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culte des idoles, 213.

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- Contradiction dans l'idée qu'il se fait de Dieu, 214.

- Il s'appuie constamment sur les traditions bibliques, tout en les altérant. Fable sur la mort de Salomon, 215. - Mahomet croit aux anges et au diable.

Les esprits qui écoutent aux portes du septième ciel, 216.

Les Apôtres et les Pères de l'Église croyaient aux relations des démons avec les devins. Ce qu'en dit saint Augustin. L'Évangile admet aussi l'action malfaisante des démons dans le monde, 217. Rôle des anges d'après le Coran. Mahomet annonce le jugement dernier, quoique Moïse n'ait rien dit sur la résurrection des corps, 218. Conséquences de la doctrine de la rémunération. L'enfer de Mahomet. Son paradis, 219. Les paradis sont toujours la réalisation de ce que désirent les hommes sur la terre. Les houris. Aucune place pour les femmes dans le paradis de Mahomet, 220. - Plaisirs sensuels promis aux élus, même pas le christianisme. Fatalisme, 221. Le mal comme le bien est l'ouvrage de Dieu, 222. — La loi chrétienne n'accorde pas plus au libre arbitre que la loi mahométane. Les premiers chrétiens fatalistes, 223.Doctrine de la grâce. Les jansénistes, 224. - Judas était condamné de toute éternité à livrer le Christ. Satan entre en lui pour consommer l'infâme trahison, 225. - La philosophie a émancipé l'Occident, 226.

§ III.

Le Coran est un livre révélé. Sa rédaction est très confuse, page 226. Il porte, comme le Pentateuque et l'Évangile, le cachet des passions humaines. Danger de fixer la vérité dans un livre. L'origine céleste prêtée aux religions a été un malheur pour l'humanité, 227. - L'esprit du Coran est plein de mansuétude et de justice, 228. Sa prescription fondamentale est la charité. La pauvreté a blessé tous les bons esprits, 229. Plus d'aumônes, du travail. Charité des musulmans, 230. · Le Coran commande aussi d'aimer tous les hommes sans distinction de culte, 231. - Il prêche le pardon des injures, et la douceur même envers les animaux. Bonté des musulmans pour les animaux. La morale du Coran, comme celle de l'Evangile, a élevé l'âme humaine à sa plus haute puissance, 232.- Kabil. Hatem. Préceptes de conduite et même de politesse, 233. — Blâme des macérations. Les ablutions, 234.Education. Les mahométans ont répandu de grandes lumières dans le monde. L'institution du pèlerinage à la Mecque indique les vues d'un homme d'Etat, 235. Les fêtes commémoratives ravivent la foi. Mahomet éloigne toute cérémonie du culte. Code criminel barbare, 236. Le prophète n'a rien fait pour les femmes ni pour les esclaves. Il ne voit les femmes que comme des instruments de plaisir et de procréation. C'est au progrès des idées de justice qu'elles doivent leur émancipation relative, 237. Saint Paul les maintient dans leur antique abaissement. La polygamie rationnelle en Orient, où il naît trois femmes contre un homme. Mahomet ne la resserre pas dans des limites suffisantes. Grossière législation matrimoniale, 238. - Mahomet avait neuf épouses. Cette passion effrénée, cause du misérable rôle des femmes dans l'islamisme. Le Christ était tombé dans un excès contraire, 239.Le rationalisme a confondu l'extravagante doctrine qui condamne l'amour. Le Dieu de Mahomet, à l'exemple de Jehova, règlemente l'esclavage, 240.

§ IV.

Mahomet n'a rien apporté de nouveau à l'humanité, page 240. - Il laisse au pouvoir paternel son autorité absolue. La fraternité universelle est un dogme essentiellement moderne, 241.- Les trois révélateurs juif, arabe et chrétien, ne parlent qu'à une nation privilégiée, 242. - La science nouvelle consacre le droit de tous les hommes au bonheur, 243.

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Navigation du Nil; le Nil; Agriculture,

Barque de voyage, appelée cange, page 244. Elle n'est pas garnie, 245. Hors des villes on ne trouve rien. Location d'une cange. Nègres barabras qui viennent se louer en Egypte comme mariniers. Leur caractère, 246. Rudesse du métier des matelots du Nil, leur paresse volontaire, leurs mœurs tranquilles, leur musique, 247. Danse des Barabras, 248. - Café. Douceur de manières des gens du peuple en Orient. Backchis à chaque ville. Les domestiques drogmans, 249. - Le Nil très fréquenté. Richesse ornithologique de ses rives, 250. Paysage d'Orient. Pluie en Egypte, 251. Le Nil. S'il se desséchait, l'Egypte disparaîtrait, 252. Excellence de son eau. Erreur sur l'action fécondante du limon du Nil. Direction précise donnée à l'inondation, 253. - La crue du fleuve est loin de suffire à la culture. Sakyeh. Chadouff, 254. Seaux en tresses de feuilles de palmier. Trois récoltes par an, 255. Merveilleux aspect de l'Egypte au mois de décembre. Une vue de Normandie. Culture. Les vaches à la charrue, 256. — Pas de jachères. Manque d'animaux de labour. Froid. Costume des fellahs hom mes et femmes, 257. La tournure des femmes d'une beauté antique. Mœurs des femmes fellahs, 253. Elles se cachent le visage et pas la poitrine. La pudeur. Usage du henneh pour colorer les ongles et les mains. Tatouage. La mode des anneaux de nez disparaît, 259.

CHAP. VII.

Fayoum. Lac Moris, page 260.

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Moyenne-Egypte.

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Beny-Soueff. Une heure pour acheter quatre poules. Bon marché de la vie matérielle, 261. Pigeonniers. Troupeaux. Les tondeurs, 262. Elévation des rives du Nil. Il ronge les terres sans qu'on lui oppose aucun obstacle. Les chiens d'Orient, 263. — Alinées d'Onasana, 264. Cafés. Jeu du djerid. Dextérité des cavaliers égyptiens, 265. Samallout. Ruines partout. Cannes à sucre. Fabrication du sucre, 266. Palais monolithe de Djebel ou Yabal-Teir. Motifs du journal de navigation. 267.

CHAP. VIII. Race des habitants de l'Egypte: Antériorité de la civilisation éthiopienne.

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Le teint des habitants devient plus foncé à mesure qu'on remonte le Nil, 269. - Le soleil a-t-il transformé les blancs en nègres? Les contrées sous les mêmes latitudes que l'Afrique n'ont point d'habitants noirs. Pourquoi, si le climat détermine la couleur, y a-t-il des nègres de différentes nuances? 270. - Tissu réticulaire de Malpighi. Opinion de M. Wiseman. Doutes sur l'unité

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Exploration

de la race humaine, 271.- Observations de M. le docteur Aubert-Roche en Nubie et en Abyssinie. Neige et gelée dans le Samen, 273. Les Arabes qui habitent sous les mêmes latitudes que les Nubiens sont restés parfaitement blancs. Si l'on suppose deux races d'hommes, tout s'explique, 274. L'Egypte a d'abord été peuplée par les nègres. C'était l'opinion de l'antiquité. Hérodote, 275. Aristote, Lucien, 276. Les modernes sont tous d'accord sur ce point. Volney, Champollion jeune, M. Caillaud, 277. des monuments de l'Ethiopie, par M. Hoskins, 278. M. Pariset constate l'origine noire de la civilisation du Delta, 280. - M. Eusèbe de Salles, de même. La grandeur de l'empire de Maroc attestée par Homère et l'AncienTestament, 281. Renom scientifique de l'Ethiopie dans l'antiquité. Le minerai d'or traité par le mercure en Afrique, au XIIe siècle, 282. - Témoignages de la domination des Ethiopiens en Egypte. Sabacon, 283. - Tahraka. Preuves du haut rang que des hommes noirs occupèrent en Egypte. Tableaux ethnographiques des hypogées, où le nègre occupe toujours la seconde place après l'Egyptien, 284. L'Européen était alors un sauvage nu et tatoué, 285. - Aristote disait identiquement de l'intelligence des peuples d'Europe ce que nous disons de celle des peuples d'Afrique. L'inégalité intellectuelle de telle ou telle race n'est plus soutenable. Gouvernement sacerdotal de Méroé, détruit par le roi Ergamène, 286. Le royaume de Méroé avait encore un reste de puissance au temps d'Auguste, 287. - La géologie confirme l'histoire. Aménophis III, dit Memnon, était un mulâtre, 288. Unions des rois d'Egypte avec des négresses. Usages communs entre les Ethiopiens et les Egyptiens, 289. Le type nègre s'est perpétué dans la physionomie des Egyptiens modernes. Ce sont les races blanches entrées par l'isthme de Suez qui ont éclairci graduellement le sang des natifs, 290. — Il n'y a pas d'Arabes en Egypte. Les fellahs sont les descendants purs des anciens Egyptiens, 291. Le climat de l'Egypte est mortel pour les enfants des étrangers, 292.

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Monfalout. Les enfants faisant la roue, page 294. — Syout, ville infâme. Un point de vue d'Europe, 295. Les crocodiles ne descendent jamais plus bas que Syout. Leur immobilité sur les îlots où ils viennent respirer. Le trochilus. Les causes finales, 296. Le crocodile est très peureux. Comment on le chasse, 297. — Girgeh. Le Nil a déjà dévoré un quart de cette grande ville, qu'on lui abandonne. Incurie. L'esprit d'ordre et d'ensemble manque aux Orientaux. Alliance des choses les plus opposées, 298. - Bazar de Girgeh. Tapis fabriqués par les Arabes du désert. Missionnaires catholiques, 299. Haute-Egypte. Changement dans le costume des femmes. Nudité des hommes. Sommeil en plein air, 300. — Pigeonniers de la Haute-Egypte. Tous les fellahs filent de la laine en marchant. Divan d'un mamour, 301. Bonheur prêté à la simplicité de l'état de nature. Keneh; son commerce de transit avec Kosseyr. L'Egypte entière est logée dans de la boue. Fabrication des bardaques, 302. - Sentiment artistique des potiers. L'invention des vases à rafraîchir l'eau est de tous les pays. Flottilles de cruches. Poteries, 303. Assainissement de Keneh. Nombreuses morts par la piqûre du scorpion. Le vent toujours assez rare sur le Nil. Khous, 304. — Les femmes avec double

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paire d'oreilles et anneau de nez. Village de Louqsor, sa pauvreté, malgré le séjour des étrangers. Fours à poulets, 305. Divertissements populaires semblables aux nôtres, 306. — Les conteurs. Manière d'applaudir des Orientaux, leur impassibilité, 307. Ils vivent très retirés. Théâtre italien à Alexandrie et au Caire, non fréquenté, 308.

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CHAP. X. Ruines de Thèbes.

Thèbes, la plus grande ville du monde ancien et moderne, page 309. — Le

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temple. Palais de Louqsor. Son pylône, 310. - Colosses monolithes qui ornaient la façade de ces édifices. Obélisques, monuments particuliers aux Egyptiens, 311. Exploitation des carrières. Destination des obélisques. Origine de ce mot, 312. — Karnac, le plus magnifique et le plus vaste édifice qu'ait élevé la main des hommes, 313. Immensité des sculptures. Cambyse et les chrétiens, destructeurs des monuments d'Egypte, 314.- Martelage systématique des figures. Les religions toujours impitoyables les unes pour les autres. Souvenir de l'expédition française à Karnac, 315. — Les ruines de Thèbes, ignorées jusqu'à cette époque. Statue de Memnon, 316. Explication de la statue vocale. Medinet-Abou, 317. Ville dispersée au milieu de ses colonnades.Comment de telles constructions pouvaient-elles être habitées par des hommes? Couleurs d'un pylône de Medinet-Abou, parfaitement conservées. Sanctuaire de la déesse Athor. Manie des voyageurs d'inscrire leurs noms sur les murailles, 318. - Rhamseum. Prodigieux colosse monolithe d'Aménophis III. Kournah. Biban-el-Molouk, 319. Tombeaux des rois d'Egypte. Hypogée de Menephta Ier, 320. Délicatesse et perfection des sculptures peintes qui le décorent. Chambre non achevée. Mode de travail, 321. Détails de la vie privée, peints à la gouache dans le tombeau de Ramsès Meyamoun. Leur attrait particulier, 322. Dégradation permanente des hypogées. Les diverses classes de dévastateurs, 323.

CHAP. XI.

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Toutes les villes importantes avaient des hypogées. Les grottes sépulcrales sont remplies d'ossements humains, 325.- Le tombeau de Psamméticus, délicieux palais monolithe. Ce chef-d'œuvre est condamné à une prochaine destruction, 326. Nécropole de Syout, transformée en carrière. Nos impressions dépendent de nos idées sur les choses, 327. Les momies ne paraissent plus que des objets de curiosité. Momies contenant encore tous leurs viscères. Beny-Assan; ses peintures sont perdues. Les antiquités devraient être confiées à des gardiens, 328. — Dévastation, abandon, profanation des monuments, 329. Méhémet sait pourtant bien l'intérêt qu'ils inspirent à l'Europe savante, 330. Les sculptures des temples et des tombeaux aussi précieuses pour l'historien que pour l'artiste. Tableau généalogique remontant à des époques inconnues. Soldats marchant au pas emboîté. Monceau de mains droites coupées. Coiffure de plumes, semblable à celle des Mexicains. Supplice de la décollation, 331. Gymnastique. Les Egyptiens vivaient presque nus. Sandales. Souliers. Les femmes vêtues de longues robes, 332. Beau style de l'architecture. Dé carré des chapiteaux. La forme pyramidale plus solide que toute autre, 333. - Voûte cintrée, les Egyptiens l'ont

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dédaignée. Caractère dogmatique de la sculpture. Toutes les théocraties voient la stabilité dans l'immutabilité, 334. Perfection de l'art malgré l'absence de perspective, 335. Justesse de mouvement. Immenses compositions. Recherches du modelé. Finesse exquise dans des profils de femmes, 336. Les Egyptiens n'excellaient pas moins dans la ronde-bosse que dans le bas-relief. Ils appliquaient la couleur à l'architecture avec un sentiment d'art parfait, 337. - Les artistes appartenaient sans doute à la caste sacerdotale. Leurs travaux sont des œuvres collectives. Aucune individualité ne s'y révèle. Pourquoi l'art égyptien n'est pas allé plus loin. La liberté indispensable pour l'entier développement du génie de l'homme, comme pour son bonheur, 338.

CHAP. XII. - Momification.

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On embaumait les animaux comme les hommes. Grotte de Samoun, 339. n'y a pas d'exploration plus pénible que celle de la grotte de Samoun, 340. Incalculable amas de momies de toute espèce. Emotion particulière que l'on ressent à les développer, 341. - Leur parfait état de conservation. L'embaumement avait pour but de prévenir la putréfaction. Petits paquets ne contenant que des débris de matière animale, 342. - Ces immenses travaux

de momification seraient le comble de l'absurdité, s'ils n'étaient le comble de la sagesse. Destruction calculée des crocodiles. Puits d'oiseaux sacrés à Sakkarah. Disposition des pots à momies, 343.— On ne croit plus aujourd'hui que l'Egypte adorât des animaux. L'unité de Dieu était la base de ses croyances religieuses, 344. - Le culte rendu aux animaux était une corruption d'un symbolisme primitif, comme le culte des images. Une loi du sacrilége, votée de notre temps. Science de l'antique Egypte, 345.

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Pyramides de Giseh et de Sakkarah, 347. Effet qu'elles produisent. Dimensions de celle de Souphi, dite de Chéops. Revêtement en mastic encore très brillant. Le sphinx de Giseh, ses dimensions, 348.- Pyramides à degrés de Sakkarah. Les pyramides étaient-elles uniquement des tombeaux? Elles ne portent aucune inscription, 349. — Il est impossible de croire que ceux qui les élevèrent ne savaient pas l'art d'écrire. L'origine de ces monuments en Ethiopie. Nécropole de Memphis. De Memphis il ne reste rien, 350. - Colosse de Sésostris. Est-ce des carrières de Tourrah que l'on a tiré les matériaux des pyramides? Beauté de ces carrières. Les Egyptiens avaient des moyens d'extraction supérieurs aux nôtres, 351. — Inscription en caractères inconnus. Arabes du désert, fixés au pied des pyramides. Leurs obsessions auprès des voyageurs, punies à grands coups de courbach, par le chef du village, 352. Mendicité poussée jusqu'à l'abjection, 353.

FIN DE LA TABLE ANALYTIQUE.

SAINT-DENIS. IMPRIMERIE DE PREVOT ET DROUARD.

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