POST COMM OPs mérites du bien Dieu, qui avez égalé Deus, qui beatum heureux Gregoire à ceux de vos faints; faites par votre bonté, que nous qui celebrons fa memoire, imitions auffi les exemples de fa vie Par notre Seigneur Jefus Chrift votre Fils, qui eftant Dieu vit & regne avec vous. Gregorium pontificem fanétorum tuorum meritis coæquafti; concede propitius, ut qui commemorationis ejus fefta recolimus, vita quoque imitemur exempla : Per Dominum noftrum fefum Chriftum. COMMUN DES SAINTS. Les Meßes des vigiles & des Feftes des Apoftres font dans le Propre. A LA FESTE D'UN MARTYR. A mens meus INTROIT. Domino pa in Deo falu tare meum & gloria mea. 'EST du Seigneur C que me vient ma patience, puifque c'eft luy - même, qui eft mon Dieu & mon Sauveur : c'est en Dieu que je trouve mon falut & ma gloire. Pf. 61. J Pf. Nonne Deo fub- Pf. Mon ame ne fera jecta erit anima meat-elle pas foumife à Dieu ? ab ipfo enim falutare puifque c'eft de luy que je meum. Gloria. A dois attendre mon Talut. Domino. Gloire. C'eft. ORAISON. PRefta, quafumus Aites, s'il vous plaift, omnipotens Deus, ut qui beati N. Mar tyris tui natalitia colimus interceffione ejus in tui nominis Dieu toutpuiflant, que nous foyons fortifiez dans l'amour de votre faint nom par l'interceffion de votre bienheureux Martyr N. amore roboremur dont nous celebrons l'heu Per Dominum noftrum Zefum Chriftum. reufe naiffance dans le ciel, Par notre Seigneur... Autre. Ue votre Eglife L Etetur Ecclefia Dieu, le réjouiffe lain tua Deus, N. Martyris tui confi- tement dans la confiance fa fuffragiis atque qu'elle a aux fuffrages du ejus precibus gloriofis, bienheureux N. votre MarPartie d'hyver. tyr & faites que par les glorieufes prieres elle demeure conftante dans fa pieté, & inébranlable dans la fermeté; Par N. S. & devota permaneat, & fecura__confiftat Per Dominum noftrum fefum Chriftum Fi lium tuum. Si c'eft un Pontife. Dlar foiblefes INfirmitatem no Ieu toutpuiffant, regardez notre foibleffe; ftram refpice om& parce que nous lommes accablez fous le poids de nos pechez, faites que nous foyons protegez par la glo rieufe interceffion du bienheureux N. votre Martyr & Pontife ; Par. nipotens Deus ; & quia pondus proprie actionis gravat, beati N. Martyris tui at que Pontificis intercef fio gloriofa nos prote gat; Per Dominum. Autre. don Eus,qui nos beat Dieu, qui nons et Di N. Martyrit 'nez chaque année un nouveau fujet de réjouiffanće en la folennité de votre Martyr & Pontife le bienheureux N. faites par votre bonté, qu'honorant fa naiffance dans le ciel, nous reffentions avec joye les effets de la protection; Par N. S. tui atque Pontificis annua folemnitate latificass concede propitius, ut cujus natalitia colimus de ejufdem etiam protectione gaudeamus; Per Dominum noftrum. EPISTRE. Lecture de l'Epiftre de l'A pôtre S. Jacques. c.1. V. 2. Aites toute votre joye, fes afflictions qui vous ar rivent, fachant que l'épreu ve de votre foy produit la patience. Or la patience doit eftre parfaite dans fes euvres, afin que vous foyez parfaits & accomplis, & qu'il ne vous manque rien. Lectio Epiftole beati Jacobi Apoftoli. Mne gaudium exiftimate, fra tres mei, cùm in tentationes varias inci→ deritis; fcientes quod probatio fidei veftre patientiam operatur. Patientia autem opus perfectum babet: ut fitis perfecti inte Ocxiftimates gri, in nullo deficientes. Si quis autem veftrum indiget fapientia, poftulet à Deo qui dat omnibus affluenter,& non improperat;& dabitur ei. Poftulet autem in fide nihil hæfitans qui enim hæfitat, fimilis eft fluctui maris, qui à vento movetur circumfertur. Non er go æftimet homo ille quod accipiat aliquid à Domino. Vir duplex animo, inconftans eft in omnibus viis fuis. Glorietur autem fra=ter humilis in exaltatione fuo; dives autem in humilitate fua, quoniam ficut flus fani tranfibit: exortus eft enim fol cum ardore, arefecit fænum, flos ejus decidit, •& decor vultus ejus deperiit ; ita & dives in itineribus fuis marcefcet. Beatus vir qui Juffert tentationem quoniam cùm probatus fuerit accipiet coronam vitæ, quam repromifit Deus diligen tibus fe. Que fi quelqu'un de vous manque de fageffe, qu'il la demande à Dieu, qui donne à tous liberalement fans reprocher ce qu'il donne, & la fageffe luy fera donnée. Mais qu'il la demande avec foy, fans aucun doute: car celuy qui doute eft femblable au flot de la mer qui eft agité & emporté ça & là par la violence du vent. Il ne faut donc pas que celui-là s'imagine qu'il obtiendra quelque chofe du Seigneur. L'homme qui a l'efprit partagé, eft inconftant en toutes les voyes. Que celuy d'entre vos fre res, qui eft d'une condition baffe, fe glorifie de fa veritable élevation; & aucontraire, que celuy qui eft riche fe confonde dans fon veritable abbaiffemeat, parce qu'il paffera comme la fleur de l'herbe ; car comme au lever d'un foleil brûlant l'herbe fe feche, la fleur tombe & perd toute fa beauté; ainfi le riche fechera & fe fletrira dans fes voyes. Heureux celuy qui fouffre patiemment les tentations & les maux : parce que lorfque fa vertu aura eité éprouvée, il recevra la couronne de vie, que Dieu a promise à ceux qui l'aiment. GRADUEL. Ls fe font rendus maîtres maîtres Crea, irruerunt in Eperunt animam Ide ma vie; des hommes C me fortes : neq; in quitas mea, neque peccain meum, Dne. V. Ego autem cantabo fortitu dinem tuam, quia fatus es fufce tor meus refugium meum in die tribulationis mea. devenu mon refuge puiffans font venus fondre Alleluia, alleluia. v. Dominus mihi afti ftit & confortavit me, & salvum fecit in regnum fuum cœlefte. Alleluia. . Le Seigneur m'a affifté & m'a fortifié, & il m'a lauvé en me faifant entrer dans fon royaume celefte. Alleluia. 2. Tim. 4. Après la Septuagefime on obmet l'Alleluia fet,& on dit le Trait. TRAIT. J'ay invoqué le Seigneur du milieu de l'affliction & le Seigneur m'a exaucé & m'a mis au large. Le Seigneur eft mon foutien, je ne craindray point ce que l'homme me pourra faire. Le Seigneur eft mon foutien, & je mépriferay mes ennemis. Pf. 117. le Ver De tribulatione invocavi Dominum, & exaudivit me in latitudine Dominus. Dominus mihi adjutor, non timebo quid fa ciat mihi homo. Dominus mihi adjutor, & ego despiciam inmicos meos. EVANGILE. Suite du faint Evangile C. 10. V. 24. Edit a fes difciples: Le diciple n'eft pas plus que le maître, ni l'efclave plus Sequentia fancti Evangelii fecundùm Matthæum. I N illo tempore, Di xit fefus difcipulis fuis: Non eft difcipulus fuper magiftrum, |