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ruinoit la France pour apporter la désolation aux peuples qu'it vouloit subjuguer. »

Page 111, ligne 14, au lieu de ces mots : L'institution de la souveraineté : lisez, la sûreté de ses peuples.

Page 111, ligne 26, après ces mots : Paix du Monde, ajoutez ce qui suit :

« Ce n'est pas la paix que veut l'usurpateur; mais il veut se voir débarrassé d'inquiétudes au dehors, pour employer la partie armée de la nation française à opprimer et réduire la partie la plus nombreuse et la mieux pensante, mais aussi celle qui est sans armes. Cet homme ose, pour mettre le comble à l'impudence, essayer de faire croire qu'il va travailler à la paix et au bonheur de l'Europe, comme si l'Europe pouvoit oublier que depuis qu'il a pris les rênes du gouvernement, des guerres terribles se sont succédées, et que les sources de la prospérité publique se sout taries dans tous les pays soumis à son influence. Quel est l'individu assez absurde pour croire que Buonaparte puisse se défaire des principes perfides qui ont toujours été la base de sa conduite?

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L'Espague n'a besoin d'aucune leçon; elle en trouve assez dans sa funeste expérience; elle a été victime de deux sortes de guerres que lui a faites Buonaparte. Jusqu'en 1868 il la fit à sa dignité, à ses trésors, aux escadres et aux armées espagnoles en les faisant servir à ses coupables desseins; et il osoit appeler amitié cette alliance exterminatrice! Ce fut cette même année que, pour prouver au monde qu'il étoit impossible de se fier à ses promesses, il mit en jeu à Bayonne ces intrigues et ces machinations si connues maintenant. Ensuite, pour soutenir l'œuvre la plus atroce de la perfidie et de la violence, il répandit la désolation et la dévastation dans toutes les provinces de l'Espagne, la traitant comme une propriété dont il pouvoit disposer à son gré..... Buonaparte ne s'est pas démenti il a signalé son retour en sacrifiant à sa vanité le souverain légitime et adoré de la France, et la liberté de cette puissance, en se mettant à la tête d'une classe de gens intéressés à continuer la désolation de l'humanité. Buonaparte, de la capitale de la

:

France, dit à tous les souverains: Vous avez transigé dans les paix précédentes avec vos intérêts les plus précieux et vos devoirs les plus sacrés, pour acheter la tranquillité de vos peuples; contre votre conscience vous avez réconňu mes droits usurpés, et vous m'avez permis de siéger părmi vous. Je me suis ri de vous, et n'ai tenu ces traités qu'autant qu'ils m'ont convenu, et vos sacrifices n'ont servi qu'à nourrir et fortifier mon ambition et ma vanité, et maintenant, si je le puis, je sácrifierai le genre humain à mon élévation. »

Page 111, ligne avant-dernière, au lieu de point, lisez plus. Page 112, ligne ire, au lieu de point, lisez plus ; et au lieu de sort, lisez ruine.

Page 112,
ligne 5, au lieu de guerrier, lisez l'aventurier.
Page 112, à la fin du premier alinéa, ajoutez :

« Enfin les souverains, bicu porenadés que la générosité est le moyen le plus sûr de ramener certaines âmes, n'écouteront plus que la justice et le bonheur général, qui doivent être la loi suprême des gouvernemens. >>

Page 112, ligne antépenultième, au lieu d'un meilleur sort, lisez d'une meilleure vie.

Page 113, à la fin du deuxième alinéa, les lois, lisez ses lois, et ajoutez ce qui suit :

« Et que si elle voyoit avec une apathique indifférence un Roi, père de ses peuples, remplacé par un monstre nourri de sang humain, elle se couvriroit d'une honte ineffaçable. »

N. B. Le traité du 2 août 1815, placé sous le N°. LX, été transposé: il devoit être placé sous le N°. LVIII.

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