Une des légions de la garde na- tionale se porte au Corps-Législatif, ibid.-Je cours en prévenir l'empereur, 101.-Abdication de ce prince, 102.-Formation de la commission du gouver- nement, 103 et 104.- Napoléon II est proclamé, 105.-L'empereur se retire à CHAPITRE IX.-M. Archambaud de Périgord, 113.-Protestations de Fouché, ibid.-Madame *** me conseille de mettre ma gendarmerie à cheval et de balayer cette cohue de malheureux qui perdent la France, 114.-Arrivée du général Becker, 115.-Mes craintes, ibid.-Ce que je propose à l'empereur, 116-Combinaison de Fouché, 121.-Il consent enfin à laisser partir l'em- CHAPITRE X.-Marche et composition du convoi, 127.-La maîtresse de poste de Châteaudun, 129.-Tours; l'empereur fait appeler le préfet, ibid.— Saint-Maixent, ibid.-Affaire de Saintes, 135.-Joseph est arrêté, 136.— Emissaires mis à la suite de l'empereur, 137.-Le baron Richard, ibid.- Correspondance de ces messieurs, 138.-L'empereur eût pu gagner la haute mer sans la perfidie de Fouché, 139.-Sollicitations diverses, 140.-L'empe- CHAPITRE XI.-Le général Donnadieu, 144.-Singulière mission dont il est chargé, ibid.-Le duc de Feltre, ibid.-Motifs probables qui l'avaient conduit en Angleterre, ibid.—Son anxiété et ses projets, ibid.-Mission à bord du Bellerophon, 145.-Ignorance où étaient encore les Anglais, 146.-Questions posées au capitaine Maitland, 148-Ses réponses, ibid.-Il pense que l'em- pereur devrait aller vivre en Angleterre, et offre de le recevoir à son bord, CHAPITRE XII.-L'empercur se décide à se rendre à bord de la croisière an- glaise, 153.-Lettre au prince régent, 154.—Le général Gourgaud, ibid.-Le capitaine Sertorius, 156.-L'empereur est sur le point d'être arrêté à Roche- fort, ibid.-Il s'embarque, ibid.-Comment il est reçu, 157.-Le capitaine Maitland, 159.-L'amiral Otham, ibid.-On eût pu échapper, 161.-Pro- CHAPITRE XIII.-Arrivée de M. Bombray, 164.-Notification faite à l'em- pereur, ibid.-Protestation de ce prince, 165.-Les officiers de marine, 166. J'écris à l'amiral Keith, 167.-On propose de retirer son épée à l'em- pereur, 168.-L'amiral Keith s'y oppose, ibid.-L'empereur passe sur le CHAPITRE XIV.-Observations sur la conduite du gouvernement anglais, 170. -Il cède aux exigencies des souverains alliés, 171.-A qui est due la capti- vité de l'empereur, 172.-Napoléon sur le Northumberland, 175.-Confi- CHAPITRE XVI.-Départ de Malte, 183.-Smyrne, 184.-Détails sur les intrigues qui amenèrent la paix de Bucharest, 185 J'apprends par les jour- naux que je suis condamné à la peine capitale, 187 -Je suis obligé de m'é- loigner, ibid.-Arrivée à Trieste, ibid.—Séjour à Gratz, ibid.—Dénûment où je me trouve, ibid.-M. de Metternich, 188.-Désagrément que j'éprouve à Smyrne, ibid. Je passe en Angleterre, 189.—Aventure de mer, ibid.—Je CHAPITRE XVII.-Composition du conseil de guerre, 194.- Pièces à ma charge, ibid.-Interrogatoire, 195.-Les écrivains experts, 198.-Plaidoyer Le général Kellermann revendique pour lui seul la gloire de la journée de Ma- rengo, 219.-Sa lettre, ibid.—Brochure anonyme, 223-Mes observations, ibid.-Le 9ème léger, 226.-Le général Desaix, ibid.-L'état-major autri- FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU QUATRIÈME ET DERNIER VOLUME. MÉMOIRES DU DUC DE RO V IG O. CHAPITRE PREMIER. L'impératrice quitte Paris.-Le roi de Rome refuse de sortir des Tuileries.— Conseil de défense.-Le prince Joseph.-Arrivée du général Dejean.-Encore le duc de Dalberg.-Je reçois ordre de suivre l'impératrice.-M. de Talleyrand.-Ses instances pour se faire autoriser de rester à Paris.-Il n'était donc pas bien sûr de ses trames, ou il avait de bien grandes répugnances pour les Bourbons. Le lendemain, dès sept heures, les dispositions du départ étaient faites. Le bruit se répandit promptement que l'impératrice s'éloignait. La foule accourut, et la place du Carrousel fut bientôt couverte d'une multitude d'hommes, de femmes qui ne demandaient pas mieux que de couper les traits, de renvoyer les attelages, et de voir la régente courir généreusement avec eux les dernières chances de la fortune. Mais tel était le respect que l'on portait encore à sa personne et à ses volontés, que, dans une foule immense dont chacun. eût voulu la retenir, il ne se trouva personne qui osât même en manifester l'intention. Une simple tentative eût cependant tout sauvé, car l'impératrice était loin d'approuver la résolution qui avait été prise. Le prince Joseph, l'archi TOME IV.-lère Partie. 1 chancelier ne l'approuvaient pas davantage. Ils l'avaient appuyée, parce que les ordres de l'empereur étaient précis ; mais ni l'un ni l'autre ne se faisaient illusion sur les conséquences dont elle serait suivie. Marie-Louise était dans la même situation d'esprit. Chacun voyait ce qu'il fallait faire, sans que personne osât l'ordonner. Joseph proposait à l'impératrice de prendre l'initiative, l'impératrice se rejetait sur le conseil de régence, et observait que l'empereur ne lui avait donné un conseil que pour la guider; que c'était à ceux qui en étaient membres à lui tracer la conduite qu'elle devait suivre; que pour rien au monde elle ne se mettrait en opposition avec les volontés de l'empereur. Joseph observa alors qu'avant de quitter la capitale, il convenait au moins de s'assurer des forces qui la menaçaient. Il partit à la pointe du jour pour aller luimême prendre connaissance de l'état des choses. L'impératrice voulait, comme elle en était convenue, attendre son retour pour prendre une décision; mais les avis les plus alarmans, les rapports les plus contradictoires se succédaient d'un instant à l'autre le ministre de la guerre la pressait, elle céda et monta en voiture sur les onze heures du matin. Elle fut suivie des personnes qu'elle avait désignées pour l'accompagner, et s'éloigna sous l'escorte de ses gardes ordinaires. La foule lui donna des marques d'intérêt dans ce moment cruel; mais si quelqu'un eût été assez hardi pour couper les traits des attelages, il n'y eût plus eu de responsabilité à craindre, l'indécision eût disparu, et tout eût été sauvé. Une chose remarquable, c'est la résistance qu'opposa le roi de Rome au moment où l'on voulut l'emporter chez sa mère. L'enfant se mit à crier que l'on trahissait son papa, qu'il ne voulait pas partir. Il saisissait les rideaux de l'appartement, et disait que c'était sa maison, qu'il n'en sortirait pas. Il fallut tout l'ascendant de madame de Montesquiou pour le calmer; encore fallut-il qu'elle lui promît bien |