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DU MÊME AUTEUR

De la liberté de l'intérêt, Nancy, 1858, br. in-8°.

Histoire et législation de l'usure, Nancy, 1863, 1 vol. in-8o. Des rapports de l'économie politique avec le droit public et administratif. (Extrait de la Revue pratique de droit français.) Paris, 1865, br. in-8°.

De l'organisation et des attributions des conseils généraux, d'après la loi du 18 juillet 1866, Nancy, 1867, br. in-8°. Origine et théories économiques de l'Association internationale des travailleurs, Nancy, 1872, br. in-8o.

De l'organisation départementale, d'après la loi du 10 août 1871, Paris, 1873, 1 vol. in-8°.

La monnaie et le billet de banque, discours de réception à l'Académie de Stanislas, Nancy, 1877. br. in-8°.

Le Code civil et les droits des époux en matière de succession. (Extrait de la Revue générale d'administration.) Nancy, 1878, br. in-8°.

Projet de création d'une caisse de prévoyance des fonctionnaires civils. (Extrait de la Revue générale d'administration), Nancy, 1881, br. in-82.

Le tarif des douanes et le prix du blé (Extrait de la Revue générale d'administration), Nancy, 1881, br. in-8°.

La question monétaire, ses origines, son état actuel. (Extrait de la Revue générale d'administration), Nancy, 1881, br. in-8°.

Répétitions écrites sur le droit administratif, contenant l'exposé des principes généraux, leurs motifs, et la solution des questions théoriques, par MM. CABANTOUS, professeur à la faculté d'Aix, et J. LIÉGEOIS, professeur à la faculté de Nancy, sixième édition, 1882, Paris, Chevalier Marescq, éditeur, 1 vol. gr. in-8°, 1122 p.

De la suggestion hypnotique dans ses rapports avec le droit civil et le droit criminel. (Mémoire lu à l'Académie des sciences morales et politiques, extrait du Compte rendu des séances de l'Académie, 1884, br. in-8° de 70 p.

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OCTAVE DOIN, ÉDITEUR
8, PLACE DE L'ODÉON, 8

1889

Tous droits réservés.

INTRODUCTION

Il y a quatre ans, j'ai été admis à lire, devant l'Académie des sciences morales et politiques, un Mémoire sur La suggestion hypnotique, dans ses rapports avec le droit civil et le droit criminel. La lecture de ce travail a rempli les séances des 5 et 19 avril, et sa discussion, celles des 26 avril, 3 et 10 mai 1884.

J'avais eu pour but d'appeler l'attention des savants et du grand public sur les phénomènes, alors fort peu connus, que présentent l'hypnotisme, le somnambulisme provoqué et la suggestion. Je montrais, par des expériences qui parurent à beaucoup très hasardées et peu concluantes, que, chez certains sujets, il est possible de produire, par des moyens très variés, un somnambulisme profond; que, dans cet état, on peut suggérer à la personne endormie des sensations, des hallucinations, et, chose plus grave, des actes que, une fois éveillée, elle accomplira avec une inconscience absolue. Je tirais de là cette conséquence que, un crime étant commis par suggestion, l'auteur du fait matériel doit être tenu pour irresponsable, que, seul, l'auteur de la suggestion doit être recherché et puni.

Ces conclusions, vivement combattues par plusieurs membres de l'Académie (auxquels les usages de la Com

pagnie ne me permettaient pas de répondre en séance), eurent un assez grand retentissement. La plupart des journaux de Paris et un grand nombre de journaux des départements et de l'étranger s'en occupèrent; en faisant ressortir la gravité des questions soulevées, ils formulèrent des appréciations très différentes et arrivèrent aux solutions les plus diverses.

Il était impossible qu'il en fût autrement.

Je crus devoir ne soulever à cet égard aucune polémique, persuadé que le mieux était de laisser le temps faire son œuvre, remettre chaque chose à sa place et séparer la vérité de l'erreur.

D'ailleurs, il est bon que toute idée nouvelle rencontre des résistances. Ceux qui la veulent répandre sont, par là même, contraints à une étude plus sérieuse et plus approfondie. Pour répondre aux objections, pour les réfuter, ils doivent nécessairement examiner sous leurs différentes faces les questions posées, les appuyer d'arguments nouveaux, rechercher et provoquer les vérifications, les contrôles, tout ce qui peut, en un mot, devenir pour eux un secours et un appui.

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C'est ce que j'ai tâché de faire depuis quatre ans. J'ai continué c'était pour moi un devoir les expériences et les études que j'avais entreprises, et le lecteur trouvera dans le présent volume un certain nombre de vues et de propositions qui ne se rencontrent pas dans mon Mémoire académique. Mais j'ai surtout accordé une grande importance aux expériences par lesquelles divers savants ont confirmé les vues que j'avais émises en 1884; elles composent dans cet ouvrage un chapitre tout entier.

Ces vues sont opposées à celles qui ont prévalu à la Salpêtrière.

Pour M. Charcot et ses élèves, il n'y a de véritable hypnotisme que celui qui se développe chez des

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