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ce que vous aurez refervé rit, reponite ufque in d'aujourd'huy. Et ayant fait ce que Moile leur avoit

mane. Feceruntque ita ut præceperat Moyfes,

neque vermis inventus eft in te. Dixitque Moyfes: Comedi te illud bodie, quia fabbatum eft Domi

ni

J

commandé; la manne ne non computruit se corrompit point, & on n'y trouva aucun ver. Mor fe leur dit: Mangez aujour d'huy ce que vous avez gardé, parce que c'est le fabbat du Seigneur, & que yous n'en trouverez point dans les champs. Vous avez fix jours à recueillir la mane ne, mais le feptiéme jour Vous n'en trouverez point, parce que c'est le jour du fabbat. Le feptiéme jour étant venu, quelques-uns du peuple allerent pour recueillir de la manne, & ils n'en trouverent point. A lors le Seigneur dit à Moife: Jufques à quand refu ferez-vous de garder mes commandemens & ma loy? Confiderez que le Seigneur ayant établi le fabbat parmi yous vous donne le fixie me jour autant de nourriture qu'en deux jours, Que chacun donc demeu re chez foy, & ne forte point de fa place le feptié me jour. Ainfi le peuple garda le fabbat le feptiéme jour. Et la maifon d'Ifrael que domus Ifrael nodonna à cette nourriture le men ejus Mans quod nom de Manne: elle referat quafi femen co. fembloit à la graine de viandri album, 816

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non invenietur bodie in agro. Sex diebus colligite in die autem feptimo fabba tum eft Domini, idcirco non invenietur. Venitque feptima dies; & egreffi de populo at colligerent, non invenerunt, Dixit autem Dominus ad Moy fen; Vfquequò non vultis cuftodire mandata mea legem meam ? Videte quod Dominus dederit vobis fabbatum, & propter hoc die fextâ tribuit vobis cibos du plices. Maneat unuf quifque apud femetipfum, nullus egrediatur de loco fuo die feptimo. Et fabbatizavit populus die feptimo. Appellavit

Stufque ejus quafi fimila cum melle. Dixit autem Moyfes Ifte eft fermo quem præcepit Dominus: Imple gomor ex eo, & cuftodiatur in futuras retrò generationes ; ut noverint panem quo alvi vos in folitudine, quando educti

coriandre; elle étoit blanche, & elle avoit le gouft qu'auroit la plus pure farine mêlée avec du miel. Moife dit encore: Voici ce qu'a ordoné le Seigneur. Empliflez de manne un gomor, & qu'on la garde pour les races à venir; afin qu'elles fachent quel a efté le pain dont je vous

eftis de terra Egyp- ay nourris dans le defert ti. Dixitque Moyfes

no >

Aaron

Sume

ad vas unum, & mitte ibi Man, quantum poteft capere gomor; & repone coram Domiad fervandum in generationes veftras, ficut præcepit Dominus Moyfi. Pofuitque illud Aaron in tabernaculo refer vandum. Filii autem If rael comederunt Man quadraginta annis, donec venirent in terram habitabilem: hoc cibo aliti funt, ufquequò tangerent fines

terra Chanaan.

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après que je vous ay tireź d'Egypte. Moife dit à Aaron: Prenez un vafe. & mettez-y de la manne plein un gomor, que vous referverez devant le Seigneur, afin qu'elle fe garde pour les races à venir, felon que le Seigneur me l'a ordonné. Et Aaron mit ce vafe en réserve dans le tabernacle. Or les enfans d'Ifrael mangerent de la manne pendant quarante ans, jufqu'à ce qu'ils vinffent dans une terre habitable. C'eft ainfi qu'ils furent nourris jufqu'à ce qu'ils entraffent fur les premieres terres du pays de Chanaan.

EVANGIL E.

Sequentia fantti Suite du faint Evangile

Evangelii fecundùm

Joannem.

N illo tempore ;

felon faint Jean.

C. 6. V. 41.

I Murmurabant fu EN ce temps-là; Les Juifs

murmuroient contre

Jefus de ce qu'il avoit dit: Je fuis le pain vivant qui fuis defcendu du ciel. Et ils difoient N'eft-ce pas à Jefus fils de Jofeph, dont nous connoiffons le pere & la mere? Comment donc celuy-cy nous dit-il, qu'il eft defcendu du ciel? Jefus leur répondit: Ne

murmurez

,

point entre vous. Perfonne ne peut venir à moy, fi mon Pere qui m'a envoyé ne le tire a luy & je le reffafciteray au dernier jour. Il eft écrit dans les Prophetes: Ils feront tous enfeignez de Dieu. Quiconque donc a ouy la voix du Pere & a efté enfeigné de luy, vient à moy. Ce n'eft pas qu'aucun homme ait vu le Pere, fi ce n'eft celuy qui eft né de Dieu car c'eft celuy-là qui a vû le Pere. En verité, en verité, je vous le dis: Celuy qui croit en moy, a la vie éternelle. Je fuis le pain de vie.

,

› quia

dai de fesu dixißet: Ego fum panis vivus, qui de calo defcendi;& dicebant: Nonne hic eft fefus filius fofeph, cujus nos novimus patrem & matrem? Quomodo ergo dicit hic: Quia de calo defcendi ? Refpondit ergo fefus & dixit eis: Nolite murmurare in invicem. Nemo poteft venire ad me, nifi Pater, qui mifit me, traxerit eum: & ego refufcitabo eum in noviffimo die. Eft fcriptum in Prophetis : Et erunt omnes ducibiles Dei. Omnis, qui audivit à Patre & didicit, vinit ad me. Non quia Patrem vidit quifquam; nifi is, qui eft à Deo, hic vidit Patrem. Amen, amen, dico vobis: Qui credit in me, babet vi

tam æternum. Ego fum panis & vita.

DEPUIS la Purification jusqu'au premier Di

manche de Carême.

EPISTRE.

Lecture du livre de la Ge- Lectio libri

nese. C. 14. V. 17.

E

Genefis.

N ces jours-là; Lorf- IN diebus illis; E

qu'Abram revenoit a

greffus eft rex Sø

demorum in accur Jum Abrahe, poft quam reperfus eft à Cade Chodorlabumor, & regum qui cum eo erant in valle Saveque eft vallis regis. At verò Mel chifedech rex Salem, proferens panem & vinum, erat enimfa cerdos Dei altiffimis benedixiflensate haut, qui a créé le ciel & Abram la terre; & beny foft lé Dieu tres-haut, qui par la protection qu'il vous a don-née vous a mis vos enne mis entre les mains. Alors Abram donna à Melchife dech la dime de tout ce qu'il avoit pris. Or le Roy de Sodome dit à Abram':: Donnez-moy les perfonnes,, & prenez le refté pour vous,. Abram buy répondit en le-vane la main Je jure par le Seigneur le Dieu treshaut, poffeffeur du ciel & de la terre, que je ne rece-vray rien de tout ce qui eft à vous, depuis le moindre: fil jufqu'à un cordon de foulier; afin que vous ne puifiez pas dire, Que vous avez enrichi Abram. J'ex→· cepte feulement ce que mes› gens ont pris pour leur nourriture, & ce qui eft dû:

près la défaite de Chodor lahomor; & des autres rois qui eftoient avec luy dans la vallée de Savé, appellée aufli la vallée royale, le roy de Sodomne vint audevant de luy. Mais Melchifedech roy de Salem offrant du pain & du vin, parce qu'il eftoit preftre du tres-Haut, benit Abram, en difant: Beni foit Abram du Dieu tres

V

Benedictus
Deo excelfos qui crea
wit cœlum & terram
é benedictus Deus
excelfus quo prote
gente huftes in ma
nibus tuis funt; Et
dedit ei decimas ex
omnibus, Dixit autem
rex Sodomorum ad
Abram: Da mibi a
nimas, ceteras tolle
tibi.Qui refpondit ei
Lævo manum meam
ad Dominum Deum
excelfum, poßefforem
cali & terre. Quod
à filo fubtegminis uf
que ad corrigiam cali
ge, non accipiam ex
omnibus quæ tua funts
ne dicas: Ego ditavi
Abram. Exceptis bis
que comederunt ju
venes partibus

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virorum qui uenerunt à ceux qui font venus avec

moy, Aner, Efcol & Mam- mecum, Aner, Efcol, bré, qui pourront prendre & Mambre: ifti acleur part du buting up cipient partes fuas.

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felon faint Marc.
C. 14.7.17.

Ur

Sur le foir, Jefus fe ren

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Evangelii fecundùm

1 Marcum.

Efpere facto, ves

& dif

V duodecim cumbentibus eis manducantibus, air fefus: Amen dico vebis, quia unus ex vobis tradet me, qut manducat mecum. At illi cœperunt contriftaridicere ei fingula tim: Numquid ego? Quiait illis : Vaus ex duodecim qui intingit mecum manum in catino. Et Filius quidem hominis vadit, ficut fcriptum eft de eo: ve autem homini illi, per quem Filius hominis tradetur, bonum erat ei,fi non eßet natus bomo ille. Et manducantibus illis, accepit fefus panem: &benedicens fregit, & dedit eis,& ait: Sumite, hoc eft corpus meum. Et accepto calice, gratias agens dedit eis:

dit avec les douze, & eftant à table & mangeant, Jefus leur dit: Je vous dis en vérité que l'un de vous qui mange avec moy me trahira. Ils commence rent à s'affliger, &ichacun d'eux luy demandoio: Eft ce moy Il leur répondit: C'est l'un de vous douze, qui met la main avec moy dans le plat. Pour ce quiet du Fils de l'homme, il s'en va, felon ce qui a été écrit de luy, Mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme fera trahi il vau droit mieux pour cet homme-là, que jamais il ne fût né. Pendant qu'ils man geoient encore, Jefus prit du pain; & l'ayant beni, le rompit & le leur donna, en difant: Prenez, cecy eft mon corps. Et ayant pris le calice, après avoir rendu graces, il le leur donna, & ils en burent tous; & il leur dit Cecy eft mon fang, le fang de la nouvelle bibernat ex illo am

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