L'éloquence politique en Grèce: DémosthèneHachette et cie, 1879 - 536 pages |
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accuse adversaire alliés Ambassade Amphictyons Aristogiton Aristophane Aristote Athènes Athéniens attique auditeurs avaient cause Chéronée chose Cicéron cité citoyen conseil Couronne Ctésiphon d'Athè d'Athènes d'Eschine décret Démade démocratique Démos Démosthène devant devoir Didot dieux digne Dinarque discours éloquence ennemi Eschine Esprit des Lois force génie goût gouvernement Grèce grecque guerre haine harangues Hellènes hommes Hypéride Isocrate jamais jour juges justice l'accusateur l'auteur l'élo l'éloquence l'État l'homme l'invective l'orateur Lacédémone laisse Leptine liberté lippe logographe lois lui-même lutte Macédoine Macédonien ment Midias mœurs morale mosthène niens orateurs oratoires paix parfois parler parole passion patrie patriotisme pensée Périclès péril peuple Philippe philosophie Phocide Phocion plaidoyer plaidoyers Platon Plutarque Pnyx poète politique public publique quence raison République Rhétorique riches rien s'il sentiments serait seul Solon sophistes sorte talent teur Thébains Thèbes Thémistocle thène théoricon Thucydide Timarque tion tribunal tribune vertu voilà yeux καὶ
Popular passages
Page 127 - Ce ne sont plus des mers, des degrés, des rivières, Qui bornent l'héritage entre l'humanité : Les bornes des esprits sont leurs seules frontières; Le monde en s'éclairant s'élève à l'unité. Ma patrie est partout où rayonne la France, Où son génie éclate aux regards éblouis! Chacun est du climat de son intelligence : Je suis concitoyen de toute âme qui pense : La vérité, c'est mon pays...
Page 98 - J'entends parler de patriotisme, d'élans du patriotisme, d'invocations du patriotisme. Ah! ne prostituez pas ces mots de patrie et de patriotisme. Il est donc bien magnanime l'effort de donner une portion de son revenu pour sauver tout ce qu'on possède.
Page 127 - Pourquoi cet homme si fortuné vivrait-il dans une telle abondance, et pourrait-il contenter jusqu'aux désirs les plus inutiles d'une curiosité étudiée . pendant que ce misérable, homme toutefois aussi bien que lui, ne pourra soutenir sa pauvre famille, ni soulager la faim qui le presse...
Page 348 - On peut définir cette vertu, l'amour des lois et de la patrie "*. Cet amour, demandant une préférence continuelle de l'intérêt public au sien propre, donne toutes les vertus particulières ; elles ne sont que cette préférence.
Page 127 - Et pourquoi nous haïr, et mettre entre les races Ces bornes ou ces eaux qu'abhorre l'œil de Dieu? De frontières au ciel voyons-nous quelques traces? Sa voûte at-elle un mur, une borne, un milieu? Nations, mot pompeux pour dire barbarie, L'amour s'arrête-t-il où s'arrêtent vos pas? Déchirez ces drapeaux ; une autre voix vous crie : « L'égoïsme et la haine ont seuls une patrie ; La fraternité n'en a pas ! » Roule libre et royal entre nous tons, ô fleuve!
Page 126 - S'ils s'en plaignent et s'ils en murmurent contre la Providence divine, Seigneur, permettez-moi de le dire, c'est avec quelque couleur de justice : car étant tous pétris d'une même masse, et ne pouvant pas y avoir grande différence entre de la boue et de la boue, pourquoi verronsnous d'un côté la joie, la faveur, l'affluence, et de l'autre la tristesse et le désespoir, et l'extrême nécessité, et encore le mépris et la servitude? Pourquoi cet homme si fortuné vivrait-il...
Page 348 - Je n'ai point dit ceci pour diminuer rien de la distance infinie qu'il ya entre les vices et les vertus : à Dieu ne plaise ! J'ai seulement voulu faire comprendre que tous les vices politiques ne sont pas des vices moraux , et que tous les vices moraux ne sont pas des vices politiques ; et c'est ce que ne doivent point ignorer ceux qui font des lois qui choquent l'esprit général.
Page 48 - Le peuple est admirable pour choisir ceux à qui il doit confier quelque partie de son autorité. Il n'a à se déterminer que par des choses qu'il ne peut ignorer, et des faits qui tombent sous les sens.
Page 49 - ... d'élire un général. Il sait qu'un juge est assidu, que beaucoup de gens se retirent de son tribunal contents de lui, qu'on ne l'a pas convaincu de corruption : en voilà assez pour qu'il élise un préteur.
Page 419 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!