Bibliothèque historique et militaire: dédiée à l'Armée et la Garde Nationale de France

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Popular passages

Page 80 - Lorsqu'il s'agit de combattre les forces maritimes des Perses, c'est plutôt Parménion qui a de l'audace, c'est plutôt Alexandre qui a de la sagesse. Son industrie fut de séparer les Perses des côtes de la mer et de les réduire à abandonner eux-mêmes leur marine dans laquelle ils étaient supérieurs.
Page 81 - Qu'est-ce que ce conquérant qui est pleuré de tous les peuples qu'il a soumis? Qu'est-ce que cet usurpateur sur la mort duquel la famille qu'il a renversée du trône verse des larmes? C'est un trait de cette vie dont les historiens ne nous disent pas que quelque autre conquérant puisse se vanter.
Page 535 - Alors arrièregarde, équipages , cavaliers, tout courut au sommet de la montagne. Quand tous les Grecs y furent arrivés, ils s'embrassèrent; ils sautèrent au cou de leurs généraux et de leurs chefs de lochos , les larmes aux yeux. Aussitôt, sans qu'on ait jamais su qui leur donna ce conseil , les soldats apportent des pierres et en élèvent un grand tas ; ils le couvrent de ces boucliers garnis de cuir cru, de bâtons et d'autres boucliers à la perse, pris à l'ennemi. Le guide coupa plusieurs...
Page 80 - Lacédémoniens ; il attaqua les provinces maritimes ; il fit suivre à son armée de terre les côtes de la mer pour n'être point séparé de sa flotte ; il se servit admirablement bien de la discipline contre le nombre ; il ne manqua point de subsistances ; et, s'il est vrai que la victoire lui donna tout, il fit aussi tout pour se procurer la victoire.
Page 63 - Attale, qui étaient fort estimés,. et quelques troupes nouvellement arrivées de Grèce , pour les opposer à celles que Darius avait posées sur les montagnes. Pour l'armée de Darius, voici quelle était sa disposition. Ayant eu avis qu'Alexandre marchait à lui en bataille , il fit passer la rivière de Pinare à trente mille chevaux et à vingt mille hommes de trait, afin de pouvoir ranger commodément ses troupes en-decà.
Page 133 - ... l'être. Pour nous , ce que nous fûmes autrefois, nous le sommes encore; et, avec de la sagesse , nous ne souffrirons . pas qu'on insulte nos alliés; nous ne différons pas la vengeance, puisqu'on ne diffère pas l'attaque. Que d'autres aient de l'argent, des vaisseaux, des chevaux ; nous avons , nous , de bons alliés qu'il ne faut pas livrer aux Athéniens. Il ne s'agit pas d'une affaire a mettre en arbitrage : ou n'a pasàjug"er sur des paroles, puisque ce n'est point en paroles que nous...
Page 536 - ... d'eux ne pouvait se tenir sur ses jambes. Ceux qui n'en avaient que goûté , avaient l'air de gens plongés dans l'ivresse ; ceux qui en avaient pris davantage ressemblaient , les uns à des furieux, les autres à des mourans.
Page 510 - Va jamais élé tué, dans une affaire, d'une morsure ou d'un coup de pied de cheval. Ce sont les hommes qui font le sort des batailles. Nous sommes portés plus solidement que le cavalier ; obligé de se tenir sur le dos de son cheval dans un exact équilibre, il n'est pas seulement effrayé de nos coups , et la crainte de tomber l'inquiète encore. Nous autres , appuyés sur un sol ferme, nous frappons plus fortement si quelqu'un nous approche, et nous atteignons le but où nous visons avec plus...
Page 220 - Les matelots firent une telle diligence, qu'ils mangeaient et manœuvraient en même temps, ne faisant que tremper leur farine dans du vin et de l'huile : pendant que les uns travaillaient , les autres prenaient du sommeil. Par bonheur, ils n'eurent aucun vent contraire. La première trirème, chargée d'une pénible mission , ne hâtait pas...
Page 81 - ... qu'il ne lui laisse aucune retraite dans son empire. Darius n'entre dans ses villes et dans ses provinces que pour en sortir : les marches d'Alexandre sont si rapides que vous croyez voir...

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