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2o, 4 et 6 Colonnes. ANNÉES DE JÉSUS-CHRIST.

Dans nos colonnes, ces années sont supposées com mencer au 1er janvier. Il est bon de rappeler que dan le moyen âge, le plus ordinairement, l'année com mençait à Pâques.

3o, 5o et 7 Colonnes.

INDICTIONS.

Les indictions forment une période de quinze an nées. En France, l'indiction la plus en usage com mence au 24 septembre. Les papes, surtout depui Grégoire VII, ont souvent employé dans leurs bulles une indiction commençant soit au 25 décembre, soi au 1er janvier.

8 Colonne. LETTRES DOMINICALES.

Les années communes sont marquées par une seule lettre. Les années bissextiles en ont deux, la première lettre servant depuis le 1er janvier jusqu'au 24 février, et la seconde depuis le 25 février jusqu'à la fin de l'année.

Les lettres dominicales sont les sept premières lettres de l'alphabet.

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L'année solaire commune contient trois cent soixante cinq jours, et l'année lunaire commune trois cent cin quante-quatre; il y a donc entre elles onze jours de

différence. Ainsi, pour égaler l'année lunaire à la so laire, il faut ajouter onze jours à la première : ces onze jours sont ce qu'on nomme épacte.

Les épactes augmentent de onze jours chaque année, mais lorsqu'elles passent le nombre trente on retranche ce nombre, et l'excédant est l'épacte.

10€ Colonne. - JOUR DE PAQUES.

Cette colonne est divisée en deux parties; la première marque les jours du mois de mars et la seconde ceux du mois d'avril.

IIe TABLE.

Cette table diffère de la première en ce qu'elle ne contient pas les années du cycle solaire dont l'usage cessa par la réforme en 1582.

Chaque page est divisée en deux parties qui n'ont aucune correspondance. Chaque partie est composée de cinq colonnes qui ont entre elles les mêmes rapports que les cinq dernières colonnes de la première table.

CALENDRIER PERPÉTUEL.

A la suite des deux tables, dont nous venons de parler, est placé un calendrier perpétuel; il est divisé en deux tableaux : le premier est consacré aux années communes et le second aux années bissextiles.

Les exemples suivants feront comprendre les principaux usages de ce calendrier.

1o. On demande le nom du jour qui répond au 11 juillet 1455?

Je cherche dans la première table l'an 1455 et je trouve E pour lettre dominicale correspondante. Je vois ensuite dans le premier tableau du calendrier perpétuel, sous la lettre E, que le 1er jour de juillet était un mardi: par conséquent le 11 de ce mois était un vendredi.

2o. On demande le nom du jour qui répond au 5 mai 1096?

Je cherche à l'an 1096, et je trouve FE pour lettres dominicales Je vois ensuite, dans le deuxième tableau du calendrier perpétuel, que le 1er mai était un jeudi : d'où je conclus que le 5 mai 1096 tombait un lundi.

3o. On demande le jour qui répond au 6 des nones de février 652?

Je vois d'abord, dans le calendrier romain, que le 6 des nones de février répond au 8 de ce mois. Je trouve ensuite dans la première table que l'an 652 a pour lettres dominicales AG. Enfin, je vois dans le deuxième tableau du calendrier perpétuel, sous les lettres AG, que le 1er février était un mercredi: d'où je conclus que le 8 février 652 était aussi un mercredi.

CONCORDANCE CHRONOLOGIQUE.

Ire TABLE,

CONTENANT

LES ANNÉES DE L'INCARNATION

DE JÉSUS-CHRIST,

JUSQU'A LA RÉFORME DU CALENDRIER, EN 1582.

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