AVERTISSEMENT DU LIBRAIRE. connoît les matieres. Les notes de l'Auteur font auffi de deux ordres. Les unes fe trouvent déja en notes dans l'original; & les autres ont été prifes du Texte & placées parmi les notes dans la Traduction. Ces dernieres ne font pas en grand nombre. Elles confiftent dans le renvoi de quelques paffages Latins, qui fe trouvoient dans le Texte, aufquels on a substitué, ou une verfion ou le fens. Mr. FABRICIUS avoit aussi jugé à propos de mettre dans le Texte quelques Chapitres entiers, qui ne contenoient abfolument qu'un Catalogue fort fec des Auteurs, qui avoient écrit fur certaines matieres. Le Tradu&teur a cru, que ces Catalogues feroient mieux placés dans les notes, & il les y a renvoyés. AVIS. On trouve chez les mêmes Libraires de Paris, CHAUBERT & DURAND, la Théologie Phyfique, & la Théologie Aftronomique de Mr. DERHAM, traduites de l'Anglois en François, 2. vol. in-8, Ch.V.Effet du mêlange de l'Eau avec d'autres fubftances, 70 Ch. VI. Continuation des proprietés de l'Eau, & du change- ment qui lui arrive dans la diftillation Ch. VII. De la quantité d'Eau qu'il y a dans l'Univers, de la Ch. VIII. Du droit que les Hommes peuvent acquerir & exer- cer, non feulement fur les Fleuves, mais auffi fur les Mers, Ch. IX. De l'Eau qu'il y a dans le petit Monde ou l'Homme, Ch. V. Des Vents réglés & autres, qui mettent l'Eau en mou- vement dans la Mer & dans les Fleuves, Ch. VI. Du mouvement des Eaux par le moyen de l'art, 370 Ch. VII. Du mouvement intérieur des Eaux caufé par la cha- leur. L'on tire de grands ufages de l'Eau pour cuire, bouil- Ch. VIII. Du mouvement & de la circulation des fucs,& de la tranfpiration dans les hommes, les bêtes & les plantes ; des vafes & des canaux, dans lesquels ces fucs coulent & fe con- Ch. IX. De la vie, de l'accroissement, & du mouvement que Fin de la Table: THEOL THEOLOGIE DE L'EAU; LIVRE PREMIER, OU L'ON TRAITE De l'Eau en général. ERSONNE n'ignore de quelle Qu'on ne néceffité font pour la vie, la auroit fe paffer de chaleur & la lumiere, ces Eau. deux grandes faveurs que Dieu nous difpenfe par le moyen du foleil. Ce font elles qui animent toute la A nature Plutar nature, qui lui donnent la vie, & qui nous mettent en état de difcerner les créatures,& de les faire fervir à nos befoins. On peut bien dire de la chaleur & de la lumiere, ce qu'Heraclite difoit du foleil, que fans lui tout ne feroit que ténebres & que mort. Mais n'eft-il pas auffi impoffible que toute la nature, & l'homme en particulier, fe paffe de l'eau,cet excellent élement, qui fait croître toutes chofes, qui entretient & rafraîchit tout, qui sert à étancher notre foif, à nous nourrir, à nous laver, & qui a mille autres qualités utiles à l'homme dans la fanté & dans les maladies? Penfée de Plutarque, qui mérite d'être mis au que la rang des philofophes de la Grece, pradeffus, pofe ce problême dans un traité particulier (1), où il a rapporté les argumens pour & contre: fçavoir, quel eft le plus utile de l'eau ou du feu, & duquel des deux il eft plus facile de fe paffer? Il foutient à l'égard de l'eau, que fans elle la vie ne feroit pas feulement incommode, mais qu'il feroit abfolument impoffible de la conferver. Il auroit été fondé à ajouter, que fans l'eau, le globe ter (1) Plutarchus Lib. πότερον ΰδωρ ἤ που χρησιμώ τερον Ρ. 956. Χωρίς δε ύδατος ὅτε καλόν τις ενόμισε ζῆν, ετε δυνατόν. |