Mémoires [of C.E. de Ferrières, F.D. de Reynaud, and P.T. Durand de Maillane] sur les assemblées parlementaires de la Révolution, avec intr., notices et notes par m. de Lescure, Volume 1 |
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Common terms and phrases
Adrien Duport aristocrates Assemblée assignats assurer avaient Bailly Barnave c'était Cazalès Champ de Mars Châtelet circonstances citoyens clergé club club des jacobins comité comte d'Artois comte de Mirabeau constitution constitutionnels corps législatif coupables cour déclaration décret délibération demande députés despotisme districts duc d'Orléans ennemis États généraux eût évêques factieux Favras Fayette finances force foule fureur garde nationale gardes-françaises gouvernement guerre haine hommes intérêts intrigues jacobins jour l'abbé Maury l'archevêque l'As l'Assem l'Assemblée nationale l'édition de 1822 l'évêque Lally Lameth liberté Louis XVI membres ment messieurs du tiers ministres monarchie monarque Montlosier motion Mounier moyens municipalité n'avait n'était nation Necker nobles noblesse Note de l'édition ordres orléanistes Palais-Royal personne peuple populaire pouvait pouvoir présenter président prêtres prince principes procédure projet protestation public refus reine religion rent révolution révolutionnaires Robespierre royale royaume s'était salle sanction séance semblée sentiments serait serment seul Thouret tion tribune troupes Versailles Virieu voulait
Popular passages
Page 161 - Eh, messieurs ! à propos d'une ridicule motion du PalaisRoyal, d'une risible insurrection, qui n'eut jamais d'importance que dans les imaginations faibles ou dans les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : Catilina est aux portes de Rome, et fon délibère! Et certes, il n'y avait autour de nous ni Catilina, ni
Page 150 - L'Assemblée nationale a reconnu et déclare, comme point et principe fondamental de la monarchie française, que la personne du roi est inviolable et sacrée ; que le trône est indivisible ; que la couronne est héréditaire, dans la race régnante, de mâle en mâle, par ordre de primogeniture, à l'exclusion perpétuelle et absolue des femmes et de leurs descendants,
Page 159 - vainement je les tiendrais pour préférables. On ne rivalise pas en un instant avec une popularité prodigieuse, conquise par des services éclatants, une longue expérience, la réputation du premier talent de financier connu : et, s'il faut tout dire, des hasards et une destinée telle qu'elle n'échut jamais à aucun mortel. Il faut donc en revenir encore
Page 84 - lurent des projets d'adresse. Le bouillant Mirabeau, se levant tout à coup, et interrompant une longue suite de phrases insignifiantes, s'écria : « Monsieur le président, dites au roi que les hordes étrangères dont nous sommes investis, ont reçu hier la visite dea princes
Page 216 - dû, ne permettent point qu'elle devienne le sujet d'une délibération ; considérant que l'attachement de l'Assemblée nationale au culte catholique, apostolique et romain, ne saurait être mis en doute au moment où ce culte va être mis par elle à la première place dans
Page 239 - on invoque les vengeances populaires pour soutenir la tyrannie des opinions... (Ici Mirabeau se tourne du côté de Baruave.) Et moi aussi on voulait, il ya quelques jours, me porter en triomphe'; et maintenant on crie dans les rues : la. Grande Conspiration du comte
Page 160 - de votre crime?.... Contemplateurs stoïques des maux incalculables que cette catastrophe vomira sur la France ! impassibles égoïstes, qui pensez que les convulsions du désespoir et de la misère passeront comme tant d'autres, et d'autant plus rapidement qu'elles seront plus violentes
Page 239 - Mirabeau. Je n'avais pas besoin de cette leçon, pour savoir qu'il est peu de distance du Capitole à la roche Tarpéïenne : mais l'homme qui combat pour la raison et pour la patrie ne se tient pas si aisément pour vaincu. (En prononçant ces derniers mots, Mirabeau regarde d'un œil fier les Lameth.) Celui qui a la conscience d'avoir bien mérité de son
Page 86 - aidez-moi, dans ces circonstances fâcheuses, à assurer le salut de l'État; je l'attends de l'Assemblée nationale. Le zèle des représentants de mon peuple, réunis pour le salut commun, m'en est un sûr garant ; et, comptant sur l'amour et la fidélité de mes sujets, j'ai donné ordre
Page 499 - que l'on nous assure du moins les débris qui nous restent de nos premiers décrets. Si l'on peut attaquer notre constitution, après qu'elle a été reçue deux fois, que nous reste-t-il à faire que de reprendre ou nos fers ou nos armes? Je ne présume pas qu'il existe, dans cette Assemblée, un homme assez lâche pour transiger