Revue canadienne, Volume 13

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Alphonse Leclaire
Revue canadienne, 1876 - Canada

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Page 49 - Quand Platon peint son juste imaginaire * couvert de tout l'opprobre du crime, et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait Jésus-Christ : la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.
Page 126 - Quand les philosophes seroient en état de découvrir la vérité , qui d'entre eux prendroit intérêt à elle ? Chacun sait bien que son système n'est pas mieux fondé que les autres ; mais il le soutient parce qu'il est à lui. Il n'y en a pas un seul qui , venant à connoître le vrai et le faux , ne préférât le mensonge qu'il a trouvé à la vérité découverte par un autre.
Page 262 - ... c'est une ignorance savante qui se connaît. Ceux d'entre deux, qui sont sortis de l'ignorance naturelle, et n'ont pu arriver à l'autre, ont quelque teinture 'de cette science suffisante, et font les entendus.
Page 400 - Les notaires sont les fonctionnaires publics établis pour recevoir tous les actes et contrats auxquels les parties doivent ou veulent faire donner le caractère d'authenticité attaché aux actes de l'autorité publique, et pour en assurer la date, en conserver le dépôt, en délivrer des grosses et expéditions.
Page 264 - Voilà ce que j'ai fait, et ce que je ferais encore, si j'avais à recommencer ma route: je prendrais celle qui m'a conduit où je suis. Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche, je puis rendre ce témoignage qui, de ma part, ne sera pas suspect: il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune, mieux que la santé elle-même, c'est le dévouement à la science.
Page 192 - ... et ordonnances de notre royaume, et y procéder autant qu'il se pourra en la forme et manière qui se pratique et se garde dans le ressort de notre cour de parlement de Paris...
Page 131 - Je n'ai voulu attaquer aucune des vérités du christianisme, que je professe sincèrement dans toute la rigueur de ses dogmes et de sa morale, et auquel je fais gloire de soumettre toutes mes pensées, toutes mes opinions et toutes les facultés de mon être, certain que ce qui n'est pas conforme à son esprit ne peut l'être à la vérité.
Page 131 - ... les mains de la foi. La religion ressemble à cette nuée miraculeuse, qui servait de guide aux enfants d'Israël dans le désert : le jour est d'un côté, et la nuit de l'autre. Si tout était ténèbres, la raison, qui ne verrait rien, s'enfuirait avec horreur...
Page 132 - Reste donc la religion de l'homme, ou le Christianisme : non pas celui d'aujourd'hui, mais celui de l'Évangile, qui en est tout à fait différent. Par cette religion sainte, sublime, véritable, les hommes, enfants du même Dieu, se reconnaissent tous pour frères; et la société qui les unit ne se dissout pas même à la mort.
Page 527 - On ne saurait fixer un instant ses regards sur le sauvage sans lire l'anathème écrit, je ne dis pas seulement dans son âme, mais jusque sur la forme extérieure de son corps. C'est un enfant difforme , robuste et féroce , en qui la flamme de l'intelligence ne jette plus qu'une lueur pâle et intermittente.

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