Voyage de la Grèce, Volume 5

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Popular passages

Page 553 - nous a enseigné à le connaître ; il ne nous ya pas « contraints. Il a donné de l'autorité à ses préceptes en . « nous faisant admirer ses opérations divines : il ne « veut point de consentement forcé.
Page 47 - L'escalier à ciel ouvert, par lequel on monte aux appartements du consul, mériterait à lui seul une description. On y trouve des pages entières de ces registres gravés sur marbre, où les Athéniens inscrivaient leurs fastes. La galerie extérieure, non moins riche, est remplie d'une foule d'antiquités, la plupart composées de nécrologies, de listes de citoyens et d'archontes ; enfin il n'est pas jusqu'aux tuiles qui ne portent des inscriptions tracées par les ouvriers avant la cuisson (i)....
Page 551 - Melinges, il devait en faire construire un second sur une autre position dans les environs de ces montagnes , afin de pouvoir plus aisément se rendre maître de tout le pays. Le prince monta donc à cheval, traversa Passava, et arriva dans le Magne '. Là, il trouva un rocher d'un aspect terrible situé sur un cap; cette situation lui plut, et il y fit bâtir un fort, auquel il donna le nom de Mani * qu'il porte encore.
Page 25 - Dionysiaques, à la fête pro« chaîne des tabernacles, avec du froment de Juda, des « laines teintes de Damas, des cannes succulentes et « des parfums de Saba et de Rema (i). Nous sommes «fidèles à nos engagements, et connus dans le com<c merce dès la plus haute antiquité.
Page 250 - ... jardins, de vergers et de quelques cabanes. Strabon fixe la distance de Calaurie au continent à quatre stades (i), et Pline à cinq cents pas (2); quant à son rapport avec Damalas, il est d'une heure trentehuit minutes. La ville de Poros , qui a pour habitants une population albanaise, est bâtie sur un rocher uni à l'île par une langue de terre basse, et tellement étroite qu'elle est couverte par les eaux de la mer quand les vents de nord et de midi soufflent avec impétuosité. Les maisons,...
Page 24 - Grèce avaient du défait plus par ostentation que par une juste appréciation de leur mérite, car les grands tableaux et les gros volumes, furent toujours les plus estimés chez les barbares. Les échanges se faisaient en mousselines des Indes, que les courtisanes appelaient nuages, et d'autrefois en produits de la Syrie, de l'Egypte et de la Libye, qui étaient exploités par des courtiers Israélites qui traitaient les affaires des Phéniciens. «Les vaisseaux deTyr, « (qu'ils vendaient souvent...
Page 408 - Paus. , lib. V, c. i3 ; Voyage d'Ânacharsis , c. 38. (2) Hercule , au retour de la guerre de Colchos , fit un pacte d'alliance avec ses compagnons d'armes, par lequel ils se promirent mutuellement secours. Ils choisirent un endroit dans la Grèce pour y célébrer des jeux et pour y tenir une assemblée générale en l'honneur de Jupiter Olympien. Le lieu adopté par Hercule fut la partie de l'Élide voisine de l'Alphée, qu'il consacra à Jupiter, sous le nom d'Olympie , où il établit des courses...
Page 11 - ... rappelaient la Grèce primitive , mais embellie par le génie des arts. L'industrie avait fait renaître la fertilité sur les flancs des montagnes, en contenant les terres par des encaissements en maçonnerie solide. Les bras de quatre cent mille esclaves étaient employés à fertiliser par des arrosements ces champs artificiels où l'on cultivait des arbres, des végétaux, des fleurs indigènes et étrangères. Ces lieux ainsi embellis avaient reçu le nom de Délices, et ils avaient tant...
Page 415 - ... chaque pas des décrets et des consécrations gravés sur des tables de marbre ou de bronze. Des colonnes étaient chargées de perpétuer des traités de paix ou d'alliance placés sous la sauve-garde des dieux vengeurs du parjure, et qui, pour cela, n'en étaient pas plus reli(i) Pausanias, qui ne parle que des statues érigées aux dieux et aux athlètes les plus célèbres, nous donne la liste de plus de cinq cents faites par les premiers artistes contemporains de ceux auxquels elles étaient...
Page 13 - ... Jupiter ou une cuvette de quelque bloc de marbre du Pentelique, les cultivateurs transformaient parfois un arbre au vaste feuillage , en boudoir mystérieux, ou en dieu de Lampsaque, devant qui plus d'un ouvrier fléchit ensuite le genou , tant la superstition eut toujours d'empire sur l'esprit des mortels. Au milieu des plus rigoureux hivers les campagnes de l'Attique fournissaient les marchés de la capitale des fleurs du printemps , des fruits de l'été et des dons de l'automne. On y vendait...

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