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le fens eft que les débordemens de la Dove au mois d'Avril font des tréfors.

Je

Goropii Becani Origines Antwerpienfes, Lib. III, pag. 265. feq.

Gabriel Bifciola Tom. II. horar. fubcifivarum Lib. I. Cap. 8.

Girolamo Borro Aretino del fluffo e refluffo del mare, e dell' inondatione del Nilo, Florent. 15779 1583.8.

Mr. de la Chambre Difcours fur les caufes du dé. bordement du Ni!, Paris 1664. 4. Giornale di Roma 1671. pag. 203. Journal des Sçavans, 1666. 21, Juin, pag. 248.

Differtationes de Nilo Chriftiani Funccii. Lipfiæ 1648. Chriftophori Schultzii, Witteb. 1659. 4. &c. Adamı Fumanni Dialogo del Nilo. Bafil.

Gilbertus Gaulminus, Lib. I. notarum ad vitam Mofis, Cap. 10.

Mr. le Grand Differtation 3. fur le voyage hiftorique d'Abyllinie de Jerôme Lobo. Paris 1727.4. Amfterd. 1728 12.

Athanafius Kircherus Tom. I. Oedipi Ægyptiaci, pag. 48. feqq. Idem in Obelifco Pamphilio, pag. 84. librum Ægyptiace, five Coptica lingua fcriptum memorat de natura Nili.

Jobus Ludolphus Commentario ad Hiftoriam Ethiopicam.

Laurentii Magolotti, Florentini Relazioni varie del Nilo.

Jo. Eufebius Nierembergius Hiftoria nat. XIX. 64. Ludovici Nogarole Timotheus, five de incremento Nili Dialogus, Venetiis, 1552. 4. Mediolani 1626.

4.

Jacobi Ode Differtatio de Nilo, Trajecti 1724. 4. Nicolaus Parthenius Giennetafius in vere Herculano, Lib. I. Cap. 10. pag. 75. feqq.

Joannes Baptifta Ramuzius de incremento Nili, Venetiis 1581. Italice cum Hieronymi Fracaftorii refponfione.

Eusebius Renaudotus Apologia Hiftoriæ Patriar

cha

Je renvoye la lifte de quelques auteurs, qui ont parlé du Nil & de fes merveilleux débordemens dans la note *.

Une chofe, qui merite encore d'être confiderée comme une marque de la fageffe, de la puiffance & de la bonté du Très-Haut, c'eft que la plupart des fleuves ont leurs fources fur de hautes montagnes, ce qui fait que le poids de l'eau ne donne pas peu de force à leur mouvement. Les fleuves, en commençant de-là leur cours, non feulement humectent plufieurs pays qu'ils rendent fertiles, où ils portent avec eux mille commodités & fervent à mener par tout une abon

charum Alexandr. pag. 157. feqq.

Jo. Baptifta Scortia Genuenfis S. J. de natura & incrementis Nili, Libri II. Lug 1617. 8.

Pauli Trevijani Nobilis Veneti liber de Nili origine & incremento. MS. A. 1483 memoratus in Clariffimi Scheuchzeri Bibliotheca Hiftoriæ naturalis pag. 197.

Ifaacus Voffius de Nili & aliorum fluminum origine, Hage 1673. 4. Giornale de letterati di Roma, 1674. pag. 25.

Marci Friderici Wendelini admiranda Nili. Francofurti 1623 8.

Petri Wiche Relatio Lond. 1670. Anglicè.

Elias Cretenfis ad Gregorii Nazianzeni Oration. 4. Apud Ariftanctum Rhetorem legi Ægyptios feftum folenne Nilo publice celebrare, atque omnes tam viros quam mulieres ad urbium Theatra Je conferre illicque, quas quifque quaque epulas habet, efitare, ac tum inftituta communi chorea hymnos eofdem Nilo cantillare, quas Jovi canere Jolent.

abondance de differens biens; mais encore ils coulent jufqu'à ce qu'enfin ils parviennent à la mer, comme à leur fource commune, qu'ils rafraîchiffent par leurs eaux douces, & où ils remplacent le déchet qui s'y fait tous les jours, par les vapeurs que le foleil fait lever. Ces vapeurs, qui s'élevent de la mer, font les mêmes qui produifent fur les montagnes les merveilles des fources & de l'entretien des fleuves & des fontaines; de forte que l'on ne sçauroit assez admirer la circulation d'un mouvement fi utile & fi beau.

Il faut regarder comme quelque chofe d'extraordinaire les eaux, qui s'amaffent après un tremblement de terre, ou aprés une violente pluye, & qui fortent avec force des montagnes, d'où elles s'écoulent par une crevaffe & forment un ruiffeau, qui ne dure pas toujours fort long-tems. Les célebres Mr Jean Jacques Scheuchzer dans fon Oreographia, pag. 127. & D. Jean Kanold dans fon beau recueil d'hiftoires naturelles & de medecine, A. 1727. au quartier d'été, pag. 169. en ont donné tout nouvellement des exemples, que mes lecteurs peuvent voir dans les endroits, que je viens de citer.

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Des gouffres tournoïans d'eau, de Sylla & de Charybdis; des rochers, des écueils &c.

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d'eau, ce

que c'eft;

Es gouffres tournoyans, que les latins appellent Vortices, donnent noyans à l'eau un mouvement changeant & terrible; car au lieu qu'elle a accoutumé il y de fuivre dans fon cours une ligne droi- en «. elle décrit dans ces tournoyemens une ligne fpirale, & fon poids lá preffe & la pouffe avec tant de violence qu'elle en devient extrêmement rapide & qu'elle emporte & entraîne tout avec elle, comme dans un abîme profond, qui s'ouvre fous elle; de forte que ce qu'un tel courant a une fois attiré & faifi ne peut pas aifément s'en dégager, ni être retiré par les mains des hommes, jufques-là que les vaiffeaux (1) mêmes y font engloutis. Celui de ces gouffres, qui nous eft le plus connu & qui eft le plus

(1) Cardanus de rerum varietate, Cap. 6. Tom. III Operum, pag. 23.

plus renommé est le Muske qu'il y a en Norwegue (2), auquel on peut en ajouter d'autres, qui fe trouvent dans le Golphe de Bothnie (3), dans la mer (4) Cafpienne & en Hongrie (5), des deux côtés de l'Angleterre (6), dans l'Ifle de (7) Feroë & ailleurs (8). Il est inconteftable que ces tournoyemens d'eau ne font pas un effet du hazard, mais que le Créateur infiniment fage, en les pratiquant dans la terre, a eu en vûe de les faire fervir à la communication de la circulation des eaux par-deffous terre & à l'entretenir par des accroiffemens continuels.

Dans le détroit de Sicile il y a d'un côté des écueils perilleux, qu'on appelle "Scyl

(2) Athanafii Kircheri Mundus fubterranæus, II. 19. pag. 112.

(3) Idem. pag. 149.

(4) Idem pag. 112. Philip. Johann von Strahlenberg Nord-und Oeftlich Theil von Europa und Afia, pag. 27. feqq.

(5) Comes Marfiglius in Danubio, Tom. I. Ta bula 44. E. G. Happelii Relationes curiofæ, Tom. I. pag. 417. Strahlenberg pag. 429

(6) Paulus Diaconus, Lib. I. de geftis Longobardorum. Cap. 6.

(7) Journal des Sçavans 1676. pag. 181.

(8) Kircherus II. 19. Mundi fubterran. pag. 112. feqq. & III. 1o. pag. 146. feqq.

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