Physiocrates: Quesnay, Dupont de Nemours, Mercier de la Rivière, l'abbé Baudeau, Le Trosne, Volume 2Eugène Daire |
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Popular passages
Page 616 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à, autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autrui membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Page 432 - Il n'y a qu'une base, Madame, la nature des choses et des hommes. — Fort bien ; mais quand on veut donner des lois à un peuple, quelles règles peuvent plus sûrement indiquer celles qui conviennent le mieux ? — Donner ou faire des lois, Madame, c'est une tâche que Dieu n'a laissée à personne. Eh ! qu'est-ce que l'homme pour se croire capable de dicter des lois à des êtres qu'il ne connaît pas ou qu'il connaît si mal? Et de quel droit imposerait-il des lois à des êtres que Dieu n'a...
Page 611 - ... Providence avait en vue, le jour où il lui plut de répandre tant de diversité parmi toutes les régions du globe. La loi-céréale est une expérience faite sur le peuple ; c'est un défi jeté par l'aristocratie à l'éternelle justice ; c'est un effort pour élever artificiellement la valeur de la propriété d'un homme aux dépens de celle de son frère. Ceux qui taxent le pain du peuple , taxeraient l'air et la lumière s'ils le pouvaient ; ils taxeraient les regards que nous jetons sur...
Page 474 - Société, c'est donc le travail du Laboureur qui donne le premier mouvement. Ce que son travail fait produire à la terre au-delà de ses besoins personnels, est l'unique fonds des salaires que reçoivent tous les autres membres de la Société en échange de leur travail.
Page 650 - Baudeau fut ramené chez lui dans une espèce de triomphe, suivi de tous les bouchère mécontents de la Caisse, de plusieurs frères de l'ordre et de toute la populace du Palais. Il est à présumer encore que l'âme du grand Quesnay planait dans ce moment sur sa tête ; mais notre auteur n'en parle pas.
Page 617 - L'interet personnel encouragée par cette grande liberté, presse vivement et perpetuellement chaque homme en particulier, de perfectionner, de multiplier les choses dont il est vendeur ; de grossir ainsi la masse des jouissances qu'il peut procurer aux autres hommes, afin de grossir, par ce moyen, la masse des jouissances que les autres hommes peuvent lui procurer en echange.
Page 471 - Euclide est un véritable despote ; et les vérités géométriques qu'il nous a transmises sont des lois véritablement despotiques : leur despotisme légal et le despotisme personnel de ce législateur...
Page 1009 - J'ajoute que si l'on avait sur tous ces détails « cette multitude de connaissances qu'il est impossible de « rassembler, le résultat en serait de laisser aller les choses « précisément comme elles vont toutes seules, par la seule « action des intérêts des hommes qu'anime la balance
Page 483 - Il sera toujours d'une vérité incontestable, que le surplus du produit obtenu par les cultivateurs, pris dans un sens étendu, mesure et limite l'accroissement de la partie de la société qui ne travaille pas à la terre. Partout le nombre des fabricants , des commerçants , des propriétaires et de ceux qui exercent des emplois civils ou militaires, doit se proportionner exactement à ce surplus de produit; et, par la nature même des choses, ne peut s'accroître au-delà.
Page 440 - On verra pourquoi elles ont des prosélytes. .Soyez juste, avant tout. .Il n'ya pas deux justices. — Ce qui était juste dans l'état primitif du .genre humain, l'est encore dans l'état de société. .Jamais il n'a été juste d'attenter à la liberté , ni à la propriété d'autrui. .Il n'ya point d'homme qui n'en ait quelquefois le pouvoir. En aucun temps .aucun homme n'en a eu le droit; en aucun temps, ni par aucune institution, .aucun homme ne pourra l'acquérir.