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LEWENSTEIN, Looz-CORSWAREN, METTERNICH-WINNEBOURG-OCHSENHAUSEN, OETTINGEN, ORTENBOURG, QUADT, RECHTEREN ET LIMPOURG, SALM (excepté SALM-SALM), SCHESBERG, SCHENBORN, SCHENBOURG, SCHWARZENBERG, SINZENDORF, SOLMS, STOLBERG, TRUCHSESS, WARTENBERG, WIED, WINDISCHGRÆTZ, WITTGENSTEIN.

Philippe C., baron Schmauss de Livonegg, pour

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Moest de Moosthal, pour le prince-évêque de BALE. L. D. Jassoy, pour le comte de BENTINK.. Franc.-Ant. de Ditterich, pour la princesse-abbesse d'ESSEN et THOREN.

Clément-Aug-Guill., comte de West

pour le ganer

phalen, et depuis le mois de février1815, binat de FRIEDFréd. Christophe, comte de Degenfeld, Jos.-Francois de Hornstein,

De Sinclair, pour HESSE-HOMBOURG.

BERG.

Gössel, pour HESSE-RHEINFELS et la maison de HоHEN

LOHE.

Pohl, pour le prince d'ISEMBOURG.

Le bailli de Miari,

Le bailli de Berlinghieri,

Vié de Cesarini,

pour l'ord. de MALTE.

Michel-Louis Schmitz, pour le prince de LINANGE, Gottlob-Fréderic de Borsch, pour LA LAYEN.

De Jagemann, pour LawENSTEIN-WERTHEIM.

De Riese, pour

GRAVES.

Looz-CORSWAREN, et WILD-et RHIN

Joseph-Francois, baron de Hornstein, pour la NOBLESSE DE SOUABE.

Frédéric, baron de Zobel, pour celle de FRANCONIE. Le comte de Degenfeld, pour celle du RHIN.

De Stædel, pour ces trois corps de noblesse.

Edmond, comte de Kesselstadt, pour la NOBLESSÄ D'OUTRE-RHIN.

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David-Henri-Godefroi de Pilgram, pour SALM-SALM.
Stephani, pour SOLMS-BRAUNFELS.

Godefroi d'Ulrich, pour l'ORDRE TEUTONIQUE. Alexandre, baron de Vrints-Berberich, pour Tour EV TAXIS

Philippe de Goetz, pour TÖRRING,

5. Députés de ci-devant souverains, de communautés et de particuliers.

Les habitans de l'ancien évêché de BALE: le baron de Billieux et M. de, Delefiz.

Ville de BERGAME: Constanzo Piazzoni,

Ville de BIENNE : de Heilmann.

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Prétendans au duché de BOUILLON, 1.° Philippe d'Auvergne, vice-amiral anglois, un des prétendans, et Vaudier de Baillemont, nommé gouverneur-général du duché; 2. Charles-Alain, prince de Rohan-Guémenée, l'autre prétendant.

Les Juifs de BREMEN, de HAMBOURG et de LUBECK: Charles-Auguste-Buchholz,

BUONCOMPAGNI - LUDOVISI prince de Piombino :

Wera.

La COMMISSION DE SUSTENTATION établie par le §. 68 du recès de la députation de l'Empire de 1803 : Berthon nier.

Ville de CoмO: Paro,

Ville de CRÉMONE: Frecavalli,

Ville de DANTZIG: Keidel. ·

EGLISE CATHOLIQUE d'Allemagne : Franc.-Christophe, baron de Wambold; Joseph Helfferich; Charles-Jos. Schies; Ignace-Henri, baron de Wessenberg.

Reine d'ETRURIE: Don Pierre Gomes Labrador, plénipotentiaire d'Espagne; de Goupy des HautesBruyères,

Anciens fonctionnaires du grand-duché de FRANC

FORT: Dorothé-Louis, comte de Keller, plénipotentiaire
de Hesse-Cassel.

Catholiques de FRANCFORT: Jean-Pierre Weckbeker.
Juifs de FRANC FORT: Jacob Baruch; G. G. Uffen-

heim.

Les habitans des GRISONS dont les biens avoient été confisqués en 1797, au nombre de 130 familles : Vincent de Salis-Sils; Daniel de Salis.

Ville de KREUZNACH: le baron de Hohenfels; Rumpenthal.

Les LIBRAIRES D'ALLEMAGNE: Jean-George Cotta de Stuttgard; Charles Bertuch de Weimar.

LUCQUES: le comte de Mansi.

Ville de MAYENCE: Francois, comte de Kesselstadt;
Henri, baron de Mappes; Phil.-Henri Hadamar.
Ville de MILAN: Fadigati.

Prince-abbé de Saint-Gall: Pierre de Müller.

Sujets de SOLMS-BRAUNFELS: Pierre Alk-Mayr. VALTELINE, CLÈVES et BORMIO: Diego, comte Guicciardi; G. Stampa.

8 octobre 1814

Le 8 octobre 1814, on vit paroître la pre- Déclaration de mière pièce officielle émanée du congrès. Les plénipotentiaires des cours qui avoient signé la paix de Paris du 30 mars 1814, annoncèrent, dans une déclaration, qu'après avoir mûrement réfléchi sur la situation dans laquelle ils se trouvoient, et sur les devoirs qui leur étoient imposés, ils avoient reconnu qu'ils ne pouvoient mieux les remplir qu'en établissant d'abord des communications libres et confidentielles entre les plénipotentiaires de toutes les puissances, mais en suspendant aussi la réunion générale de ces plénipotentiaires, jusqu'à l'époque où les

questions, sur lesquelles on devra prononcer, seront parvenues à un degré de maturité suffisant, pour que le résultat répondît aux principes du droit public, aux stipulations du traité de Paris, et à la juste attente des contemporains. En conséquence l'ouverture formelle du congrès fut ajournée au premier novembre '.

Le public apprit, par cette déclaration, qu'il s'étoit trompé en supposant que les grandes questions eussent été décidées d'un commun accord, soit antérieurement à l'entrée des alliés à Paris, soit pendant leur séjour dans cette ville, soit ensuite à Londres, et cette découverte dut faire appréhender toutes les longueurs et tous les embarras qui peuvent naître d'une discussion dont' tous les élémens ne sont pas dans la plus parfaite harmonie. On ne tarda pas à faire une seconde découverte; on vit, par les observations dont le Moniteur, journal officiel, accompagna l'acte du 8 octobre, que la France alloit concourir aux arrangemens propres à consolider la paix générale. Sans doute le rôle qu'on voyoit cette puissance prête à jouer à Vienne, étoit convenable à sa dignité; mais, depuis plus de vingt ans, les gouvernemens qui s'étoient succédés dans ce pays, avoient tellement abusé des bienfaits dont la nature l'a comblé, qu'il ne faut pas s'étonner

1

Voy. Congrès de Vienne; Rec. de pièces officielles, Vol. I, p. 48, avec les observations du Moniteur du 22 octobre 1814.

si les peuples de l'Europe, que l'expérience n'avoit pas encore pu guérir de leurs préventions, furent effrayés de cette découverte. Les monarques alliés avoient pris la parole du roi de ne pas s'immiscer dans le partage qu'ils s'accorderoient de faire des pays enlevés à Buonaparte; le public, mal instruit pensoit qu'un tel engagement excluoit la coopération de la France à des mesures générales qui devoient nécessairement être convenues avec elle, pour ne pas paroître avoir été prises contre elle..

Deux grandes questions surtout devoient être mûries par une délibération préliminaire : la reconstruction de la monarchie prussienne et l'organisation de la confédération germanique. A la première s'attachoient le sort de la Pologne et celui de la Saxe; la seconde étoit devenue difficile par les prétentions que la Bavière et le royaume de Würtemberg fondoient sur les dispositions des traités de Ried et de Fulde 1. On ne put s'accorder sur la première question que dans une conférence, tenue le 12 février 1815, entre les plénipotentiaires d'Autriche, France, de Grande-Bretagne, de Prusse et de Russie. L'organisation de l'Allemagne fut discutée dans treize séances qui furent tenues, depuis le 14 octobre jusqu'au 16 novembre 1814, entre les plénipotentiaires d'Autriche, de Prusse, de Bavière, d'Hanovre et de Würtemberg;

Voy. Vol. X, p. 294 et 334.

de

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