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Jovine (chat. dc.

Doulevent le Château

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On a formé, pour l'arrondissement de Wassy, cinq tours d'horizon dont un seul ( celui établi sur le point de cette ville ) est présenté dans le tableau qui précède. Un second (celui pris sur Joinville) est indiqué dans la planche jointe. Nous avons cru inutile de donner les détails concernant les trois autres tours d'horizon, formés sur Montierender, sur Doulevent et sur Saint-Dizier: Il suffit, en effet, d'avoir prouvé que les angles et les côtés, des triangles compris dans chacun des tours d'horizon (de Wassy et de Joinville) et qui se trouvent entrer, dans la composition des autres, présentent l'exactitude dé

sirable.

Une fois ce canevas trigonométrique (qui comprend les dix-huit communes qu'on a employées dans la formation des cinq tours d'horizon dont on vient de parler) bien fixé, la position des communes placées dans l'intérieur de chaque triangle, peut être facilement déterminée; car, d'après les distances à la méridienne et à sa perpendiculaire données pour chacune de ces dernières communes, on fera aisément les calculs dont nous venons d'exposer l'objet et le résultat dans les cinq tableaux qui précèdent.

Les points de rattachement, tout en se multipliant resteront en harmonie avec ceux dont la position aura été préalablement déterminée, et s'il reste quelques différences, on pourra les concilier, ou, au moins, les rendre peu sensibles par quelques vérifications faites sur le terrain.

D'après les explications qu'on vient de donner, et à l'aide de celles que contient la planche jointe, il paroît démontré que le canevas trigonométrique, d'une certaine étendue de pays, peut être fait avec l'exactitude convenable, à l'aide des seules distances à la

méridienne et à la perpendiculaire de Paris, et en opérant comme on vient de l'indiquer (1).

(1) Ceux de MM. les arpenteurs forestiers qui voudroient s'éviter la peine de dresser eux-mêmes (pour un ou plusieurs arrondissemens de leur ressort) les tableaux dont nous venons de présenter les modèles, ou qui manqueroient des élémens nécessaires pour les former, nous sauront gré, sans doute, de leur indiquer, à Paris, des géomètres versés dans ce genre d'opérations, et qui, moyennant une rétribution modique, { déterminée à l'avance pour chaque partie de travail ) se chargeront de remplir l'objet de leurs demandes.

Ces géomètres sont MM, HERBIN DE HALLE et CHIFFREVILLE, qui ont leur bureau, rue des Marais, no. 13, faubourg S.-Gérmain, à Paris.

La place qu'ils ont occupée, dans le Bureau topographique du cadastre, où ils étoient employés en première ligne, et les travaux qu'ils ont faits d'ailleurs, leur ont rendu familier tout ce qui tient au dessin, au calcul des plans, ainsi qu'aux opérations trigonométriques concernant les rattachemens des plans et la formation des tableaux d'assemblage.

Nous savons, même, qu'ils ont préparé à l'avance, des matériaux assez considérables, et à l'aide desquels ils peuvent très-promptement dresser (pour quelque partie de territoire que ce soit de l'intérieur de l'Empire) des tableaux rédigés dans la forme de ceux dont nous venons de présenter le modèle, et qu'ils nous ont aidé à réduire de la manière qui paroît la plus commode et la plus sûre.

Déjà leur établissement a obtenu la confiance d'un certain nombre de géomètres qui, n'ayant pas le temps de se livrer au détail de l'expédition des copies de plan qu'ils doivent fournir, et préférant les obtenir promptement, avec tous les accessoires requis pour la perfection de ce travail, se sont adressés à eux, et n'ont eu qu'à se louer de leur exactitude.

Plusieurs de MM, les conservateurs et de MM. les officiers forestiers, sous les yeux desquels ont été mis des plans et tableaux dressés par MM. Herbin de Halle et Chiffreville, en ont paru satisfaits.

M. le directeur-général, auquel ils ont fait hommage, tant des tableaux, dont l'extrait est présenté dans le texte de cet

Nous avons cru devoir, d'abord, nous borner à un arrondissement communal en montrant comment, avec les distances à la méridienne et à la perpendiculaire, on pouvoit former la triangulation de cet arrondissement (1).

article, que de la carte trigonométrique de l'inspection de Wassy, dont la planche jointe offre la réduction, a applaudi à leur travail et leur a écrit, le 23 janvier dernier, la lettre snivante.

J'ai recu, Messieurs, avec votre lettre du 13 de ce mois, le mémoire, les tableaux et la carte trigonométrique qui y étoient joints.

L'examen que j'ai fait de l'ensemble de ce travail, exécuté avec soin, m'a porté à croire qu'il pouvoit étre utile pour mettre, en rapport de position exacte, les bois dont les plans existent déjà, ou qui seront décrits par la suite. Je vous témoigne ma satisfaction de la connoissance que vous me donnez de ce travail.

Je vous salue. sigué: BERGON. Nous n'ajouterons plus qu'un mot; c'est que la connaissance personnelle que nous avons de la manière dont on opère dans le bureau de MM. Herbin de Halle et Chiffreville, nous porte croire que MM. les arpenteurs forestiers n'auront qu'à s'ap. plaudir de leurs rapports avec cet établissement.

(1) Il nous paroît d'autant plus nécessaire d'insister sur les moyens qui peuvent aisément s'employer pour la formation du canevas trigonométrique d'un arrondissement, que c'est avec le secours de ce canevas, qu'on parvient à obtenir, avec la plus grande facilité, les tableaux d'assemblage prescrits par l'administration, pour présenter, dans leur position respective, diverses parties de bois placées à une assez grande distance les unes des autres, et dont l'ensemble doit cependant ne former qu'un seul aménagement, on être compris dans une même opération de partage, d'échange, etc.

Ces tableaux d'assemblage deviennent d'ailleurs également nécessaires pour la bonne exécution du décret imperial du 20 juillet 1808, concernant les procès-verbaux d'expertise en matière de partage de bois indivis entre le gouvernement et des particuliers, sur des demandes en échange ou aliénation. L'arpenteur ayant préparé d'avance le caneyas trigonomé

C'est ici le lieu de faire remarquer que les distances dont il s'agit n'ayant pas été calculées pour toutes les communes de l'ancienne France, décrite par MM. DE CASSINI, il a fallu y suppléer, autant que possible, et, cela avec d'autant plus de raison que les mêmes données manquoient pour les communes situées dans les pays dont notre territoire s'est accru depuis 20 ans. Le seul moyen de parvenir à ce but, consistoit à prendre des points dont la longitude et la latitude ont été déterminées avec soin, et de partir de cette donnée pour calculer les distances de chacun de ces points, à la méridienne de Paris et à sa perpendiculaire.

Comme il n'est pas de département où on ne trouve plusieurs villes, dont la longitude et la latitude ont été calculées, et dont les distances à la méridienne et à la perpendiculaire ne puissent dès-lors être connues (1), il en résulte que la position de ces points principaux étant bien fixée, il ne s'agit plus que de s'y rattacher, pour assurer l'harmonie de toutes les rations de détail.

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trique de son arrondissement, pourra, avec la plus grande facilité, on le répète, douner tous les détails de la position respective des forêts qu'il est chargé de décrire: ses plans offriront les renseignemens accessoires que demande le décret dont il s'agit et qui ont pour objet de faire connoître les rivières flottables ou navigables, qui servent aux débouchés des forêts à arpenter, et les villes et usines à la consommation desquelles les bois sont employés.

(1) On trouvera dans le Mannel de l'ingénieur du cadastre, (page 140 et suivantes), les moyens de parvenir à la détermination des distances dont il s'agit. L'art. VII ( No. 195 ) indique celui d'obtenir la distance d'un lien à la méridienne de Paris et à sa perpendiculaire, par la connoissance de la longitude et de la latitude de ce lieu. Nous renvoyons à cet ouvrage les personnes qui voudroient connoître la solution du problême.

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