Cours familier de littérture: une entretien par mois, Volume 4Chez l'auteur, 1857 - Authors, French |
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aime Alfred de Musset amant âme amis amour Anacréon Béatrice beau belle Belley Béranger bord Bourbons bruit c'était chambre chanson chansonnier chants char Charles X Chateaubriand choses ciel cœur coup couplets d'Homère d'Ulysse Dante Dieu des bonnes divine douleur enfants éternelle Euryclée famille femme fille aux longs fils fleurs flots front génie gloire goût Homère homme Ithaque j'ai jamais Jeune fille jeunesse jour l'âme l'amour l'esprit l'homme l'Iliade l'Odyssée l'ombre laboureur Laërte laissé LAMARTINE langue larmes lèvres littérature main maison maître Ménélas ment mère monde mort mourir Musset nation nature Nausicaa nuit oiseaux parler passé passions patrie pauvre Pénélope pensée père Pétrarque peuple Phéaciens philosophie pieds pleurer poésie poëte politique Polycaste populaire porte premier qu'un quittent refrain regard sainte sainte alliance sang sanglots scène sentiment seul soir soldat soleil sort style tantôt Télémaque terre tion trône Ulysse vieillard vieux Virgile visage voilà voix
Popular passages
Page 40 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 255 - J'AI vu la Paix descendre sur la terre, Semant de l'or, des fleurs et des épis. L'air était calme, et du dieu de la guerre Elle étouffait les foudres assoupis. " Ah ! " disait-elle, " égaux par la vaillance, Français, Anglais, Belge, Russe ou Germain, Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main.
Page 287 - L'an d'après, moi pauvre femme, A Paris étant un jour, Je le vis avec sa cour : II se rendait à Notre-Dame. Tous les cœurs étaient contents ; On admirait son cortège. Chacun disait : quel beau temps ! Le ciel toujours le protège.
Page 37 - Écoute ! tout se tait ; songe à ta bien-aimée. Ce soir, sous les tilleuls, à la sombre ramée Le rayon du couchant laisse un adieu plus doux. Ce soir, tout va fleurir : l'immortelle nature Se remplit de parfums, d'amour et de murmure, Comme le lit joyeux de deux jeunes époux.
Page 256 - Ah ! disait-elle, égaux par la vaillance, Français, Anglais, Belge, Russe ou Germain, Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main. " Pauvres mortels, tant de haine vous lasse ! Vous ne goûtez qu'un pénible sommeil. D'un globe étroit divisez mieux l'espace ; Chacun de vous aura place au soleil.
Page 40 - L'herbe que je voulais arracher de ce lieu, C'est ton oisiveté; ta douleur est à Dieu. Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la...
Page 262 - Ah! ce rocher repousse l'espérance: L'aigle n'est plus dans le secret des dieux. Pauvre soldat, je reverrai la France: La main d'un fils me fermera les yeux.
Page 46 - II voit un peu de cendre au milieu d'un désert. Ses enfants demi-nus sortent de la bruyère Et viennent lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous le chaume avec des cris affreux; Mais maintenant au loin tout est silencieux.
Page 41 - Il pousse dans la nuit un si funèbre adieu. Que les oiseaux des mers désertent le rivage, Et que le voyageur attardé sur la plage, Sentant passer la mort, se recommande à Dieu. Poète, c'est ainsi que font les grands poètes. Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps; Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes Ressemblent la plupart à ceux des pélicans. Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées, De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur, Ce...
Page 14 - Tu portes dans ta tête et dans ton cœur deux mondes, Quand le soir, près de moi, tu vas triste et courbé. Mais laisse-moi du moins regarder dans ton âme, Comme un enfant craintif se penche sur les eaux ; Toi si plein ", front pâli sous des baisers de femme, Moi si jeune, enviant ta blessure et tes maux.