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et ceux depuis cette époque, et... 7,671,101,25 pour les pièces de 25 centimes retirées de la circulation, on a alors....

7,769,601,25

4,560,217,886,90

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République (tête

de la Liberté).. 370,361,640 199,619,136,60 569,981,076,60 Louis Bonaparte

et Napoléon III. 1,250,948,870 110,293,632,80 1,361,242,502,80

2,864,420,950 4,560,217,886,90 7,424,638,836,90

Et comme il suit quant à l'importance nominale des pièces frappées :

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1 Voir le compte général de l'administration des finances, rendu pour l'année 1855, par le ministre secrétaire d'État des finances. pages 674 et 675.

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A

K

2,864,420,950 4,560,217,886,90

Et enfin de la manière suivante quant aux lieux de fa

brication :

Hôtel des monnaies avec lettres et sigues indicatifs

(conservés).

Paris (un Coq)...

Bordeaux (un Poisson)..

4,745,254,012,65

156,269,377,20

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Quant à la quantité de ces pièces fondue en dehors des hôtels de monnaie français, on comprend qu'elle nous échappe complétement même par approximation.

A. COURTOIS FILS.

COMMERCE EXTÉRIEUR DE LA FRANCE
EN 1855.

Sans nous appesantir sur les causes générales qui, en 1855, ont influencé notre commerce extérieur (la guerre et la crise alimentaire), nous constaterons que le chiffre total de nos échanges a offert en cette année, relative

1 Entrelacés.

ment à 1854, un progrès de 569 millions de francs. Voici du reste le résultat des trois derniers exercices :

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Ces chiffres sont ceux des valeurs réelles.

Voici, pour 1855, le détail de ces données en valeurs tant officielles que réelles :

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La valeur réelle offre assurément un grand intérêt, car elle donne l'expression exacte de l'importance des échanges effectués durant l'exercice. La valeur officielle, toutefois, a sur elle cet avantage de mieux faire ressortir les différences en plus ou en moins qui, d'une année à l'autre, se produisent dans les mouvements du commerce : invariable de sa nature 1, et formant une sorte d'unité permanente, elle représente en effet, sous forme de valeur, la quantité des marchandises échangées. Nous sommes donc naturellement amenés à préférer ici la valeur officielle comme base des comparaisons qui vont suivre.

On vient de voir que le dernier exercice accuse une valeur officielle de 3,979 millions de francs. Si l'on remonte aux quinze années qui ont précédé 1855, c'est-àdire à 1840 on obtient :

Pour une ire période 1840-1844 une moyenne de 2,170 millions de fr. Pour une 2e

Pour une 3e

1845-1849
1850-1854

2,512

3,120

La progression suivie par notre commerce est, on le voit, des plus remarquables. Tandis que la différence de la deuxième période sur la première est de 11 pour 100,

1 On sait que la valeur officielle a été fixée en 1826.

celle de la troisième sur la deuxième donne un rapport de 20 pour 100.

L'année 1855 présente sur ces trois périodes une supériorité :

Sur la première de 83 p. 100.
Sur la deuxième de 58 p. 100.
Sur la troisième de 27 p. 100.

Il est à remarquer que près des trois quarts de notre commerce s'effectuent par mer. En 1855, 28 p. 100 seulement des échanges appartenaient aux frontières de terre. Voici, du reste, la répartition entre ces deux voies :

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Commerce par mer... 2,858 millions de fr. 3,104 millions de fr. par terre.. 1,121

3,979

1,223

4,327

Relativement à 1854, c'est un progrès de 16 p. 100 pour les transports maritimes, et de 8 p. 100 seulement pour les transports par terre.

Cette supériorité du commerce de mer s'explique aisément. Non-seulement nos relations d'outre-mer ont par elles-mêmes une grande importance, mais la plupart des pays qui nous sont limitrophes emploient aussi dans leurs transactions la voie maritime que facilite notre triple littoral: ainsi les Pays-Bas, l'Espagne, les États-Sardes, sur un chiffre collectif de 459 millions de francs d'échanges, ont importé ou exporté par mer, dans leurs relations avec nous, pour une valeur de 268 millions. C'est ce qui ressort du tableau suivant :

Valeurs officielles (Importation et exportation réunies).

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Nos relations avec l'Europe l'emportent sur celles que nous entretenons avec les autres parties du monde. Et pourtant c'est en Europe que nous rencontrons le plus de concurrents; mais c'est un résultat dont il faut s'applaudir; l'intérêt bien entendu d'un peuple est plutôt de hercher à développer ses échanges avec les nations voi

sines que de s'efforcer de leur nuire par une rivalité mal entendue. Il est remarquable que les contrées européennes, dont la plupart envoient des produits similaires aux nôtres sur les marchés extérieurs, comptent, dans nos tableaux de douanes, pour 2,517 millions de valeurs tant importées qu'exportées, dont la répartition s'établit ainsi entre les diverses régions :

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En Europe, nos relations les plus étendues sont celles qui ont lieu avec l'Angleterre; elles s'élèvent à 712 millions de francs (plus des 94 centièmes du mouvement de la région septentrionale); c'est, relativement à 1854, un accroissement de 12 p. 100. Les États-Unis occupent le deuxième rang: 517 millions. Puis viennent :

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Si l'on y ajoute le Brésil (85 millions de francs) et les Indes anglaises (60 millions), on trouve que ces neuf puissances absorbaient à elles seules les 76 centièmes de notre commerce de 1855.

Nos colonies et possessions entrent de leur côté pour 9 centièmes dans le résultat général; elles le doivent principalement à l'Algérie, qui occupe aujourd'hui le septième rang parmi les puissances avec lesquelles nous commerçons. Voici la valeur des échanges de chacune de nos colonies avec la métropole :

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