... étant à deux pas (1814!), et mes ennemis à moi se moquant de moi tous les jours, un jour, un jeudi matin, je me ramassai sur moi-même : sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour... Mignet, Michelet, Henri Martin - Page 159by Jules Simon - 1890 - 367 pagesFull view - About this book
| Jules Michelet - Families - 1845 - 770 pages
...sur moi-même : sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, — j'eus en moi, sans...et sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir. Qu'est-ce que je craindrais maintenant, mon ami, dites-le-moi? moi, qui suis mort tant de fois, en... | |
| Jules Michelet - France - 1846 - 398 pages
...sur moi-même : sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, — j'eus en moi , sans...et sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir. Qu'est-ce que je craindrais maintenant, mon ami, dites-le-moi? moi, qui suis mort tant de fois, en... | |
| Gabriel Monod, Lafenestre - 1875 - 148 pages
...couvrait tout), ne sachant pas si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, j'eus en moi un pur sentiment stoïcien, je frappai de ma main,...table de chêne (que j'ai toujours conservée) et je sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir. » Cette énergie morale qui triomphe par la volonté... | |
| France - 1876 - 972 pages
...sur moi-même, sans feu, la neige couvrant tout, ne sachant pas trop si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi; j'eus en moi, sans nul...et sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir. » Si je me suis arrêté avec quelque complaisance à ces détails d'enfance, c'est que je crois découvrir... | |
| Haussonville (comte d') - Literature - 1879 - 436 pages
...sur moi-même, sans feu, la neige couvrant tout, ne sachant pas trop si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, j'eus en moi, sans nul...et sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir. » Si je me suis arrêté avec quelque complaisance à ces détails d'enfance, c'est que je crois découvrir... | |
| Jules Michelet - 1884 - 460 pages
...sur moi-même : sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, — j'eus en moi, sans...main crevée par le froid sur ma table de chêne, et je sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir. Qui me donna ce mâle élan?... Ceux avec qui... | |
| Education - 1884 - 708 pages
...sur moi-même, sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, — J'eus en moi, sans...mélange d'espérance religieuse, un pur sentiment de stoïcien. — Je frappai de ma main crevée parle froid sur uno table de chêne et je sentis une... | |
| Académie des sciences morales et politiques (France) - 1887 - 982 pages
...sur moi-même, sans feu, la neige couvrant tout, ne sachant pas trop si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, j'eus en moi, sans nul...et sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir (2). » II ne savait que le peu qu'il avait appris chez M. Melon. Il lui fallut un an pour se mettre... | |
| Jules Michelet - 1888 - 238 pages
...pas si le pain viendrait le soir, j'eus un pur sentiment stoïcien de courage et de mâle énergie. Je frappai de ma main crevée par le froid sur ma table de chêne et je sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir. » II réussit : au sortir du collège, dont... | |
| Gabriel Monod - Historians - 1894 - 352 pages
...viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, j'eus en moi un pur sentiment 1. Le Peuple, page 30. stoïcien ; je frappai de ma main, crevée par le...table de chêne (que j'ai toujours conservée) et je sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir ». Cette énergie morale qui triomphe par la volonté... | |
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