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L'axe du globe est une verge de fer qui le traverse et sur laquelle il tourne. Ses deux extrémités sont les pôles du globe, et correspondent à ceux de la sphère céleste.

Le globe offre 10 cercles; 6 grands, dont le plan passe par son centre et qui partagent le globe en deux hémisphères égaux; et 4 petits, dont le plan, ne passant pas par son centre, divise le globe en deux parties inégales. Tous ces cercles, grands et petits, sont partagés en 360 degrés, chaque degré en 60 minutes, et chaque minute en 60 secondes. Voici l'explication des 6 grands cercles: L'équateur est perpendiculaire à l'axe et le parlage en deux parties égales; on le nomme aussi ligne équinoxiale sur les globes terrestres et sur les mappemondes,parce qu'il passe partous les pays dont la durée du jour égale celle de la nuit. Sur les globes terrestres l'équateur est représenté par un cercle beaucoup plus gros que tous les autres. L'horizon est perpendiculaire à la verticale, et divise le globe en deux hémisphères : l'un supérieur ou éclairé, l'autre inférieur ou obscur. Ce cercle sert à expliquer le lever et le coucher des astres, parce que, lorsqu'ils commencent à monter sur l'horizon, du côté de l'orient, nous disons qu'ils se lèvent, et lorsqu'ils descendent au-dessous de ce cercle, nous disons qu'ils se couchent. Les pôles de l'horizon sont le zénith et le nadir. Le plan circulaire, qui représente Thorizon sur le globe terrestre, est partagé en plusieurs cercles concentriques. Un de ces cercles offre les 12 constellations du zodiaque subdivisées en 30 degrés chacune; un autre indique leurs Doms et les jours du mois auxquels ils correspondent; un troisième représente les 32 rumbs de la boussole. Nous avons déjà vu quels sont les quatre points cardinaux; nous ajouterons seulement que les dénominations de levant et de couchant indiquent que le premier de ces points est le côté où les astres semblent commencer leur marche diurne, ou en d'autres termes se lever, el que l'autre est situé du côté où ils semblent se cacher au-dessous ou se coucher.

Le méridien coupe l'équateur à angles droits et partage le globe en deux hémisphères dits orienlal et occidental. Quand le soleil arrive au plan de ce cercle, il a parcouru la moitié de sa marche diurne apparente. On trace ordinairement sur les globes 24 méridiens, c'est-à-dire un pour

chaque intervalle de 15o comptés sur l'équateur. Le zodiaque, dans la sphère armillaire, est une large bande circulaire qui coupe obliquement l'équateur et sur laquelle on a représenté les 12 constellations dont nous avons parlé à l'article de l'horizon. On les appelle aussi les 12 signes du zodiaque. Dans le milieu de ce cercle est tracée l'écliptique, destinée à représenter le cercle parcouru par le soleil dans son mouvement apparent annuel, mais qui offre la marche annuelle réelle de la terre dans son orbite, où elle parcourt environ un degré par jour. Dans les globes terrestres, le zodiaque et l'écliptique se trouvent tracés comme nous l'avons déjà dit sur la large bande circulaire qui représente l'horizon. Les colures sont deux grands cercles qui se rencontrent et se coupent à angles droits aux pôles du globe ou à ceux de la sphère armillaire. L'un est appelé colure des équinoxes, l'autre colure des solstices, parce qu'ils coupent l'écliptique au point où se font les équinoxes et les solstices. Dans les globes terrestres ces deux cercles sont représentés par deux méridiens.

Les tropiques sont deux petits cercles parallèles à l'équateur et qui en sont éloignés de 23 degrés 27' 57". On les appelle tropiques d'un mot grec qui signifie tourner, parce que, quand le soleil dans son mouvement apparent annuel y est arrivé, il semble rétrograder. L'un se nomme le tropique du cancer, et l'autre le tropique du capricorne, parce qu'ils passent par ces deux constellations du zodiaque. Le tropique du cancer est dans l'hémisphère boréal; l'autre est dans l'hémisphère austral. Ces deux cercles ont été ajoutés à la sphère armillaire pour rendre sensibles les deux points de l'écliptique où se font les solstices. Dans les globes terrestres les tropiques sont représentés par deux cercles plus gros que ceux destinés à indiquer les degrés de latitude.

Les deux cercles polaires, savoir l'arctique et l'antarctique, sont deux petits cercles parallèles aux tropiques et à l'équateur, et qui sont éloignés des pôles de la sphère ou du globe terrestre de 23° 27' 57". Le premier est dans l'hémisphère boréal, le second dans l'hémisphère austral. Nous verrons ailleurs l'usage de ces deux cercles, qui, sur les globes terrestres sont représentés par deux cercles plus gros que ceux destinés à indiquer les degrés de latitude.

CHAPITRE IV.

De la figure de la terre, de ses dimensions et des longitudes
et latitudes géographiques.

L'ASTRONOMIE nous apprend que la terre est un
sphéroïde aplati aux pôles et renflé à l'équateur.
Le célebre Laplace, à l'aide de ses calculs et des
travaux entrepris sur plusieurs points du globe
pour connaitre son aplatissement, avait cru pou-
voir l'estimer à 1/334; mais depuis on a trouvé
qu'il est beaucoup plus grand. D'après les calculs
réceas de MM. Brousseau et Nicollet, l'arc du pa-

rallèle moyen, combiné avec les arcs des méridiens dont les mesures sont réputées les plus exactes, a donné 1/282 pour l'aplatissement du sphéroïde terrestre. Les expériences du pendule, faites par MM. Sabine, Freycinet et Duperrey, à différentes latitudes, donnent 1/288. Cet accord annonce combien on est près de la vérité sur ce point; il est donc probable que l'aplatissement

visibles que parce qu'ils réfléchissent la lumière du soleil; toutes se meuvent autour de cet astre, d'occident en orient, dans des orbites presque circulaires et très peu inclinées sur le plan de son équateur. Il n'y a que les 4 planètes découvertes récemment: Cérès, Pallas, Junon et Vesta qui s'écartent de la ligne de l'écliptique de plus de 9°, c'est-à-dire qui dépassent les bornes du zodiaque. (On désigne les degrés par placé à la droite et un peu au-dessus du chiffre qui en exprime le nombre; les minutes par', et les secondes par". Cette remarque doit s'étendre à tous les passages de cet abrégé où il sera question de degrés et de leurs subdivisions.)

Les orbites des planètes n'étant pas exactement circulaires, mais elliptiques, il en résulte qu'une planète n'est pas toujours à la même distance du soleil. On appelle distance moyenne celle qui tient le milieu entre la plus grande et la plus petite distance.

Il faut aussi remarquer que les planètes primaires, qui sont les plus rapprochées du soleil, telles que Mercure, Vénus, la Terre et Mars, effectuent leur mouvement de rotation dans l'intervalle d'àpeu-près 24 heures, tandis que Jupiter et Saturne, et peut-être aussi Uranus, qui sont plus éloignées, n'emploient qu'environ 10 heures pour achever leurs révolutions diurnes.

Dix-huit globes plus petits que les planètes primaires circulent autour de 4 de ces dernières, et roulent aussi sur eux-mêmes, mais très lentement. Les astronomes modernes les ont appelés salelliles ou planètes secondaires.

Les anciens ne connaissaient qu'un seul satellite c'était la Lune, qu'ils regardaient à tort comme une planète principale. Les modernes ont découvert les 17 autres. Jupiter en a 4 qui circulent autour de lui; Saturne en a 7, et Uranus 6. Tous parcourent leur orbite dans un plan très peu incliné sur celui de la planète dont ils suivent les lois, et circulent autour d'elle dans le sens de son mouvement de rotation. Les astronomes ont aussi découvert que tous les satellites sont doués d'un mouvement de rotation sur leur axe, mais très lent en comparaison de celui dont est animée leur planète principale. Ce mouvement est précisément égal à la durée de leur révolution autour de cette dernière, en sorte qu'ils lui présentent constaminent la même face et ont des jours égaux au temps de leur révolution entière. Saturne, outre ses septlunes, est entouré d'un anneau immense, qu'on avait cru d'abord unique. Herschell a prouvé qu'il était double, et maintenant on soupçonne que cet anneau se compose d'une série de lames annulaires dont on ignore le nombre; elles sont placées à de fort petites distances les unes des autres, et sont peut-être douées de mouvemens indépendans. Quoi qu'il en soit de la composition de cet anneau, est démontré qu'il tourne sur le même axe que la planète, mais un peu plus lentement par sa position inclinée il lui donne une figure allongée, et souvent il la fait paraître comme au milieu de deux anses.

La troisième classe des corps opaques, qui appartiennent au système solaire, sont les comètes. Ces corps, qui ont été dans tous les temps le sujet

de la terreur du vulgaire, qui les considérait comme des présages de guerre, de peste ou d'autres grandes calamités, sont les moins connus des corps célestes de notre système. Il paraît qu'ils se meuvent tous autour du soleil dans une courbe particulière, dont cet astre occupe le foyer, et que cette courbe est une ellipse très excentrique, qui coupe l'écliptique ou l'orbite de la terre dans toutes les directions. Elles doivent leur nom aux queues et aux chevelures qui le plus souvent les accompagnent, et qui sont quelquefois d'une longueur prodigieuse. Les astronomes modernes sont parvenus à déterminer le temps qu'emploient quelques comètes à faire leur révolution autour du soleil. La fameuse comėte dont Halley fut le premier à prédire le retour n'achève sa révolution qu'en 76 ans environ; elle a reparu en octobre 1835. Celle qu'on appelle d'Enke, parce que cet astronome a découvert de nos jours sa périodicité, achève sa révolution en 3 ans et un tiers environ. Les constellations ou astérismes sont des figures tout-à-fait arbitraires, qu'on suppose dessinées sur la surface concave du ciel et auxquelles on affecte les étoiles qui s'y trouvent comprises, afin de les reconnaitre plus facilement ; ce sont des animaux, des instrumens, des hommes auxquels les premiers astronomes consacrèrent certains espaces célestes, mais en général sans leur donner le moindre rapport avec les figures réelles que forment les astres. Aux 48 constellations des anciens, Bayer et Hévélius en ajoutèrent chacun 12; Halley, 8; Lacaille, 16; et d'autres astronomes plus récens, 12; en sorte que la sphère apparente du firmament est maintenant composée de 108 constellations; mais c'est dans les anciennes que se trouvent les étoiles les plus remarquables. On appelle constellations zodiacales les 12 suivantes, qui forment le zodiaque et dont voici les noms: le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, l'Écrevisse, le Lion, la Vierge, la Balance, le scorpion, le Sagittaire, le Capricorne, le Verseau et les Poissons. Ces constellations se composent de 1144 étoiles; celle du Taureau en a le plus grand nombre; celle du Bélier le plus petit; celleci en compte 42, l'autre 207.

Quelle longue série d'observations n'a-t-il pas fallu faire; que de conquêtes n'a-t-il pas fallu réaliser avant de parvenir à la connaissance des sublimes vérités qui constituent l'astronomie! l'enfance des sciences qui lui servent de base, l'illusion des sens, le défaut d'instrumens, ne permirent pas aux anciens de s'élever par l'expérience jusqu'à la connaissance du véritable système du monde. Aristarque de Samos, Pythagore et quelques autres philosophes grecs soutinrent, il est vrai, que le soleil était fixe, et que la terre, ainsi que les autres planètes, tournaient autour de cet astre; mais cette vérité de spéculation isolée, et si contraire aux sens, n'étant pas soutenue par des démonstrations rigoureuses et évidentes, tomba dans l'oubli.

Au commencement du 11° siècle de l'ère chrétienne, Ptolémée rassembla tout ce qu'on connaissait de son temps en astronomie, et en fit un corps de doctrine. Afin d'expliquer les phénomènes que présentait le firmament, il supposa, d'après

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Popinion vulgaire, que la terre était immobile au centre de l'univers, et que les 7 planètes alors connues, parmi lesquelles il rangeait la lune et même le soleil, étaient placées autour d'elle à différentes distances. Au-dessus de ces planètes il y wait le firmament des étoiles, et plus haut une route de cristal, ensuite une autre voûte, et enfin la voûte extérieure du ciel, qui enveloppait toutes les autres. Toutes ces sphères tournaient autour de la terre dans l'espace de 24 heures, indépendamment des révolutions périodiques qu'elles achevaient dans un intervalle de temps plus considérable. Ce système, si contraire à la réalité, fut adopté par tous les philosophes jusqu'au xvi siècle. Copernic, dégoûté de ces absurdités, reproduisit l'opinion d'Aristarque et de Pythagore, et publia en 1543 son système, qui est celui de la nature. Mais il était trop contraire aux préjugés qui dominaient depuis si long-temps pour être générale

ment reçu. Tyco-Brahe lui-même, qui connaissait les imperfections de celui de Ptolémée, ne pouvant se résoudre à admettre le mouvement de la terre, imagina en 1586 un nouveau système, qui, sans présenter toutes les absurdités de celui de Ptolémée, n'en était pas moins erroné et contraire aux observations. Quelques autres astronomes le modifièrent; mais quoique en admettant la révolution diurne de la terre, ils s'accordaient tous à nier son mouvement annuel. Il était réservé à Galilée de mettre en évidence les erreurs de tous ces systèmes, et de démontrer par un grand nombre d'argumens invincibles la stabilité du soleil et le mouvement de la terre. Kepler, par la découverte des trois lois du mouvement des planètes, et Newton, par celle des lois de la gravitation, achevèrent de rendre plus frappante la vérité du système de Copernic et de renverser les systèmes absurdes de l'ancienne école.

TABLEAU DES PRINCIPAUX ÉLÉMENS DU SYSTÈME SOLAIRE.

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De la sphère céleste et de ses cercles.

COMME plusieurs des astres que nous apercevons paraissent décrire des orbites d'autant plus petites qu'ils sont plus près d'un point que l'on conçoit immobile, le ciel semble tourner sur deux points fixes, que l'on nomme pôles du monde. L'astronome, pour parvenir aux résultats qu'il se propose d'obtenir, imagine une ligne tirée d'un pôle à l'autre, appelée axe, un grand cercle perpendiculaire à cet axe, et à égale distance des deux poles, qui est l'équateur; d'autres cercles paralleles à l'équateur; et enfin des méridiens, ou des cercles perpendiculaires à l'équateur, et qui passent par les deux pôles.

Le pôle qui se trouve du côté de la constellation de l'Ourse, qu'on nomme arctos en grec, a été appelé póle arctique, et le póle opposé a été désigné sous le nom de póle antarclique, ou opposé à celui de l'Ourse. On a appelé hémisphère arctique, boréal ou septentrional la partie du firmament qui se trouve du côté du pôle arctique

ou nord, et hémisphère antarctique, austral ou méridional la moitié opposée.

Le sommet de la voûte céleste qui nous enveloppe de toutes parts, et qui est marqué par le prolongement de la verticale indiquée par la direction de la chute des corps pesans ou du fil à plomb, est un point remarquable qu'on nomme le zenith. Cette même verticale, prolongée à travers la terre. forme le nadir, et le plan tangent au globe par le point où se trouve l'observateur, que traverse la verticale, est l'horizon sensible: on nomme horizon rationnel le plan mené par le centre de la terre parallèlement à l'horizon sensible.

Le diamètre de l'orbite terrestre étant d'une valeur nulle ou insensible, relativement à la distance qui nous sépare des constellations, il en résulte que l'axe du monde peut être considéré comme la prolongation de l'axe terrestre, et que les cercles qui sont tracés dans la sphère céleste divisent notre globe de la même manière;

aussi conservent-ils les mêmes dénominations. L'astronomie, qui nous apprend à déterminer la position des étoiles fixes dans le ciel, nous enseigne aussi, par le moyen des propriétés des figures semblables, à trouver l'emplacement des différens lieux de la terre, ou, ce qui est la même chose, à fixer leurs distances à l'équateur et à un premier méridien, c'est-à-dire à calculer leur latitude et leur longitude. Ainsi, c'est en mesurant le ciel et les intervalles qui existent entre les corps qui y brillent, que l'homme parvient à connaitre le globe qu'il habite, à dessiner ses différentes parties, et à tracer avec exactitude la ligne qu'il parcourt sur ces mers qui lui paraissaient incommensurables.

Le côté que les planètes, par l'effet de leur mouvement diurne, présentent le premier au soleil qui les éclaire, est l'orient ou le levant, et le

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côté qu'elles dérobent alors à sa lumière est l'occident ou le couchant; et comme toutes les planètes, soumises à la même loi générale, tournent toutes dans le même sens, celui qui se place vis-à-vis le pôle arctique ou boréal a le nord ou septentrion en face, derrière lui le midi ou sud, à sa droite l'orient ou est, à sa gauche l'occident ou l'ouest.

Lorsque les astres, qui nous servent à déterminer ces points du ciel. sont voilés par la nuit ou par les nuages, ou qu'une cause quelconque nous empêche de les apercevoir, la direction de l'aiguille aimantée avec laquelle on construit la boussole nous fait retrouver celle du pôle nord, et nous aide à connaître les quatre points cardinaux, que nous venons de définir, ainsi que les points intermédiaires qui divisent la rose des vents en trente-deux aires ou rumbs égaux.

TABLEAU DE LA ROSE DES VENTS.

NOMS ANGLAIS.

NORTH (N)

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N. by E.

N. E. (Nord-Est)
N. E. 1/4 E.
E. N. E.
E. 1/4 N. E.
EST.

E 1/4 S. E.

E. S. E

S. E. 1/4 E.

S. E. (Sud-Est).
S. E. 1/4 S.
S. S. E.

S. 1/4 S. E.

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N. N. E.
N. E. by N.

N. E. (North-East)
N. E. by E.
E. N. E.
E. by N.
EAST.

E. by S.
E. S. E.
S. E. by E.

S. E (South-East).
S. E. by S.
S..S. E.

S. by E.
SOUTH
S. by W.
S. S. W.
S. W. by S.
S.W.(South-West)

S. W. by W.
W.S. W.
W. by W.
WEST.
W. by W.
W. N. W
N. W. by W.

N. W. (North-West)

N. W. by N.

N. N. W.

N. by W.
NORTH

NOMS ITALIENS.

TRAMONTANA.
1/4 di T. verso Greco
Greco-Tramontana.
1/4 di Greco verso T.
Greco.

1/4 di G. v. Levante.
Greco-Levante.
1/4 di Levante v. G.
LEVANTE.

1/4 di Lev. v. Scirocco.
Levante-Scirocco.
1/4 di Scirocco v. Lev.
Scirocco.

1/4 di Scirocco v. Ostro.
Ostro-Scirocco.

1/4 di Ostro v. Scirocco.
OSTRO.

1/4 di Ostro v. Libeccio.
Óstro-Libeccio.
1/4 di Libeccio v. Ostro.
Libeccio.

1,4 di Libeccio v. Ponente.
Ponente-Libeccio.

1/4 di Ponente v. Libeccio. PONENTE.

1/4 di Ponente v. Maestro. Maestro-Ponente.

1/4 di Maestro v. Ponente. Maestro.

1/4 di Maestro v. Tramontana. Maestro-Tramontana.

1/4 di Tram. v. Maestro. TRAMONTANA.

Nota. Ces trois colonnes comprennent les noms français, anglais et italiens. Avec les noms anglais on s'expliquera facilement les noms danois, suédois, hollandais et allemands. Les noms italiens sont en usage dans presque toute la Méditerranée. Les initiales N. E. S. O. signifient: nord, est, sud, ouest; le double W en anglais indique l'ouest.

CHAPITRE III.

De la sphère armillaire, du globe terrestre artificiel et de leurs cercles.

POUR mieux représenter la terre et pour rendre plus sensible l'explication des phénomènes célestes, les géographes et les astronomes ont inventé

deux machines: la sphère armillaire et le globe terrestre, auxquelles ils ont appliqué les cercles de la sphère céleste.

L'axe du globe est une verge de fer qui le traverse et sur laquelle il tourne. Ses deux extrémités soat les pôles du globe, et correspondent à ceux de la sphere céleste.

Le globe offre 10 cercles; 6 grands, dont le plan passe par son centre et qui partagent le globe en deux hémisphères égaux; et 4 petits, dont le plan, ne passant pas par son centre, divise le globe en deux parties inégales. Tous ces cercles, grands et petits, sont partagés en 360 degrés, chaque degré en 60 minutes, et chaque minute en 60 secondes. Voici l'explication des 6 grands cercles: L'équateur est perpendiculaire à l'axe et le par tage en deux parties égales; on le nomme aussi ligne équinoxiale sur les globes terrestres et sur les mappemondes,parce qu'il passe partous les pays dont la durée du jour égale celle de la nuit. Sur les globes terrestres l'équateur est représenté par un cercle beaucoup plus gros que tous les autres. L'horizon est perpendiculaire à la verticale, et divise le globe en deux hémisphères : l'un supérieur ou éclairé, l'autre inférieur ou obscur. Ce cercle sert à expliquer le lever et le coucher des astres, parce que, lorsqu'ils commencent à monter sur l'horizon, du côté de l'orient, nous disons qu'ils se lèvent, et lorsqu'ils descendent au-dessous de ce cercle, nous disons qu'ils se couchent. Les pôles de l'horizon sont le zenith et le nadir. Le plan circulaire, qui représente Fhorizon sur le globe terrestre, est partagé en plusieurs cercles concentriques. Un de ces cercles offre les 12 constellations du zodiaque subdivisées en 30 degrés chacune; un autre indique leurs noms et les jours du mois auxquels ils correspondent; un troisième représente les 32 rumbs de la boussole. Nous avons déjà vu quels sont les quatre points cardinaux ; nous ajouterons seulement que les dénominations de levant et de couchant indiquent que le premier de ces points est le côté où les astres semblent commencer leur marche diurne, ou en d'autres termes se lever, et que l'autre est situé du côté où ils semblent se cacher au-dessous ou se coucher.

Le méridien coupe l'équateur à angles droits et partage le globe en deux hémisphères dits orienlal et occidental. Quand le soleil arrive au plan de ce cercle, il a parcouru la moitié de sa marche diurne apparente. On trace ordinairement sur les globes 24 méridiens, c'est-à-dire un pour

chaque intervalle de 15o comptés sur l'équateur. Le zodiaque, dans la sphère armillaire, est une large bande circulaire qui coupe obliquement l'équateur et sur laquelle on a représenté les 12 constellations dont nous avons parlé à l'article de l'horizon. On les appelle aussi les 12 signes du zodiaque. Dans le milieu de ce cercle est tracée l'écliptique, destinée à représenter le cercle parcouru par le soleil dans son mouvement apparent annuel, mais qui offre la marche annuelle réelle de la terre dans son orbite, où elle parcourt environ un degré par jour. Dans les globes terrestres, le zodiaque et l'écliptique se trouvent tracés comme nous l'avons déjà dit sur la large bande circulaire qui représente l'horizon. Les colures sont deux grands cercles qui se rencontrent et se coupent à angles droits aux pôles du globe ou à ceux de la sphère armillaire. L'un est appelé colure des équinoxes, l'autre colure des solstices, parce qu'ils coupent l'écliptique au point où se font les équinoxes et les solstices. Dans les globes terrestres ces deux cercles sont représentés par deux méridiens.

Les tropiques sont deux petits cercles parallèles à l'équateur et qui en sont éloignés de 23 degrés 27' 57". On les appelle tropiques d'un mot grec qui signifie tourner, parce que, quand le soleil dans son mouvement apparent annuel y est arrivé, il semble rétrograder. L'un se nomme le tropique du cancer, et l'autre le tropique du capricorne, parce qu'ils passent par ces deux constellatlons du zodiaque. Le tropique du cancer est dans l'hémisphère boréal; l'autre est dans l'hémisphère austral. Ces deux cercles ont été ajoutés à la sphère armillaire pour rendre sensibles les deux points de l'écliptique où se font les solstices. Dans les globes terrestres les tropiques sont représentés par deux cercles plus gros que ceux destinés à indiquer les degrés de latitude. Les deux cercles polaires, savoir l'arctique et l'antarctique, sont deux petits cercles parallèles aux tropiques et à l'équateur, et qui sont éloignés des pôles de la sphère ou du globe terrestre de 23° 27' 57". Le premier est dans l'hémisphère boréal, le second dans l'hémisphère austral. Nous verrons ailleurs l'usage de ces deux cercles, qui, sur les globes terrestres sont représentés par deux cercles plus gros que ceux destinés à indiquer les degrés de latitude.

CHAPITRE IV.

De la figure de la terre, de ses dimensions et des longitudes et latitudes géographiques.

L'ASTRONOMIE nous apprend que la terre est un sphéroïde aplati aux pôles et renflé à l'équateur. Le célèbre Laplace, à l'aide de ses calculs et des travaux entrepris sur plusieurs points du globe pour connaitre son aplatissement, avait cru pouvoir l'estimer à 1/334; mais depuis on a trouvé qu'il est beaucoup plus grand. D'après les calculs récens de MM. Brousseau et Nicollet, l'arc du pa

rallèle moyen, combiné avec les arcs des méridiens dont les mesures sont réputées les plus exactes, a donné 1/282 pour l'aplatissement du sphéroïde terrestre. Les expériences du pendule, faites par MM. Sabine, Freycinet et Duperrey, à différentes latitudes, donnent 1/288. Cet accord annonce combien on est près de la vérité sur ce point; il est donc probable que l'aplatissement

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